Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 7

S’avançant vers moi, il me saisit par la taille et sembla vouloir admirer mon corps peu vêtu. Après m’avoir dépossédé de mon sac de plage inutile que je portais en bandoulière, il ouvrit le col de mon chemisier, le fit glisser sans peine au sol, découvrant au passage mes frêles épaules légèrement ambrées. Ses mains s’aventurèrent plus avant en terrain déjà conquis, emprisonnant le double renflement de ma poitrine qui se soulevait au rythme de ma respiration accélérée.
Ses doigts s’immiscèrent sans préambule sous ma brassière qu’il remonta au-dessus de mes seins, faisant jaillir mes petits globes laiteux aux tétines orgueilleusement dressées.

— Ta peau a une jolie couleur « pain d’épice », et presque sans marque de maillot ! me fit-il remarquer, le regard rêveur, en suivant la courbe de mes monticules d’un index palpeur.

Lorsque ses lèvres se portèrent sur un téton qu’il se mit à aspirer avec la gloutonnerie d’un nouveau-né, je vis sa masculinité faire bailler le vêtement au niveau de la ceinture. Subjuguée par cette soudaine apparence de la racine de son sexe, je ne me refusai pas le plaisir d’y plonger la main qui ramena à la liberté sa débordante vigueur.

— Tu n’as plus peur de la toucher ? déclara-t-il, les yeux écarquillés et enflammés par le ravissement que je lui procurai.

Toutefois, sous l’emprise d’un dernier relent de modération, je n’osai répondre. Mes doigts, qui ne répondaient pas à la même sagesse, ne se contentèrent pas de ceinturer sa virilité, et se glissèrent plus bas pour se saisir du scrotum, soupesant indécemment les bourses lourdement suspendues.

— On se met nus ? me demanda-t-il, pour la forme, car sans attendre la moindre réponse, en se trémoussant, il se débarrassa de son unique vêtement qu’il envoya au plus loin d’un athlétique coup de pied sans me faire cependant perdre ma prise.

Il m’enserra de plus près, et plongea à son tour une main leste dans mon short qui ne résista nullement au furieux abordage ; la petite culotte que je portais en dessous se retrouva à sa suite à mes chevilles. Je me débarrassai de mes fines espadrilles avec le même geste que m’avait montré Philippe pour son slip, et enjambai mes effets superflus.
Nue, les testicules de mon amant toujours en main, je contemplai son arrogant pénis qui jaillissait tout raide de la belle toison qui l’ornait.

— Caresse-moi comme hier, me demanda Philippe, c’est vraiment très agréable d’être entre tes petites mains !

Délaissant presque à regret le sac bien replet que je palpais avec ménagement, j’entourai le subulé appendice de mes doigts déliés et commençai à lui faire subir mon attendu agacement. Mon opposé, mais néanmoins compatible servant, s’intéressa de la même manière à ma duveteuse féminité.
Quittant le douillet refuge de ma main, il s’accroupit face à ma vulve échaudée et, après avoir affranchi mon orifice reproducteur de ses lippes cutanées, se mit à goûter la ruisselante ouverture.
J’écartai les jambes et portai mon bassin vers l’avant pour lui faciliter le léchage de mon ostensible entaille. Ma position debout ne lui permettant pas de se délecter sans contrainte, il se releva, me prit sur son épaule et, tout en me tambourinant le derrière, me porta prestement jusqu’à sa chambre.
Me culbutant sur sa couche, il m’ouvrit effrontément les cuisses pour laper au jaillissement de ma source intarissable. Forcément indulgente, je pardonnai cette capiteuse impertinence et en aggravai l’aboutissement en m’écarquillant davantage. Enfin repu, il se mit à fouiller mon orifice déjà attendri et me laboura d’un doigt insolent. Puis, avant que je ne le réalise précisément, il me couvrit délicatement pour introduire aussi insolemment sa tige de chair à l’entrée de mon antre.

007
Il se mit à fouiller mon orifice…

D’une lente poussée, il s’enfonça sans peine dans l’hospitalier sillon. Les yeux fermés, prisant cette hardiesse, je goûtai pleinement aux lents allers-retours du piston qui coulissait sans jeu dans son manchon bien lubrifié. La belle mécanique s’emballa pour me transporter, évanescente dans des secousses échevelées, vers des contrées à peine explorées. Mon extensibilité nouvelle permit à mon cavalier de mener sa tonitruante dévotion à un rythme insensé.
Percée, fouillée, je criai sous les coups répétés qu’escortait la tapageuse complainte de nos corps ajustés. Je fus plusieurs fois au bord du bien-être final, dont semblait vouloir me priver mon vaillant chevalier en contrôlant son allure. Puis, dans un ultime assaut, il me donna enfin cette libération des sens qui m’embrasa pour me consumer en entier.
Philippe s’allongea calmement sur moi, s’extrayant de mon ventre ruisselant de plaisir. Il frotta doucement sa joue contre la mienne, me laissant reprendre lentement mon souffle et me glissa à l’oreille d’une voix alanguie :

— Tu as eu un bel orgasme mon bébé… Tu as aimé le refaire avec « tonton Felipe » ?

Évidemment que j’avais adoré ! Face à cette évidence, me mordant encore les lèvres sous l’effet de spasmes et au prix d’un effort démesuré, je ne parvins à exprimer ma reconnaissance que par un inaudible babillage renforcé d’un vague signe de tête. Pour me laisser récupérer pleinement, Philippe me libéra de son poids et se coucha à mon côté, la verge toujours tendue.
Couchés sur le dos, épuisés, nous nous installions dans l’alanguissement qui suit un effort intense. La main de Philippe se porta sur ma cuisse, remonta à l’écart de mon entrejambe jusqu’au sexe ouvert.

— Vraiment dommage que tu ne prennes pas la pilule, me dit-il.

Je ne répondis pas, jugeant également dommage de ne pouvoir profiter pleinement de la situation. Je songeai qu’il devait être plaisant de laisser un homme jouir sans retrait, mais quelle pouvait être la sensation que procure une éjaculation interne ?
Pour l’heure, le mystère demeurait entier.
Cette pensée reporta tout naturellement mon intérêt vers le bas-ventre de Philippe où son pénis commençait à rapetisser ; un bref câlin le redressa. Je m’approchai pour admirer de près cette énigme de la nature. Ma bouche s’humecta, il était si tentant ce petit bout de chose qui menait le monde.

— Tu n’as pas un petit creux ?

La question m’arracha de ma luxurieuse réflexion. J’avais faim, j’avais soif… d’un mets plus charnel.

— Viens, on va se faire un petit en-cas ! Café comme hier ?

Sans attendre mon assentiment, il se leva d’un bond ; je le suivis moins diligemment. Philippe était déjà en train de s’activer devant deux expressos bien crémeux lorsque je le rejoignis. Le voir nu dans cette pièce, le pénis presque à l’horizontale, me paraissait incongru. Répugnant à rester dans la même situation, je cherchai mes vêtements que j’avais négligemment laissés sur le sol du salon.
Après avoir doucement caressé Granite qui se prélassait paisiblement dans son panier, je m’empressai de remettre ma culotte et ma brassière quand Philippe arriva, portant les deux tasses sur un plateau ainsi que les incontournables biscuits.

— On peut aller sur la terrasse maintenant, le coin doit être plus à l’ombre.

La zone sous l’avancée de toit était partiellement ombragée et, malgré un petit souffle d’air chaud, offrait une place agréable pour savourer les boissons qui nous donnèrent un regain d’éveil.
Confortablement installés l’un contre l’autre dans les monticules de coussins, nous vîmes arriver Granite, baillant et s’étirant de tout son long. Il sauta sur l’un des fauteuils libres, et s’y vautra après avoir lâché un profond soupir.

— Il a l’air de s’ennuyer ton chien, déclara Philippe en me le désignant du menton.

Mon fidèle barbet dressa ses oreilles à l’écoute de son nom, étira une patte, bailla une nouvelle fois, et s’affala pour de bon.

— Il est habitué à faire de l’exercice, je l’emmènerai se défouler en soirée.
— À propos d’exercice, et si l’on se remettait aux nôtres ?

Me voyant scruter les alentours avec un regard affolé, Philippe voulut me rassurer :

— Ne t’inquiète pas, personne ne peut nous voir.

Enroulant un bras autour de mon cou, il se rapprocha, et m’embrassa. Son sexe sagement endormi entre ses jambes eut quelques frémissements, montrant un début d’érection. Sur le ton de la dérision, il me déclara :

— Dites-moi, jeune fille, j’ai cru voir que vous avez apprécié mon breuvage hier ?

J’éprouvai un certain trouble, une vague de chaleur me monta à la tête mais, malgré mon embarras, je parvins à lui confirmer cette marque de gourmandise. Sa friandise eut aussitôt un sursaut de vitalité, cependant je n’osai directement y porter mes lèvres.
Voyant le regard affamé que je portais sur sa manifeste envie d’être savouré, il osa rompre ce semblant d’hésitation qui laissait en suspens ma franche convoitise :

— Tu aimes sucer ?

Inanna

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