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Mon mari baise ma voisine devant moi, et j’adore ça

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Le bassin de Julien poussait lentement, avec régularité. Trois coups, une pause. Deux autres. Puis il replongeait.
Anne, sous lui, avait les yeux mi-clos. Elle gémissait à peine, juste assez pour ne pas briser le silence. Sa main reposait sur son ventre, l’autre sur le drap, paume ouverte.
Ça faisait déjà un moment. Quinze minutes peut-être. Une baise longue, mais sans surprise. Pas d’élan, pas de fièvre. Pas de morsures ni de griffures. Juste un enchaînement de gestes familiers.

Julien accéléra un peu. Elle comprit qu’il approchait.
Elle bascula son bassin par habitude, pour lui faciliter la tâche. Il gémit faiblement, contracta les fesses, et finit en elle sans éclat. Pas de spasme, pas de râle. Juste une éjaculation correcte, propre, bien rangée.
Il resta quelques secondes en elle, puis se redressa, attrapa un vieux t-shirt au sol pour essuyer vite fait ce qui débordait.
Pas un mot.

Anne, les cuisses ouvertes, regardait le plafond.
Elle sentit son propre orgasme venir — tardif, mécanique, comme une vague douce qui monte puis s’éteint sans fracas. Un petit frisson dans les jambes, un soupir discret.
Elle ne bougea pas. Il ne la regardait plus.

Julien s’allongea à côté, tendit le bras, attrapa son téléphone sur la table de nuit. Son doigt glissa sur l’écran sans même qu’il y pense.
Anne tourna la tête vers lui.

— Tu as joui ?
— Oui. répondit-il sans lever les yeux. Et toi ?
— Oui. Enfin… je crois. Un petit.

Il sourit à moitié, un peu honteux, un peu fatigué.
Elle venait de résumer leur vie sexuelle en une phrase.

Le lendemain matin, le soleil filtrait mollement à travers le store mal remonté de la cuisine. Le grille-pain avait encore cramé une tranche. Anne l’avait jetée sans un mot.
Julien, en t-shirt, cheveux en vrac, touillait son café sans le boire. Ils déjeunaient face à face, dans un silence trop familier.

Sur la table, le beurre à moitié fondu, le pot de confiture entamé, deux mugs ébréchés — toujours les mêmes.
Anne mâchait un morceau de pain sans grand enthousiasme. Julien lisait une actu sur son téléphone. La guerre quelque part, la météo ailleurs.

Rien ne clochait.
C’était juste… tiède. Un matin de plus dans une suite de jours sans aspérités.

Anne reposa sa tartine à moitié entamée. Elle s’essuya les doigts sur un coin de serviette.
Elle regarda Julien, longtemps. Il leva enfin les yeux.

— Tu ne trouves pas qu’on tourne un peu en rond, au lit ?
Il haussa les sourcils. Pas surpris.
— Tu veux dire… hier soir ? Ou en général ?
— En général.

Il poussa un soupir sans aigreur.
— Si. Je sais. C’est devenu… fonctionnel.
Elle acquiesça. Puis sourit, légèrement.
— Fonctionnel. On dirait qu’on parle d’un lave-vaisselle.
— Bah écoute, on lubrifie, on frotte, on rince…
Ils ricanèrent tous les deux.

Julien reposa son téléphone. Il sentait que ce n’était pas une simple remarque en l’air.
— Et donc ? On fait quoi ? On s’achète un bouquin sur le tantra ? On se fouette au shibari ?
— On échange des snaps coquins avec des inconnus ? proposa-t-elle, malicieuse.
— Ou on lance un live webcam depuis la chambre d’amis ?
— On va en club libertin, juste pour regarder ?
— On ouvre un compte OnlyFans, et on fait croire qu’on est jeunes et libres ?
Ils éclatèrent de rire. Un vrai rire.
Un rire qui réveillait quelque chose.

Anne s’était redressée un peu sur sa chaise. Ses yeux pétillaient d’une lueur qu’il n’avait pas vue depuis longtemps.
— Non. Mais faut qu’on sorte de la routine. Qu’on se provoque un peu. Qu’on prenne un risque.

Julien la fixa. Cette fois, il sentit une tension. Pas une dispute. Une impulsion.
Un genre d’électricité dans l’air.
C’était là, dans sa façon de parler. Dans la manière dont elle avait croqué sa tartine un peu plus fort.

La confiture dégoulinait sur le bord de l’assiette.
La lumière du matin était plus vive, soudain.

Et Julien, sans savoir pourquoi, sentait que quelque chose venait de basculer. Doucement. Mais sûrement.

Les deux jours suivants passèrent comme tous les autres.
Anne se leva la première, enfilant sa robe de travail sans un mot, à peine coiffée. Julien descendit dix minutes plus tard, chemise froissée, chaussures à la main.
Ils déjeunèrent rapidement, chacun de leur côté dans la cuisine. Tartines, café, silence.
Juste un petit bisou sur les lèvres au moment de partir. Pas d’étreinte, pas de contact qui dure.

— Bonne journée, dit-elle en ouvrant la porte du garage.
— À toi aussi, répondit-il.

Les moteurs démarrèrent presque en même temps. Deux voitures, deux directions.
La journée s’écoula, banale, professionnelle, sans surprise.
Le soir, ils rentrèrent à une heure d’écart. Dîner rapide. Conversation tiède.

— Alors, ta journée ?
— Longue. Et toi ?
— Comme d’hab.

Télé. Vaisselle. Douche. Zapping. Bonne nuit.

Pas d’élan, pas de geste qui déborde. Le souvenir de leur discussion autour du café semblait s’être dissous dans le quotidien.
Ils n’avaient pas oublié. Juste… laissé de côté.

Et puis, le samedi arriva.
La fameuse fête de quartier.

Anne n’avait aucune envie d’y aller. Trop de monde, trop de vin tiède, trop de sourires forcés.
Mais ils y allèrent. Par politesse. Par habitude. Pour s’occuper en dehors du domicile conjugal, peut-être.

Le square au bout de la rue avait été décoré avec des guirlandes en papier, et deux grandes tables alignées en U. Les gamins couraient partout, hurlant, éclaboussant les adultes avec des pistolets à eau.
Des chips, des salades tièdes, des quiches au thon.
Et surtout, du rosé, du rouge, du blanc. Beaucoup. Trop.

Julien discutait avec un voisin d’en face quand elles arrivèrent.
Deux nouvelles venues dans la rue, fraîchement installées dans la maison au coin.
L’une rousse, cheveux bouclés, robe en lin beige qui ne cachait pas grand-chose.
L’autre, brune, short en jean, débardeur sans soutien-gorge, lunettes de soleil posées sur le nez comme un accessoire d’attitude.

Elles riaient fort, déjà un verre à la main.
Julien les reconnut vaguement — il les avait croisées en coup de vent, en rentrant les courses ou en sortant les poubelles.
Mais elles, visiblement, savaient très bien qui il était.

— On n’a jamais été présentées, dit la brune en s’approchant, un sourire en coin.
— Vous êtes dans la maison du coin, c’est ça ? répondit Julien.
— Exact. On squatte la dernière maison avant le virage. Vous passez souvent devant, non ?
— Tous les jours, oui, admit-il en souriant.
— C’est ce qu’on pensait, ajouta la rousse, l’air faussement détaché. On s’est dit : « il a l’air sympa, le voisin en chemise bien repassée. »
— Ouais… plutôt discret, mais pas désagréable à regarder, ajouta la brune avec une touche d’ironie.

Julien ne sut quoi répondre. Il se contenta de rire doucement.
— On a repéré vos allers-retours en voiture, continua la rousse, l’air innocent. C’est fou comme les gens deviennent familiers rien qu’en les observant.
— Et la fête des voisins, c’est pratique, reprit la brune. Ça permet de confirmer les premières impressions.

Elle avait dit ça le regard planté dans le sien, comme si elle cherchait à tester une réaction.
Julien se gratta l’arrière du crâne, un peu mal à l’aise, un peu flatté. Il se força à rester poli, à ne pas entrer dans leur jeu trop vite.

Anne, plus loin, avait levé les yeux.
Le ton de la conversation n’était pas explicite, mais elle savait. Elle voyait très bien la danse.
L’une qui se penchait pour servir un verre à Julien en frôlant son bras.
L’autre qui riait à ses blagues en posant la main sur la table, bien trop près de la sienne.

Elle sentit monter en elle une chaleur difficile à nommer.
Pas de jalousie. Pas encore.
Mais une tension animale.
Une étincelle.

Julien, lui, se tenait droit, presque raide. Il faisait tout pour rester neutre, mais ses joues légèrement rouges, ses yeux un peu trop brillants, le trahissaient.

Les voisines, elles, semblaient parfaitement à l’aise.
Trop à l’aise.
Et les autres voisins jetaient déjà des coups d’œil. Rien de direct. Juste des regards appuyés, des sourires en coin, des sourcils qui se lèvent et des murmures étouffés.

Julien tentait de garder le cap.
Mais entre deux gorgées, une main glissa sur son épaule.
Un rire explosa un peu trop fort.

Il était temps de passer à table et d’en finir avec l’apéritif.

Les voisines s’installèrent à côté de Julien, sans lui demander son avis.
L’une lui tendit une assiette, l’autre lui versa un verre de vin comme si elle faisait ça depuis toujours.
Les blagues s’enchaînaient, le tutoiement aussi.
Elles riaient à chacune de ses phrases, même les plus fades. Un simple “je suis gaucher mais je coupe toujours à droite” déclencha un fou rire injustifié.

Anne était assise juste en face de son mari.
Elle essayait de participer à la conversation, avec Julien, avec les voisins d’à côté.
Elle riait aux anecdotes habituelles, se laissait un peu emporter par l’ambiance.
Amusée par les maladresses des voisins, échauffée par le vin blanc et la chaleur qui ne tombait pas…
Mais pour le flirt de son mari, c’était une autre histoire.

Au début, elle sentit une bouffée de colère. Un feu dans la gorge.
Puis… quelque chose de bien plus étrange.
Un frisson, une torsion intérieure. Pas de jalousie. Pas de possessivité.
Plutôt un mélange d’agacement, de tension… et d’excitation difficile à assumer.

Julien, de son côté, jetait des regards vers elle. Des regards qui voulaient dire : je gère, je n’y peux rien, c’est elles, pas moi.
Mais très vite, ses yeux revenaient vers les deux voisines.
La brune, aux gestes souples et au rire un peu rauque.
La rousse, au regard franc et aux bras nus, légèrement brillants. Leur peau hâlée, leur parfum un peu trop fort, leurs mains qui le frôlaient à chaque prétexte.

Elles parlaient à Anne aussi, avec légèreté, sincérité même.
Parfois de tout et de rien. Des voisins. Du quartier. Des horaires de poubelle.
Et parfois, plus directement :
— Vous avez de la chance d’avoir un mari comme ça.
— Il est toujours aussi calme et charmant, ou c’est juste ce soir qu’il se donne un genre ?

Anne souriait. Par politesse. Par réflexe.
Mais ses mains étaient posées à plat sur ses cuisses, raides.
Ses oreilles captaient tout.
Ses yeux ne le lâchaient plus.

Le repas se poursuivit sans incident, mais la tension, elle, ne faisait que grimper.

Autour d’eux, les groupes s’éparpillèrent.
Certains s’affrontèrent à la pétanque sur le parking.
D’autres disparurent en promenade digestive ou pour aller coucher les enfants.

Mais les quatre restèrent à table.
Deux pichets encore à moitié pleins. Le ciel avait viré au rose. L’air s’était adouci.
La table semblait comme isolée du reste du monde.

Anne faisait mine de discuter avec une voisine âgée, bavarde, et peu passionnante.
Mais elle ne suivait pas la conversation.
Tout son corps était tourné ailleurs.

Et c’est là que la rousse, dans un mouvement aussi naturel que déplacé, posa sa main sur la cuisse de Julien. Juste au-dessus du genou. Sans détour.

Julien sursauta, très légèrement.
— Tu es tendu, non ? Tu bosses trop ? demanda-t-elle, mi-sérieuse, mi-provocante.
— Ou peut-être que tu as besoin de te détendre autrement, ajouta la brune, en remplissant à nouveau son verre.

Julien bredouilla quelque chose. Une phrase bancale sur “les deadlines au boulot” ou peut-être “la météo qui fatigue tout le monde”.
Mais il ne bougea pas. Il ne repoussa pas la main.
Il resta là, immobile, légèrement rosé par l’alcool et par la situation.

Anne sentit son ventre se contracter.
Ce n’était pas de la haine.
Ce n’était pas du désir pour ces femmes non plus.

C’était une fascination. Un feu lent.
Un besoin de voir. De pousser. D’y aller.

Alors elle reposa son verre avec calme, planta son regard dans les yeux de Julien, puis dans ceux des voisines. Et, avec un sourire poli et une voix douce, elle lâcha :

— En tout cas, il est clair qu’il a besoin de se détendre.
Elle se leva.
— Je crois que je vais le ramener et bien m’occuper de lui. Je compte lui aspirer toute sa tension. Jusqu’à la dernière goutte.

Un court silence, suivi de quelques rires gênés.
La brune ouvrit la bouche, mais ne trouva rien à répondre.

Anne contourna la table. Se pencha vers les deux voisines.
— Vous faites quelque chose le week-end prochain ? On pensait organiser un petit apéro à la maison. Plus… tranquille.
Elle glissa un clin d’œil presque involontaire, attrapa Julien par la main et l’entraîna sans attendre de réponse.

La porte à peine refermée, elle se jeta sur lui.
Pas une parole.
Juste ses mains qui l’agrippaient, son souffle court, déjà chaud.
Elle l’écrasa contre le mur du couloir, l’embrassa comme on mord. Ses lèvres étaient ouvertes, tremblantes, exigeantes. Sa langue cherchait, avalait.

Il tenta de retirer sa veste — elle l’arracha.
Le tissu tomba au sol avec un bruit sec.

Sa robe remonta sur ses hanches en un seul geste. Elle n’avait pas mis de culotte.
Son sexe luisait déjà. Odeur acide, musquée, furieuse.

Il était encore habillé.
Elle ne s’en soucia pas.
Elle le pressa contre elle, lui planta les ongles dans le dos, frotta sa vulve contre sa cuisse, laissait des traînées chaudes sur son jean.
Il banda vite. Trop vite.

Elle le traîna par le col jusqu’au salon, les pas désordonnés, les baisers qui débordaient.
Le canapé.
Elle le fit tomber assis. Se mit à genoux. Lui arracha sa ceinture comme on égorge une bête. Bouton, fermeture, caleçon, tout sauta.

Sa bouche se referma sur lui avec une avidité animale.
Pas de douceur.
Juste le bruit de la salive. De la succion.
Des larmes au coin des yeux, mais pas de faiblesse : du feu.
Elle le suçait comme pour l’effacer. Comme si ce sexe-là ne lui appartenait plus.

Il grogna. Se redressa. L’attrapa.
Elle grimpa sur lui sans prévenir, le prit en elle d’un coup sec, violent.
Son bassin cogna contre le sien. Il gémit, elle gémit aussi, mais à peine.
Trop de tension dans la mâchoire.

Elle le chevaucha comme on frappe.
Des coups de reins courts, puissants, sans rythme, juste de la brutalité rythmée par la sueur.
Ses seins claquaient contre son torse. Ses cheveux collaient à ses joues.

Il glissa ses mains sous sa robe, agrippa ses fesses, la guida.
Elle se cambra, s’enfonça plus fort encore, sa tête en arrière, les yeux fermés, la bouche ouverte.
Un filet de salive au coin des lèvres.

Le bruit des chairs humides, celui des os qui cognent.
Pas d’amour.
Pas même de tendresse.

Elle trembla soudain, s’étrangla d’un spasme profond.
Tout son corps se crispa, s’arqua. Elle jouit, durement, sans élégance.
Son cri resta coincé dans sa gorge. Seul son sexe vibrait autour de lui, l’avalant entier.

Il la bascula. Se retrouva au-dessus.
Pas pour dominer. Pour finir.

Il la prit à son tour, dans un mouvement unique.
Pas de position. Juste deux corps plaqués, emboîtés, suants, épuisés.
Il accéléra. Gronda.
Ejacula avec violence, au fond. Longuement. Trop.

Elle ne dit rien.
Il ne dit rien.

Ils restèrent là, collés, poisseux, le souffle irrégulier, le cœur battant trop fort dans les tempes.
Pas un mot. Pas un baiser.

Elle roula sur le côté. Il tomba à côté d’elle.
Corps emmêlés. Odeur de foutre, de peau, de vin, de fatigue.

Ils s’endormirent là.
Le sexe encore poisseux.
Les draps en boule quelque part.
Sans douche.
Sans couverture.
Sans rien.

Le lendemain, dans la cuisine, Anne lâcha :
— Ce que j’ai ressenti hier… ça m’a retournée.
Julien fronça les sourcils.
— T’as aimé les voir te draguer ?
— Non. J’ai aimé te voir désirable. Ça m’a rendue folle.
Il rougit.
— Tu veux qu’on fasse quoi avec ça ?
Elle le regarda droit dans les yeux.
— Nous verrons bien comment se déroule le weekend prochain.

Julien accepta, à moitié flippé, à moitié excité.

Le samedi suivant, à 19h, les voisines sonnèrent à la porte.
Elles étaient plus belles encore que dans son souvenir.
Courte robe d’été, décolleté profond, verres à la main. Elles riaient fort.
Julien n’en menait pas large.
Anne, elle, servait le vin, parlait peu, observait tout.

La terrasse couverte offrait un semblant de refuge contre la chaleur, mais rien n’arrêtait vraiment l’air brûlant de cette fin de journée. Depuis deux jours, la canicule étouffait le quartier, engourdissait les corps, ralentissait les gestes.

À l’ombre du toit en bois, les quatre étaient installés dans des canapés bas, profonds, recouverts de coussins clairs. Les verres en main, les jambes croisées, étendues, dénudées.

De larges ventilateurs de plafond tournaient lentement, brassant plus l’illusion de fraîcheur que de l’air véritable. Les feuilles des plantes suspendues frémissaient à peine. Fougères, lierres, pots de menthe grimpante, eucalyptus… toute une jungle décorative pour tromper la torpeur.

Mais rien n’empêchait les gouttes de perler sur les tempes, de glisser le long du dos ou entre les seins. Le simple fait de lever son verre suffisait à relancer une petite sueur, discrète mais constante. Le rosé, bien frais, faisait illusion le temps d’une gorgée, avant de laisser la bouche sèche et le front humide.

La tension monta, lentement, naturellement.
Un genou qui frôle une cuisse. Une main qui s’attarde sur l’épaule. Un baiser entre la brune et Julien.
Anne ne dit rien. Ne fit rien.
Mais son souffle se raccourcissait.

Quand la rousse glissa ses doigts sous le t-shirt de Julien, il tourna la tête vers Anne, comme pour demander l’autorisation.
Elle haussa les sourcils.
— Continue. Je regarde.

Anne était restée dans son fauteuil, jambes croisées, verre de vin à la main. Pas un tremblement dans la voix, mais dans le regard, c’était une autre histoire.

Julien comprit. La brune aussi. Elle s’approcha de lui, lui prit la main, l’attira vers le canapé comme si tout ça avait été prévu. Elle ne portait presque rien : une robe légère, fine comme un souffle. Il la souleva un instant, l’assit, se pencha vers elle. Le baiser fut lent au début, presque tendre, puis leurs langues se mêlèrent avec un bruit humide et impatient. Il glissa ses mains sous le tissu, les posa sur ses cuisses, les écarta sans effort.

La brune ne portait pas de culotte. Elle était déjà trempée.

Julien s’agenouilla devant elle, enfouit aussitôt son visage entre ses jambes. Elle bascula la tête en arrière, les doigts dans ses cheveux. Il la léchait avec application, langue large, lente, puis rapide, centrée sur le clito, puis plus bas, et de nouveau sur le bouton. Il ajouta deux doigts. Elle se cambra. Trois. Elle cria. Anne observait, fascinée. Elle ne buvait plus, elle respirait par à-coups. Elle n’était pas jalouse. Pas inquiète. Juste… tendue comme un arc.

Julien se redressa, ouvrit sa braguette. Il avait la queue en feu, gonflée, brillante. Il s’allongea à moitié sur la brune, tira la robe sur le côté, puis la pénétra d’un coup. Pas de préservatif. Pas d’attente. Une pénétration directe, glissante, brutale. Elle gémit, fort. Il la baisait avec puissance, chaque coup de reins soulevait son bassin. Ses seins avaient glissé hors de la robe, ses tétons étaient durs, rouges. Julien les suçait entre deux enfoncements, il la tenait par les hanches, puis par les cuisses, puis par le cou. Elle ne disait plus que des ah, des oh, des vas-y.

Anne s’était levée. La rousse s’était approchée. Elle l’embrassa. Anne la laissa faire, hésita une seconde, puis répondit. Langue contre langue. Elle sentit ses propres jambes trembler. La rousse l’allongea sur le canapé à côté d’eux, se pencha aussitôt entre ses cuisses. Une langue chaude, souple, précise. Anne soupira, se tendit. Elle sentit monter la vague. Elle jouit vite, par surprise, haletante, sans un mot.

Julien continuait, toujours en elle. Il accélérait, ralentissait, la faisait hurler à nouveau. Anne, couchée juste là, les regardait. Elle se laissait lécher encore. Deux doigts en plus. Puis trois. Elle jouit une seconde fois, plus fort, la tête jetée en arrière.

Julien grognait maintenant. Il se retira à la dernière seconde, se branla deux fois au-dessus du ventre de la brune, et jouit en longues giclées épaisses, chaudes, sur sa peau luisante. Ça coulait sur ses seins, son nombril, sa robe froissée.

Le silence retomba, épais, moite. Les corps s’étaient affalés là, sans plus d’élan. Anne remonta sur un coude. Elle regardait Julien. Il n’avait pas changé. Et pourtant, il n’était plus le même.

Elle le vit. Détendu. Brutal. Magnifique.

Ce soir-là, elle ne chercha pas à comprendre. Il n’y avait rien à expliquer. C’était juste le début d’autre chose.

Aurelien

Coquin amoureux de la plume et des belles photos, Erosto, m' est comme un petit boudoir coquin permettant de mettre par écrit les plaisirs sexuels, les histoires érotiques et les nombreux conseils coquins pour les couples, les hommes et les femmes qui aiment comme moi pimenter leur vie sexuelle et agrémenter les soirées torrides pour le seul plaisir du partenaire

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