Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 6

Je m’ouvris peu à peu sous les petits coups de butoir qu’il me donnait avec délicatesse. Malgré toute la maestria de sa gestuelle, l’organe ne progressait guère entre mes lèvres distendues. Je m’arquai encore davantage, présentant instinctivement mon orifice dans un angle plus propice à la pénétration, ressentant l’avancée de l’aiguillon avec une relative quiétude qui contrastait étrangement avec l’excitation du moment.
Alors qu’une bonne partie de son sexe s’était déjà logée dans ma fente, il le ressortit entièrement pour s’amuser à frotter son gland décalotté sur mes tendres muqueuses. Après avoir agacé mon clitoris dégagé de sa gangue, il replongea sa verge dans ma vulve bouillonnante. Ses coups de reins se firent plus pressants, augmentant sa progression dans le couloir de mon intimité.
Un à-coup plus appuyé m’occasionna une sensation de brûlure, m’arrachant un petit cri.

— Je t’ai fait mal ? s’inquiéta Philippe.
— Juste un peu, mais continue, c’est trop bon.

Mes petits grognements de douleur furent très vite étouffés par la langue de Philippe qui s’aventura aussi plus loin entre mes lèvres horizontales. Les mouvements de son bassin se firent plus amples, le phallus devint plus cajoleur, sortant presque entièrement du fourreau et coulissant à nouveau avec dextérité dans la gaine parfaitement lubrifiée.
J’étais enfin accouplée à l’homme que je désirai tant. Un bien-être m’avait envahi au plus profond de mon ventre continuellement fouillé par le membre de Philippe que je regardai remuer dans le creux de ma motte gonflée de plaisir.
Ses gestes s’arrêtèrent, il s’extirpa de ma vulve, me montrant sa tige à l’extrémité rouge enduite de ma cyprine, et me demanda presque timidement :

— Tu veux bien te mettre à quatre-pattes ? Tu aimerais que l’on essaie la levrette ?

Je me plaçai aussitôt dans la position adéquate, tendant mes fesses à mon étalon pour qu’il me pourfende d’un coup bien ajusté. Appuyant d’une main sur mes reins, il me força à me cambrer et son organe frétillant se glissa dans l’ouverture offerte.
La novice que j’étais appréciait d’être un simple jouet entre les mains d’un homme exercé aux jeux de l’amour, et c’est avec une délectation toujours accrue que je le laissai me manœuvrer à sa guise. Les clapotis de nos sexes parfaitement emboîtés nous transportaient au comble de l’excitation.
Je dus me mordre les lèvres pour résister à la tentation de crier sous les doux glissements humides de sa chair ferme sur la paroi de mon vagin. À ce moment, me remémorant la fugace vision d’une jument montée par un étalon, je me sentis incroyablement femelle et me délectai de cette saillie que je souhaitais interminable ; j’aurais tant voulu être moi aussi débordante de la semence de mon mâle.

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Je me sentis incroyablement femelle…

Philippe s’arracha une nouvelle fois de mon ventre et, prenant ma croupe à pleines mains, glissa son visage dans le sillon de mon fondement. Sa langue lécha mon entrecuisse, furetant dans le moindre recoin de ma fente ouverte ; ses lèvres embrassèrent mes fesses avec une appétence qui me comblait.
Se glissant entre mes jambes, il me supplia :

— Pose ton chaton sur ma bouche, j’ai une folle envie de te le manger !

Le laissant s’allonger confortablement entre mes cuisses écartées, je me plaçai sur lui, lui présentant l’objet de son adoration pour une caresse buccale qui me transporta vite aux abords de la jouissance. Encore sous l’emprise de sa séance de papouilles bien ciblées, il se retira de sa position pour se replacer contre mes fesses. Son sexe ayant repris de la raideur se fraya un chemin dans ma vulve liquéfiée.
La pénétration fut plus rapide et plus profonde, soudainement mon corps tout entier fut victime de spasmes sous ses savants balancements de bassin. Au paroxysme de ma jouissance, je le sentis se retirer une nouvelle fois de mon ventre avec un bruit d’aspiration. Nous nous écroulâmes, collés l’un à l’autre, sur le lit douillet, son pénis toujours raide, et enduit de ma liqueur intime, logé dans le sillon transpirant de mes fesses.
Le souffle court, il me mâchouilla le lobe de l’oreille et me murmura :

— Alors, ma petite Justine, as-tu aimé sentir Philippe se glisser en toi ? Tu es presque une femme maintenant !

Encore alanguie sous l’emprise de ma voluptueuse satisfaction, je n’eus pas assez de force pour lui répondre distinctement, me contentant d’esquisser un vague signe d’approbation accompagné d’une languissante expiration.
Enfin, un peu de vigueur et de lucidité me revinrent pour lui faire remarquer :

— Mais toi, tu n’as pas eu de plaisir !
— Si… celui de te prendre, et c’était merveilleux !

Le retour d’une certaine lucidité aidant, l’envie de le voir jouir à son tour devint mon unique attrait et j’étais plus que jamais décidée à tout connaître des délices de son sexe. Aussi, je me risquais à lui soumettre mon brûlant désir :

— Tu veux bien encore couler sur moi, comme l’autre jour ?
— Justine rime vraiment avec coquine ! Tu voudrais encore avoir tes petites fesses décorées ?

Reprenant encore plus d’assurance, je lui confiais sans ambages :

— J’ai envie de voir…
— Voir ?
— Oui, j’ai envie de voir comment ça fait.
— Petite polissonne, tu veux vraiment voir mon « kiki » cracher sa semence ?

Les yeux pétillants de bonheur, j’acquiesçai pleinement en témoignant ma sincérité de vigoureux balancements de tête :

— Oui, j’aimerais voir comment ça fait pour un homme… et tout avoir sur moi.

Bien que la seconde partie de ma phrase fut cette fois exprimée sur un ton plus craintif, il fut visiblement abasourdi par tant de hardiesse et sembla quelque peu décontenancé devant mon insistance à recevoir sa jouissance. Puis, semblant admettre que ma demande était naturelle pour une fille cherchant à connaître les ravissements d’une sexualité pleinement assumée, il s’enquit :

— Comment ça ? Tu veux que je me masturbe sur toi ? Ou tu voudrais le faire toi même ?

Je n’avais nullement songé à cette dernière éventualité, mais elle était loin de me déplaire.

— Je ne sais pas si je saurais le faire !
— Je vais t’apprendre, tu vas voir que c’est facile, et j’avoue que dans ta main ce sera plus rapide et bien plus agréable… pour nous deux !

Je me laissai tenter par sa proposition qui, je l’avoue, m’excitait bien plus que je n’osai le montrer. Enfin, j’allais comprendre un peu mieux cette étrange mécanique du sexe masculin, et admirer de près ce moment privilégié et encore énigmatique de la jouissance d’un homme.

Inanna

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