Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 5

— On va d’abord installer ton chien, j’ai retrouvé un panier qui devrait lui convenir, me dit-il en me guidant vers une porte qui donnait sur un petit débarras.

Il y prit une grande corbeille en osier aux rebords peu élevés contenant un plaid soigneusement plié.

— Tu crois qu’il se plaira là-dedans ? me demanda-t-il en la plaçant au sol et en y déposant délicatement mon chien.

Il me sembla inutile de répondre, Granite apporta immédiatement la réponse en s’y étalant de tout son long à peine installé. Philippe, rassuré et satisfait de cette situation, retourna à l’office. Caressant mon chien qui semblait ravi de sa nouvelle couchette, je l’entendais s’affairer dans la pièce. Il en ressortit avec un petit saladier à moitié rempli d’eau qu’il déposa au près du panier, et se dirigea vers la porte-fenêtre pour s’assurer de sa bonne fermeture.

— Chouchouté comme ça, il va vouloir revenir tout le temps !
— Ce n’est pas un problème, surtout s’il est accompagné de sa divine maîtresse, répliqua Philippe en m’étreignant.

Il ne lui fallut aucun effort pour retrouver mes lèvres et m’embrasser avec sa fougue habituelle. Puis il me reprit la main pour me guider vers le couloir qui menait à sa chambre. Arrivée dans la pièce, je le vis ouvrir une porte astucieusement dissimulée sur le mur recevant la tête de lit.

— Déshabille-toi là, si tu veux, me dit-il en me faisant pénétrer dans une salle de bain aux généreuses dimensions.

Tout en se débarrassant de son seul habit, il m’aida à me dévêtir, disposant soigneusement les vêtements sur un valet de chambre. Il me fit ensuite prendre place sous une douche à l’italienne que seule une cloison de verre séparait du reste de la pièce. Par l’action sur un simple levier, un rideau de pluie nous engloba aussitôt d’une douce tiédeur.

Nos corps nus étroitement enlacés sous le plaisant arrosage, Philippe se mit à me frictionner à l’aide d’un gel moussant. Il profita du prétexte du savonnage pour malaxer ma poitrine, s’attardant sur les petites pointes dressées, avant de me masser énergiquement le ventre. Je n’esquissai aucun geste de recul lorsqu’une main s’aventura plus bas, ouvrant mon entrecuisse pour lui en faciliter l’accès.

Se plaçant derrière moi, abusant du même artifice, il explora méticuleusement ma croupe, vérifiant sa fermeté avec les gestes aguerris d’un maquignon. Je le laissai me manier avec abnégation, appréciant d’être tripotée sous le contact de sa verge que je sentis durcir contre mes fesses.

M’obligeant à me pencher vers l’avant, accompagnant son geste d’un grognement sourd, il fit glisser un doigt dans la division de mon postérieur, taquinant le petit orifice qu’il sembla vouloir forcer, puis l’enfonça d’un coup dans l’entaille plus profonde qui en formait le prolongement. Son avancée m’occasionna une petite douleur, vite remplacée par l’agréable sensation de ses lents mouvements sur la paroi de mon vagin.

Me pâmant sous son toucher habile, excitée par la pression de sa raideur sur ma hanche, je m’évertuai à maintenir ma position devenue acrobatique. Mettant fin à son preste pelotage, il me permit de reprendre une respiration moins difficile sous l’incessant arrosage. Je me retournai alors face à lui, éberluée à la vue de la taille de son phallus bien tendu qui vint s’appuyer sur mon ventre.

S’apercevant de mon regard insistant, les mains sur les hanches, il se cambra vers l’arrière, faisant étalage de tout son appareil masculin. Puis, après avoir coupé le débit d’eau, il me demanda :

— Tu n’oses toujours pas toucher ?

Comme je restais sans voix, béate d’admiration, il insista :

— N’aie pas peur, elle ne va pas te mordre !

Il s’amusa à faire osciller son fier obélisque en se trémoussant. S’égayant avec moi de ce spectacle bien singulier, nous ne pûmes contenir une explosion de rires. Puis, toujours gesticulant, il fit prendre un mouvement de bas en haut à son pénis devenu plus flexible, et s’évertua à en tapoter la proéminence de mon mont de vénus.

Son petit délire apaisé, soudain très sérieux, il me prit une main et la porta sur sa verge ramollissante. Au contact de cette chair chaude au creux de ma paume, j’eus un début d’étourdissement. Enfin je touchais ce mystérieux organe, obsédant objet de mon sardanapalesque objectif.

Gardant ma prise, je m’abandonnais entre les bras de Philippe qui me porta jusqu’à sa couche où il me déposa avec toute la prévenance due à une reine. Consentant à laisser filer la douce chair entre mes doigts, je libérais mon galant complice qui, après s’être gentiment assuré que mon chien dormait paisiblement dans son panier, revint avec une serviette de plage qu’il déploya sous mon corps mouillé.

— Montre-moi ton chaton, j’ai envie de te sucer le berlingot ! déclara-t-il en m’écartant précautionneusement les cuisses.

Inanna

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