Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 4

Inanna, vous transmet ce quatrième chapitre de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 4 : Prodrome

Il me fut extrêmement difficile de trouver le sommeil la nuit suivante ! Encore sous l’agitation engendrée par les caresses que l’on m’avait prodiguées avec tant d’ardeur, j’étais loin d’avoir retrouvé toute ma sérénité. Ces touchers avaient créé une véritable révolution sur la perception de mon corps.

Avant cette mémorable expérience, il m’arrivait de me caresser lorsque je me retrouvais seule, au moment du coucher. Il ne s’agissait encore que d’effleurements, de petits jeux innocents d’une âme pubère qui s’extasie devant un téton érectile, du contact agréable d’un doigt sur le contour humide de la vulve. Ce n’était que simples amusements face à cette déferlante de sensations que m’avait fait découvrir Philippe.

Ce soir-là, face au grand miroir sur pied de ma chambre, je contemplais comme pour la première fois une morphologie qui m’était inconnue : la mienne. Admirant le reflet de ma nudité dans la psyché, je me complaisais à porter une attention particulièrement narcissique sur mon anatomie et lui trouvais une puissance érotique que je n’avais jamais perçue auparavant. Je m’extasiais d’admiration devant mes petits seins remontés aux creux de mes mains, de ce petit trait vertical qui partageait en deux le pubescent renflement fuyant entre mes jambes, là précisément où Philippe avait inséré si intimement sa langue.

Philippe ! La simple évocation de ce prénom m’apportait des pensées inavouables. Bien après m’être alitée, je ressentais encore clairement les trajectoires de ses mains exploratrices, de sa langue fouillant au plus profond de mon sillon.
Le souvenir fugace de sa fuite, au moment le plus intense de ses caresses, captivait mon attention. J’avais une vague idée de ce qu’elle pouvait signifier, mais je me chagrinais de ne pas en savoir la teneur précise. Peut-être me laisserait-il assister à cet aboutissement qu’il tenait à me cacher ? Voire y prendre part d’une manière plus active ?

Me remémorant sans cesse ces moments savoureusement partagés, je saisissais avec plus de précision qu’il connaissait tout de moi. Il m’avait vu nue, j’éprouvais l’envie légitime de parfaire sa connaissance à mon tour.

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Inanna

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