Inanna, vous transmet ce cinquième volet de son histoire érotique…
N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée
Chapitre 5 :Précieux interdit
Me retournant sans cesse dans mes draps défaits, je connus une nouvelle nuit passablement agitée. Sous l’action répétée d’un index brûlant, je cherchais à retrouver cette perception du pénis de Philippe sur mon bouton encore fébrile. Une phrase me revenait en antienne : « Je ne vais pas te pénétrer ! ». Cette fois, j’avais le recul nécessaire pour saisir pleinement le sens de ces quelques mots qui m’avaient à peine effleurée dans l’emportement de ma fureur. Je me remémorais sans cesse sa phrase, la réminiscence de son membre gonflé entre les lèvres de ma vulve prenait une toute autre saveur.
Nullement préoccupée par l’attrait de la chair avant sa rencontre, il m’avait déjà dévoilé de fabuleuses émotions. En réveillant ma libido, il m’avait permis d’apprécier les délices de la sexualité, mais je savais que nous ne les avions pas encore partagé tous. Cette petite perle blanche, furtivement perçue, était la trace manifeste de sa jouissance que je n’avais pas partagée. Mes désirs les plus brûlants n’étaient pas assouvis, me laissant un sentiment d’inachevé.
Je me rappelais confusément de m’être cambrée lorsque je m’étais retrouvée à califourchon sur son pénis. Je pris alors pleinement conscience que j’étais un être femelle, et qu’à cet instant j’avais instinctivement cherché à être prise par le sexe opposé. Mes doigts fouillant bruyamment ma vulve gorgée de suc, je m’imaginais sous le joug de mon amant, nos corps soudés dans un parfait assemblage.
Après avoir plongé mon corps alangui dans un bain apaisant, je retrouvais un peu de vigueur. Nue devant ma psyché, c’est avec un bonheur renouvelé que je contemplais mes formes nubiles. Avec fierté, je gonflais ma poitrine pour remonter les petits renflements de mes seins. Ce fin et court duvet doré qui ornait discrètement le haut de mon pubis ne pouvait rivaliser avec l’épaisse toison frisée d’où jaillissait le sexe harmonieux de Philippe. Mais j’étais convaincue que l’exposition directe de ma petite friandise lui permettait de rassasier plus facilement sa gourmandise.
M’admirant avec suffisance, je me sentais devenir femme. Mes mains parcourant sans pudeur chaque parcelle de ma peau réceptive, je prenais des poses lascives, recherchant avec audace les plus suggestives. Je m’imaginais à la place de Philippe, me demandant celles qui pouvaient le plus attiser sa concupiscence.
C’est donc avec une appétence accrue que je me retrouvais avec mon indissociable canidé qui me guida sans erreur, en tirant vigoureusement sur sa bride, dans les dédales du sentier qui mène subrepticement au « Château des délices ». Chemin faisant, je me remémorais ces attitudes qui, je l’espérais ardemment, plairaient à mon maître. Je désirais qu’il me convoite comme un objet à son entière disposition, me laissant à mon tour satisfaire mes tentations avec la même facilité.
Lorsque j’arrivais à l’angle de sa terrasse, je surpris Philippe en plein sommeil, allongé de tout son long sur l’une des banquettes, une jambe pendant dans le vide. Il était uniquement revêtu d’un slip de bain qui modelait l’attrayante petite éminence de son bas-ventre.