Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 4

Les yeux écarquillés sur ce masque improvisé, mi-angoissée, mi-impatiente, j’attendais qu’il me dévoile enfin le secret bien gardé de cette zone saillante de son anatomie. Il ne semblait pas manifester le même empressement pour vouloir me montrer ce qui se cachait sous cet abri de fortune, s’amusant vraisemblablement à me faire languir devant ce mystère qui avait accaparé une bonne part de mes songes.

Le rythme du cœur légèrement emballé, j’attendais fébrilement, dans l’excitation qui précède le lever de rideau d’un spectacle très attendu. Ses mains, enfin, s’écartèrent lentement pour me révéler l’énigmatique source de la plus tangible marque de sa convoitise envers ma personne. Fièrement campé devant moi, les mains sur les hanches, il me laissa enfin admirer la beauté de son anatomie.

Je fus, au premier abord, surprise par la vision de cet appendice qui sortait comme par enchantement de son corps au bas de son ventre. L’organe mâle, bien qu’étant éloigné du « zizi » des petits garçons qu’il m’était arrivé de voir, n’avait pas cette ampleur que je m’étais plu à imaginer. Un renflement plus violacé sortait à l’extrémité de ce cylindre de chair. Une peau, qui devait pouvoir le recouvrir en temps normal, en était retroussée vers la base, laissant à découvert cette partie percée d’un petit orifice. Le petit sac joliment suspendu en arrière, juste à la jonction des jambes, était la source de vie. L’ensemble, plaisant à regarder, se balançait doucement au gré de ses légers mouvements. Bouche bée, je contemplai ce spectacle vivant dont je ne parvenais pas à détacher les yeux.

004

Bien loin du graphisme édulcoré de mes cours de biologie, la réalité me fit comprendre le mécanisme de ce sexe complémentaire du mien, cette tige érectile devait s’insérer dans l’ouverture qui caractérisait ma féminité pour y répandre ce liquide qui fertilise le ventre des femmes.

— Viens avec ton chien ! me dit-il aimablement.

Saisissant la main qu’il me tendait avec beaucoup de prévention, je me relevais sans peine, entourant avec prudence Granite sous mon bras libre. Il me guida au travers d’un couloir et m’invita à le suivre dans une autre pièce qui s’avéra être une chambre. De dimension modeste, elle contrastait avec l’immense séjour, un grand lit en occupait pratiquement tout l’espace. Philippe se dirigea vers la fenêtre pour en fermer les rideaux, m’exposant de jolies petites fesses aussi bronzées que le reste de son corps.

Dans la pénombre, j’observai ce lieu qui m’oppressait un peu, sans en comprendre véritablement la raison. Le mobilier, aux lignes très simples, était réduit au strict minimum, la fonctionnalité semblant être l’unique raison recherchée. La tête de lit s’encastrait légèrement en alcôve dans un ensemble composé d’étagères et de portes finement juxtaposées recouvrant tout un pan de mur. Des tiroirs suspendus sous des tablettes en saillies étaient symétriquement disposés de chaque côté de la zone de repos, faisant office de chevet. Dans cet univers très masculin, une atmosphère de calme et de sérénité se dégageait, en totale opposition avec un début d’égarement qui s’était emparé de moi.
Ce n’est que lorsque Philippe revint vers moi que je pris conscience de la singularité de la situation : il était nu comme un ver, son pénis – qui me paraissait s’être allongé – exposé comme une attraction, alors que j’étais encore vêtue. Fascinée par ce sexe d’homme, je résistai à la tentation de le toucher en caressant mon animal.

— Donne-moi ton chien, on va l’installer tranquillement dans un coin, comme ça on sera sûr qu’il ne pourra pas se sauver cette fois, me dit-il, appuyant ses dires par un clin d’œil complice, faisant référence à sa (fausse) fugue précédente.

M’enlevant Granite des bras, il l’allongea délicatement sur une descente de lit et le cajola un moment pour lui faire comprendre qu’il pouvait profiter pleinement du confort de ce moelleux tapis. Dans sa position accroupie, il m’offrait une pleine vue sur ses attributs mâles qui pendaient, libres de toute entrave, entre ses cuisses ouvertes. Je n’avais plus qu’un désir, qu’il m’autorise à palper ces organes que je n’osais ne serait-ce qu’effleurer sans sa demande.

Sa nudité, le lit, j’avais quelques difficultés à me sentir dans la réalité, tout concourrait à me faire croire que j’étais dans l’un de mes songes nocturnes. Dès cet instant, je n’eus plus aucune crainte et me languissais même d’attendre ce qui – j’en étais certaine – ne pouvait plus manquer d’arriver, et je me gardais bien de faire quoi que ce soit qui puisse à présent nuire à cet aboutissement.

Aussi, je fus très soulagée de le voir s’occuper enfin de moi. Se relevant calmement, toujours son mystérieux sourire aux lèvres, il commença à ôter mes vêtements un à un, avec une adresse toute particulière. Je me retrouvais très vite avec la culotte sur les chevilles, l’entrejambe en feu.
Me palpant la poitrine, il rechercha mes lèvres pour unir nos bouches. Cette fois, je sentis le chaud contact de son sexe contre mon aine, sans toutefois oser y porter la vision. Une de ses mains souleva ma brassière pour libérer mes seins, puis descendit au bas de mon abdomen qu’elle frôla avec douceur. D’une virevolte, elle empoigna le renflement de ma motte et entreprit une reconnaissance de ma fissure qui s’ouvrit sous ses caresses.

Inanna

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Panier