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Massage à domicile pour femme mariée

massage érotique pour femme mariée

Le vendredi matin, je me suis réveillée avant l’alarme, la maison encore sombre et silencieuse. Mon mari était parti la veille en déplacement pour le week-end. J’ai laissé mes pieds chercher le parquet froid, puis je suis allée ouvrir les volets. L’air sentait la nuit qui s’achève et la pluie promise. J’ai préparé un café corsé et avalé une tartine en regardant la liste mentale de ma journée : rien. Volontairement rien. Une journée pour moi, enfin. À midi, une salade. À quatorze heures, un massage à domicile, réservé depuis des jours et entouré de petits mensonges logistiques. Le reste… le reste m’appartenait.

Sous la douche, l’eau chaude a tiré de ma peau une odeur propre et ronde, un mélange de gel au néroli et de savon amande dont je suis presque jalouse. Je me suis rasée soigneusement, partout, puis j’ai séché mes cheveux au trois-quarts pour qu’ils gardent leur mouvement. J’ai choisi une culotte noire en coton doux, un soutien-gorge sans armatures, une chemise ample en lin blanc qui laissait respirer, et un short en molleton gris. Rien d’aguicheur, rien d’ostentatoire. Mais je me sentais prête, comme si la peau elle-même avait envie d’être touchée.

En fin de matinée, j’ai rangé le salon : tapis roulé, table basse poussée, bougies alignées mais éteintes, playlist neutre prête sur le téléphone. J’ai posé des serviettes propres sur le radiateur pour qu’elles soient tièdes. À douze heures quarante, j’ai reçu un SMS : “J’arrive pour 13 h 55. À tout de suite. — T.” Le prénom avait un T, ça m’avait fait sourire bêtement au moment de la réservation. T comme tension, T comme tentation. À treize heures cinquante-deux, l’interphone a sonné.

Il était là, grand, la quarantaine, barbe courte entretenue, polo gris, pantalon noir et baskets propres. Il portait une mallette et le sac de sa table pliable. Son parfum était discret, un fond boisé propre, presque savon de barbier. Il m’a saluée sans tutoiement facile, regard direct mais poli. Je lui ai indiqué l’espace libre du salon. Il a déplié la table, posé les flacons d’huile, sorti deux draps blancs, froissés juste ce qu’il faut pour sentir le linge propre. Le velcro de la sangle a fait un petit cri sec, l’odeur de bois de la table a pris la pièce.

— Vous avez des zones à éviter ? a-t-il demandé.
— Non. Épaules et bas du dos sont souvent raides.
— Très bien. On commence face contre, puis on voit.

Je me suis glissée derrière le paravent improvisé de la porte, j’ai enlevé la chemise et le short, gardé la culotte. J’ai inspiré, longuement, puis je me suis allongée, joue dans l’ouverture du coussin. Le drap a glissé sur mes omoplates. La première pression de ses mains, sèche, sans huile, a posé le cadre : ferme, lente, précise. Il a commencé par le cou, puis les trapèzes, le geste ample qui chasse les lourdeurs de la semaine. L’huile tiède a suivi, odeur de sésame et de quelque chose de citronné. Sous ses paumes, ma peau devenait glissante, gourmande, je sentais mon souffle s’allonger.

Il ne parlait presque pas. Juste des “ça va ?” au bon moment, et mes “mmh” en réponse, graves, traînants. Quand il est passé au bas du dos, ses pouces se sont enfoncés dans les muscles paravertébraux ; j’ai senti un craquement minuscule et mon bassin a relâché. Les mains descendaient, remontaient, cernaient les hanches. À chaque retour vers ma taille, ses avant-bras frôlaient les bords de ma poitrine. Rien d’insistant. Mais je commençais à suinter avant même d’oser l’admettre.

Il a découvert mes jambes. Longues effleurures depuis le creux du genou jusqu’aux fessiers, pétrissages plus profonds sur les mollets. L’huile avait une chaleur douce. Lorsqu’il a posé la main entière sur une fesse, pour stabiliser un étirement, j’ai senti net le courant me traverser. Mon ventre a répondu tout seul, un spasme délicieux qui me surprenait par sa franchise. Je n’ai pas bougé. Il a gardé la main franche, professionnelle, mais plus longtemps que strictement nécessaire. Puis il s’est retiré, a reposé le drap. Sa voix, très calme :

— Tout va toujours bien ?
— Oui.

J’ai dégluti. Dans l’ouverture du coussin, j’ai vu ses baskets se déplacer, la lueur de la bouteille d’huile basculer. Quand ses doigts ont repris ma cheville pour étirer la jambe, l’intérieur de ma cuisse a vibré. J’ai poussé un souffle plus sonore. Il a marqué une pause, une vraie, celle où l’on laisse à l’autre la place de dire non ou oui sans mots. J’ai remonté d’un centimètre le bord de ma culotte, geste minuscule et pourtant immense.

Il a compris. Il a posé l’huile, essuyé ses paumes. Sa main nue a caressé l’arrière de ma cuisse, lente, assurée. Les doigts se sont arrêtés contre le tissu humide. J’ai bougé le bassin, offert l’angle. Il a tiré la culotte juste assez pour que l’air touche ma fente, puis l’a laissée à mi-chemin. Sa bouche a approché ma fesse, un baiser posé comme on scelle un pacte. J’ai murmuré “oui”.

Il m’a demandé de me tourner. Le drap a glissé ; je me suis allongée sur le dos, seins nus, tétons déjà tendus par le frottement du coton. Il m’a regardée, pas de fouille, pas d’interrogatoire. Juste ce regard précis qui dit : je t’ai, tu m’as. Ses mains ont huilé mes clavicules, puis un cercle lent autour des aréoles, les pouces qui pincent juste ce qu’il faut, puis relâchent. J’ai arqué, offert. Lorsque sa bouche a pris un téton, la chaleur humide et le tiraillement m’ont fait gémir sans pudeur.

Ses doigts ont glissé entre mes cuisses, cette fois sans chercher à faire semblant. L’huile et mon propre jus se mélangeaient ; l’odeur avait changé, plus animale, plus salée. Il a trouvé mon clitoris d’une main sûre, d’abord deux cercles lents, puis des allers-retours courts. J’ai attrapé sa nuque, senti sa barbe frotter ma peau. Sa langue a pris le relais, plate, insistante, qui couvre et qui presse. L’effet a été foudroyant ; j’ai joui vite, trop vite peut-être, en serrant ses cheveux et en m’entendant dire “continue” sur un souffle qui me rendait étrangère à moi-même.

Il a continué, plus doucement, le temps que le tremblement s’apaise. Puis il a levé la tête, essuyé sa bouche du revers de la main, et m’a laissée tirer sa boucle de ceinture. Le bruit métallique m’a excitée autant que le goût de moi sur sa langue. J’ai sorti sa queue, lourde, déjà bien dure. Elle a touché mon ventre, chaude et lisse. Je l’ai branlée lentement, paume huilée, pouce qui appuie sur le frein. Il a fermé les yeux une seconde, puis me les a rendus, intensément.

— Préservatif ? ai-je demandé, encore lucide sur un fil.
— Oui.

Il en avait. Il s’est reculé juste assez, a roulé le latex avec une dextérité calme. Je l’ai attiré à moi, jambes ouvertes. Il s’est placé, la tête a trouvé l’entrée, il a patienté. Je me suis remplie de lui en deux longs mouvements, un soupir de bête m’a traversée quand nos bassins se sont joints. Il s’est arrêté là, profondément en moi, sans bouger, pour me laisser m’habituer. Puis il a commencé, lenteur mesurée, bascule du bassin qui caresse le devant, angle étudié qui me frottait à chaque retour. J’ai enfoncé mes ongles dans ses épaules, j’ai roulé sous lui, j’ai suivi sa cadence.

— Plus fort, ai-je soufflé.

Il a obéi. Le rythme s’est tendu, net, sans ornements. Ses hanches frappaient les miennes, le drap grinçait, l’air vibrait d’huile chaude et de peau salée. Nos corps collaient ; chaque retour, chaque heurt m’ouvrait un peu plus cette faim que j’avais laissée dormir trop longtemps. Je l’ai retourné d’un geste, me suis assise en travers de lui, pieds bien ancrés, paumes au milieu de son torse. D’abord de longues descentes qui me prenaient tout le souffle, puis de petits cercles obstinés où je guidais tout, sans pudeur, jusqu’à ce que la vague me prenne et me secoue, longue, profonde, arrachée du ventre.

Nous avons glissé de côté, repris appui. Il m’a fait descendre de la table avec précaution, a replacé le plancher sous nos pieds, et je me suis penchée, mains à plat, dos offert. Quand il est venu derrière, j’ai senti le monde se réduire à l’angle de mes reins et à la cadence qu’il imposait. Ses doigts tenaient mes hanches comme on tient une vérité retrouvée, ses coups plus courts, plus vifs, me rencontraient juste où il fallait. Mes cuisses vibraient, le souffle cognait dans ma gorge ; je me découvrais avide, présente, affamée comme au premier jour d’un printemps qui aurait attendu des années pour éclater.

J’ai grondé quand la secousse est revenue, plus basse, plus loin, et il a ralenti juste ce qu’il fallait, s’est posé contre mon dos, a respiré la peau à la pointe de mon épaule, a laissé ses dents effleurer pour m’arracher un cri sans paroles. Nous avons tenu là, suspendus, puis tout s’est aligné : la cadence, la chaleur, nos souffles qui montaient ensemble, le lâcher-prise franc, presque brutal, qui nous a pris d’un coup. Il s’est retiré avec cette précision calme qui le caractérisait, et j’ai attrapé une serviette tiède pour éponger la sueur et l’huile sur mes cuisses, peau à vif, nerfs en éveil.

Je restais haletante, étonnée de moi-même, comme réveillée après un long hiver : l’appétit revenu, clair, assumé. Je n’avais plus envie de négocier avec ma propre faim. J’aimais la force, le rythme, l’abandon sans phrases. J’aimais être prise, me donner, reprendre, décider. J’aimais la simplicité des corps quand ils savent exactement ce qu’ils veulent. Et là, sur ce tissu froissé qui gardait nos empreintes, j’ai su que quelque chose s’était rallumé pour de bon — une joie charnelle, directe, qui n’excuse rien parce qu’elle n’a pas besoin d’excuses.

Nous avons ri, doucement, comme deux complices qui viennent de réussir un hold-up sans casse. Il a rempli un verre d’eau pour moi, a remis un peu d’ordre. L’horloge du salon indiquait seize heures vingt. Il a proposé — et j’ai accepté avec une faim presque comique — un second round plus doux, “étirements et finitions”. J’ai hoché la tête. Il m’a allongée sur le tapis propre qu’il avait posé, m’a tiré par les chevilles, a plié mes genoux contre ma poitrine pour étirer le bas du dos. Sa main a retrouvé ma vulve comme si elle avait toujours été la sienne, a joué le pianissimo qui fait renaître la tension à partir de rien. J’ai glissé une main entre ses jambes, j’ai senti sa bite chaude revenir contre ma paume. Nous avons repris, plus lent, presque silencieux, jusqu’à ce que mes muscles se contractent une troisième fois, en ondes, comme la marée qui monte sans drame et finit par submerger.

Vers dix-sept heures quarante, il a rangé son matériel. Le clac de la table qui se replie m’a fait un petit pincement au cœur, comme la fin d’une scène de théâtre. L’air sentait le citron, l’huile de peau, le sexe assumé, et un peu la cire des bougies que je n’avais même pas allumées. Je l’ai regardé remettre ses baskets, son polo, sa montre, gestes méthodiques. Il m’a tendu sa carte.

— Pour vos épaules, on peut travailler plus en profondeur la prochaine fois, a-t-il dit avec un sérieux qui m’a presque fait rire. Et pour… le reste, si vous avez besoin.
— J’ai compris, ai-je répondu.

À la porte, il a hésité une seconde. Il m’a regardée comme on mémorise une photo dans un album qui ne traînera pas sur la table basse. J’ai senti que nous n’avions pas besoin d’écrire. Je lui ai remis le drap sale dans un sac ; il a insisté pour l’emmener, “je m’en charge”. Il est parti à dix-huit heures moins cinq. La serrure a cliqueté, et le silence est revenu, dense et lumineux.

Je me suis laissée tomber sur le canapé, encore nue sous la chemise en lin que j’avais renfilée sans la boutonner. Mes cuisses avaient ce poids agréable d’après, ma poitrine picotait aux endroits où sa bouche s’était attardée. J’ai bu le verre d’eau, j’en ai repris un autre. La lumière de fin d’après-midi plaquait sur le mur une couleur de miel. J’ai respiré longuement ; l’odeur de moi était partout, mélange de propre, d’huile et de sel, de foutre, de mouille, signature d’une journée qui m’appartenait enfin.

Mon téléphone a vibré. Un message de mon mari : “Route ok. Bises. À dimanche soir.” J’ai souri. Je me suis levée pour aérer, j’ai replacé le tapis, j’ai éteint la playlist. Sous la table repliée, une minuscule goutte d’huile brillait encore sur le parquet. Je l’ai étalée du bout du doigt sur ma peau, juste au-dessus de l’os de la hanche, comme un sceau discret que personne ne verrait. Puis je suis allée me doucher, l’eau tiède relançant des échos dans tout mon corps, et j’ai laissé le rideau se refermer derrière moi sur le vendredi le plus simple et le plus déraisonnable de ma vie.

Mon téléphone a vibré. Un message de mon mari : « Je suis sur la route, j’arrive vers 19 h. Bises. »
Je suis restée telle quelle, la peau chaude, l’odeur d’huile citronnée et de peau encore dans l’air. Je me sentais à la fois terriblement attirante et un peu honteuse, comme si la journée me dessinait encore sur le corps. Je n’ai pas pris de douche. Je voulais garder ce vendredi sur moi.

À dix-neuf heures pile, la clé a tourné. Il m’a trouvée nue sur le canapé, la chemise en lin jetée sur l’accoudoir. Son regard a accroché l’éclat huileux de ma peau, s’est assombri. Il n’a rien dit. Il a traversé la pièce d’un pas sec, m’a saisi par la nuque et m’a embrassée à m’en couper le souffle, long, profond, presque brutal. Il a respiré mon cou, l’odeur de citron, de cire et de sueur chaude, a grogné bas comme si ça suffisait à tout expliquer. Ses mains ont empoigné ma taille, m’ont tirée contre lui ; j’ai agrippé son t-shirt, l’ai arraché par-dessus sa tête. Plus de gestes propres : on s’est cherché, on s’est trouvé, nos bassins collés, nos mouvements courts, pressés, urgents. Le canapé a couiné, la table basse a vibré, nos souffles se sont heurtés. Il m’a tenue aux hanches, m’a guidée sans un mot ; je l’ai chevauché durement, j’ai mordu son épaule, il a juré dans ma bouche. Pas de tendresse, pas d’histoire : juste le choc des peaux, le rythme qui s’emballe, la cadence qui casse et repart, l’odeur crue de nos corps dans la pièce tiède. Le temps s’est tassé, compact, une demi-heure avalée d’un seul trait, jusqu’à ce qu’on s’effondre, haletants, front contre front, encore prêts à recommencer.

Je me suis levée pour aller chercher deux verres et une bouteille blanche au frais. Nous avons bu à petites gorgées dans la cuisine, adossés au plan de travail. Je lui ai raconté ma journée : le matin lent, le salon rangé, le massage qui a commencé, la façon dont j’ai eu envie de ne plus penser à rien. J’ai parlé doucement, sans détails, mais sans mensonge. Il m’a écoutée sans m’interrompre, les coudes sur le bois, les yeux posés sur ma bouche. J’ai vu le trouble passer dans son regard, puis quelque chose d’autre, de plus franc.

Il a reposé son verre, s’est approché, m’a glissé une mèche derrière l’oreille. « Alors… peut-être que tu devrais l’inviter plus souvent, a-t-il dit avec un demi-sourire. Même quand je suis là. » La phrase m’a traversée comme un courant. Je n’ai rien répondu. Il a repris ma main, m’a ramenée au salon. Cette fois, c’était plus lent, plus sûr, presque silencieux : des gestes qui disent oui sans faire de bruit, des respirations qui montent et redescendent, la confiance posée entre nous comme un drap chaud.

Quand la nuit est vraiment entrée par les vitres, nous étions encore enlacés, deux verres vides sur la table basse et l’odeur de citron et de vin qui flottait. J’ai allumé une lampe basse, regardé l’heure — déjà tard — et j’ai senti, sous ma peau, le bourdonnement de la journée qui refusait de s’éteindre. J’ai tiré doucement les rideaux ; la pièce s’est adoucie, et j’ai laissé le rideau se refermer derrière moi sur le vendredi le plus simple et le plus déraisonnable de ma vie.

iris

Séductrice et coquine, Iris, une senteur aux saveurs piquantes aromatisée à l'essence naturelle du plaisir. Les mots, les sens, les photos, les relations, le plaisir de la vie et de la sexualité prennent sens.

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