Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 7

Haussant mollement les épaules dans un geste d’ignorance, j’affirmai :

— J’aimerais essayer vraiment ! Hier j’en ai juste un peu goûté…
— Ça ne t’a pas rebutée ?
— Non, c’est pas vraiment mauvais…
— Curieux ! Il doit y avoir très peu de femmes qui acceptent d’avaler la semence d’un homme. En tout cas la mienne s’y est toujours opposé. De toute façon, elle s’est toujours refusée à me faire une fellation… On faisait juste l’amour de façon classique… Elle n’était pas très portée sur la « chose »

d’une manière générale, même le cunnilingus la laissait de marbre… Bah, il y a prescription maintenant…
Je me sentis mal à l’aise face à ces révélations et, voulant y couper court, je me saisis délicatement de la verge à présent flasque et entrepris de lui redonner sa verdeur. Philippe s’étendit, cuisses écartées, pour faciliter mes attouchements.
Je m’allongeai près de lui, la tête posée sur son ventre. J’effleurai ses testicules, les malaxant légèrement, puis portai une main souple sur le pénis qui réagit aussitôt à mon attouchement. Enserrant sans trop de force la colonne de chair qui reprenait de l’envergure, j’entrepris ma stimulation manuelle.
Lorsque le membre retrouva un volume que je jugeai satisfaisant, je m’approchai pour le gober. Philippe émit un râle lorsque mes lèvres entourèrent son phallus vibrant. Je fis coulisser ma bouche sur la peau douce de son sexe, engloutissant à chaque voyage un peu plus de cette appétissante sucrerie.
Une de ses mains remonta ma brassière et pelota ma gorge mise à nu. Tandis que je continuais ma savante aspiration, une de ses mains s’aventura dans ma culotte, cherchant à titiller mon clitoris réceptif. Plus il me taquinait, plus je l’absorbais avec avidité.

— Oh, Justine ! Tu vas me faire jouir…

Il remonta son bassin, son ventre se crispa, son sexe s’engouffra encore plus. Loin de me laisser déconcentrer, je poursuivis ma docte succion. Après quelques contractions, je reçus une copieuse émission d’une substance épaisse ; quelques convulsions de plus et ma bouche fut pleinement remplie. Continuant ma tétée du pénis affaiblissant, j’ingérai peu à peu la semence mélangée de salive.

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Je reçus une copieuse émission d’une substance épaisse…

J’étais comblée ! Je buvais à la source de la vie… et j’aimais, mieux : j’adorais ! Loin de me rebuter, la saveur du sperme me plaisait, non pour sa sapidité, mais par la stimulation qu’elle m’apportait ; boire au sexe d’un homme exaltait mon besoin d’émotion forte, me faisait braver une sorte d’« interdit ».
Une fois goulûment tout avalé, insatiable, je m’appliquai à lécher la verge flasque, récupérant les restes de mon frugal menu, la pointe de ma langue s’attardant principalement sur le méat d’où s’épanchaient de petits globules laiteux que je ne voulais surtout pas perdre.
Reprenant en bouche ce qui, à présent, n’était plus qu’un séraphique organe, je me plus à le faire fondre encore davantage en l’aspirant entre mes lèvres resserrées, ce qui avait le don d’arracher de longs soupirs à son propriétaire qui me laissait lui infliger mes plaisants sévices sans la moindre protestation. Épuisée, repue, je sentis le sommeil me gagner, le visage benoîtement reposé sur le ventre masculin, le prépuce du pénis rabougri onctueusement pincé entre mes lèvres.
Une pression sur ma hanche me fit sortir de ma léthargie. Philippe, qui semblait avoir repris du tonus, s’efforçait de faire glisser ma culotte le long de mes cuisses. Je lui favorisai ce plaisir en levant le bassin, appréciant de le laisser mettre à nu mes parties intimes. Sa main caressante flatta ma croupe réceptive, ses doigts s’amusèrent aux charnus bourrelets de ma vulve, et s’insinuèrent dans mon vagin d’où s’épanchait l’odorante moiteur de ma récente activité.

— Hum ! Ta petite chatte est appétissante, à mon tour de te déguster.

Ce disant, il se releva, comme mu par un ressort, me prit par la ceinture et me porta à la manière d’un vulgaire paquet en destination de sa chambre. Mon chien, qui semblait vouloir aussi prendre un peu d’activité, sauta tout aussi rapidement de sa place et nous suivit à l’intérieur. Gardant fermement sa prise, Philippe prit soin de refermer la porte pour s’assurer qu’il ne puisse s’éloigner à notre insu.
Alors que l’on me faisait traverser le salon, la culotte sur le bas des cuisses, le popotin crûment exposé et complaisamment palpé, la poitrine toute aussi déballée, je vis Granite se réfugier dans son panier, après s’être désaltéré à sa gamelle d’eau fraîche.
Rassurée de le voir favorablement loti, je me laissais transporter jusqu’au lieu de ma prochaine dévotion. À peine dans la chambre, Philippe me posa en travers du lit, me libéra totalement de mes inutiles sous-vêtements, et se plaça aussitôt dans le compas de mes jambes qu’il me forçait à garder grand ouvert. Le visage enfoui dans ma fente spumescente, écartant sans ménagement mes lèvres renflées, il darda la pointe de sa langue dans l’ouverture de mon sexe. Après s’être quelque peu assouvi en aspirant mon abondante sécrétion vaginale, il concentra son attention sur mon clitoris bien dégagé.
La poitrine pétrie, la fente du sexe et le sillon des fesses continuellement fouillés, je me contorsionnai sous les délicats léchages qui me transportèrent très vite à l’extase. Une nouvelle fois, il me fut permis de connaître cette étonnante exaltation du corps ; une nouvelle fois je jouis sous les incomparables attouchements de Philippe.
Une nouvelle fois, nous nous endormîmes l’un contre l’autre, haletants, le souffle court. Un sein délicatement emprisonné dans la douce coque protectrice de sa main, le téton captif entre deux doigts, je me sentais flotter dans mon propre corps, détendue, apaisée…
Les glapissements de Granite nous sortirent de notre léthargie. Émergeant avec peine de mon engourdissement, je vis mon chien, assis à l’entrée de la chambre, qui cherchait à attirer mon attention. Il me fallut encore quelques secondes pour comprendre la raison de son comportement.

— Que se passe-t-il ? s’enquit Philippe.
— C’est Granite, il veut faire ses besoins.

Sortant avec empressement de la pièce, je me hâtais de faire sortir mon plaintif barbet pour qu’il puisse se soulager à l’extérieur. Nue, n’osant franchir l’espace de la terrasse, j’observai à distance Granite chercher un endroit dans les bosquets, à l’abri des regards.
Je sursautai légèrement au contact du corps chaud de Philippe qui vint se coller à moi. Me ceinturant de ses bras hospitaliers, il me fit agréablement sentir sa verge en la plaquant dans le sillon de mes fesses. Un sentiment d’amertume m’envahit soudainement, je réalisais qu’il fallait nous quitter.
Ma paume s’égara sur son bas-ventre et s’empara sans vergogne du lourd membre qui y pendait gentiment. C’était la dernière fois que je ressentais la troublante vitalité de cette « bosse » que je tenais avec une vive émotion au creux de ma main…

Inanna

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