Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 21 Le Drageon

Inanna, vous transmet le 21ème volet de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 21 : Le drageon

Alors ? Elle t’a plu cette petite incursion dans le monde du dévergondage ? , murmura Gildas en se retirant avec lourdeur d’entre mes cuisses où il venait de jouir pour la seconde fois.
La nuit en était presque à son terme. Nous étions tous deux serrés l’un contre l’autre dans le lit où nous avions partagé nos ébats avec Claude qui, rassasié, avait rejoint sa chambre pour se glisser sans plus tarder dans un sommeil réparateur.
S’appesantissant à mon côté, Gildas abaissa délicatement le drap qui nous recouvrait pour nous découvrir jusqu’à mi-cuisses. Il caressa la ligne fuyante de mon pubis et me susurra :

— Tu n’oses pas l’avouer ? Tu sembles pourtant prendre un réel plaisir à ce genre de sortie, petite coquine.

Il m’était impossible de le nier tant ma ferveur pour ce genre d’amusement tournait à l’addiction. La découverte du sexe avec des inconnus me procurait cette forte sensation de braver bon nombres d’interdits. Prêtant nullement attention aux éphèbes de ma génération, je trouvais une certaine sérénité qu’auprès de corps plus matures qui savaient rassurer mes sourdes angoisses et anticiper mes pulsions. Mon appétence sexuelle était devenue telle qu’il m’était devenu impossible de concevoir l’érotisme comme un échange entre deux personnes de sexe opposé.
Je n’osais effectivement pas l’avouer, j’avais connu une excitation encore inégalée lors de cette escapade nocturne. Pire, je réalisais que je refusais d’accepter mon inclination pour le sexe « brut ».
Gildas engloba un sein qu’il se mit à malaxer au creux de sa paume. Le sommeil ne semblait pas avoir de prise sur lui et, fermant les yeux, je me laissais pétrir avec une délectation non feinte. Ma main glissa vers son bas ventre, rencontra le long sexe flasque reposant mollement sur une cuisse. Contenant un long gémissement, mes doigts se refermèrent sur la chair poisseuse encore ardente.

— Tu aimerais te faire prendre à nouveau, hein ?

Je ne pus contenir un rire. Ma main empoigna avec excès l’efficace ustensile de mon inconduite, trahissant ainsi l’exactitude de sa déclaration.

— Pour le moment, il ne faut pas rêver, tu m’as littéralement vidé, poursuivit-il. Mais, si tu le souhaites évidemment, on pourrait organiser d’autres soirées comme celle-ci. Quelque chose me dit que tu aimerais renouveler l’expérience. Pas vrai ?

L’idée était devenue bien loin de me choquer. Au contraire, je trouvais la circonstance favorable pour lui assurer mon attrait envers ces dévergondages. Je lui affirmais avec une retenue peu naturelle :

– Si tu veux !
— Si je veux ? Non, c’est uniquement si tu le souhaites toi !

Il appuya sur la dernière syllabe, me faisant bien comprendre que le choix n’incombait qu’à moi seule.
Puis, sur le ton de la confidence, il reprit :

— Je te mentirais en te disant que des types comme Claude ou moi sommes blasés du sexe. Pour ma part, après le décès de mon épouse, il s’est passé plus de dix ans avant que je ne m’intéresse à une autre femme. Mais la relation n’a pas perdurée, elle ne souhaitait pas plus que moi à changer ses habitudes, alors pour ce qui est de partager une vie commune… (Il soupira) Bref, je me suis très vite retrouvé à nouveau seul, comme un imbécile…
— Tu l’aimais ?
— Disons que j’appréciais beaucoup sa compagnie et elle semblait partager ce plaisir mais… voilà, c’est ainsi.
— Que veux-tu dire ?
— Ce n’était pas de l’amour au sens où on l’entend à un plus jeune âge, plutôt de l’amitié.
— Où était le problème alors ?
— Le problème ? Hum ! L’amitié… ça va un temps. Je pense que tu me comprends ?
— Tu aurais voulu partager plus avec elle ?

Il prit un instant de réflexion et, semblant désireux de se confier, continua à m’exposer ses états d’âme :

— Ma chère Justine, il y a une chose que tu dois savoir : un homme… tout au moins en ce qui me concerne, et j’ai la faiblesse de penser que nous sommes nombreux en ce cas, ne peut se satisfaire d’une relation platonique avec une femme désirable qu’un certain temps. La tentation de la chair, Justine ! Tentation qui m’a fait commettre un impair.
— Un impair ? Qu’est-ce qui ne lui a pas plu ?
— Hé oui, c’est bien pour ça que je me traite d’idiot. Comment appeler autrement un homme qui gâche une si belle relation avec une femme appétissante, certes, mais au final je me suis comporté comme un véritable goujat.

Il interrompit ses confidences. Malgré ma curiosité, je n’osais lui demander de m’instruire sur l’incident qui avait gâché leur liaison. Après une pause, il reprit la parole :

— Autant m’expliquer jusqu’au bout. Lors d’une balade à pied, nous nous sommes arrêtés pour admirer le paysage. À un moment, je l’admirais de dos… elle avait une belle silhouette. Je me suis rapproché d’elle… puis je l’ai enlacée. Nous avions encore peu échangé de caresses jusqu’alors, juste quelques effleurements, rien de plus. Elle ne semblait pas se refuser à mon contact. Et puis je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris… troublé par son parfum envoûtant ? perturbé par le contact de ses fesses ? Mes mains se sont refermées sur sa poitrine…
Alors que je me représentais la scène, il marqua une nouvelle pause. Ma menotte taquina malicieusement la tendre enveloppe de sa bourse et, comme la suite du croustillant récit ne venait pas, je l’interrogeai :
— Et alors ? Elle t’a giflé ?
— Et comment ! ricana-t-il. Elle a fait un demi-tour sur elle-même et m’a mis une baffe mémorable ! J’en ai gardé la trace de ses ongles plusieurs jours. Ensuite… plus rien, pas un traître mot, j’ai dû l’accompagner à la station de taxi la plus proche, elle n’a jamais ouvert la bouche.
— Tu l’avais rencontrée comment ?
— Comme toi, par l’intermédiaire d’une annonce sur un site de rencontres.
— Mais elle cherchait quoi au juste ?
— La véritable valeur de mes sentiments avant de s’engager plus loin, je présume. Mais je ne suis qu’un pauv’ couillon, j’ai tout fichu en l’air.
— Curieuse façon de réagir. Ce n’était pourtant pas bien méchant.
— Renseignement pris, elle sortait d’une seconde expérience désastreuse après un premier divorce. Alors, les hommes… c’était assez légitime de s’en méfier.
— Tu as des regrets ?
— Oui… et non ! Oui, parce que j’ai quand même mal agi. Sans vouloir minimiser ma faute, j’ai été trahi par ma nature impulsive, j’aurais dû pouvoir garder le contrôle de mes instincts. (Il émit un petit rire sarcastique) D’un autre côté, non… pas de regret. Je pense que de toute façon ça n’aurait pas « collé » entre nous.
— Qu’est-ce qui te faire dire ça ?
— Je ne sais pas trop, un peu trop collet monté pour moi je présume. Et puis, autant le dire franchement, je ne désire plus réellement m’intéresser à une femme.

Un désarroi me gagna. Je ne pus résister à lui transmettre mon trouble :

— Je suis pourtant là, moi. Je ne t’intéresse pas ?
— Pardon, je me suis mal exprimé. Avec toi c’est différent, j’ai joué carte sur table d’emblée et…
— Et c’est juste pour le sexe ?

Je me surpris moi-même à oser parler aussi ouvertement, il me semblait que c’était la première fois que je prononçais ce mot. Il n’esquiva nullement ma demande :

— C’est vrai, je ne désire plus à m’attacher à une personne, je cherche seulement à satisfaire mes envies de sexe. Désolé si je te déçois, mais je pense avoir été honnête à ce sujet ? De même pour mes deux camarades.
— Tu veux aussi parler de Charles ?
— C’est bien à lui que je fais référence même si, comme tu as pu le constater, il n’est pas franchement attiré par la nature féminine.
— C’est vrai qu’il est un peu… spécial.
— Tu n’es pas obligée de tout me révéler, mais il n’a jamais cherché à te bai… à te prendre ? J’ai bien vu que tu lui taquinais le bourgeon, mais il ne m’a pas semblé qu’il cherchait la voie royale !

Je me retins de dévoiler l’attrait bien singulier qu’avait montré Charles pour la semence déposée à l’ouverture de mon ventre.

— C’est vrai, à chaque fois il voulait juste que je lui fasse une fellation.

Je tentais aussi de minimiser l’étrangeté de nos intimes échanges en déclarant qu’il devait être d’une grande timidité et que la mensuration de son organe érectile pouvait lui occasionner un certain embarras devant ses deux amis.
Gildas n’apporta ni approbation, ni objection, à mes dires. Il se contenta de me tapoter une cuisse, et me demanda incidemment :

— Tu aimerais rencontrer d’autres hommes ?
— Pourquoi me demandes-tu ça ?
— Rapport à nos petits jeux futurs… tu sembles avoir de belles prédispositions, surtout pour l’art de la pipe. Je peux en témoigner personnellement, ta bouche est divine.

Je n’eus aucune réaction, la pensée soudainement distraite par la fictive saveur d’un organe masculin reposant sur ma langue. Mon silence dut l’induire en erreur.

— Ne sois pas offensée, ce genre de caresse est très prisée chez les hommes… et les femmes bonnes pratiquantes ne sont pas légions !

Je me chargeais de le détromper sur une éventuelle indignation, d’autant que le miroitement d’un nouvel exercice se faisait plus précis.

— Je ne suis pas vexée !
— Mais tu te refuses toujours à l’évidence !
— Quelle évidence ?
— Tu aimes le sexe, Justine ! Voila la vérité.
— Comme tout le monde… ni plus, ni moins.
— Non, non, ce n’est pas exactement comme ça que je vois la chose ! Tu ne sembles pas en prendre pleinement conscience, mais tu portes un amour immodéré pour les câlineries… ce qui n’est pas pour déplaire à un vieux pervers comme moi.
— Hé là ! Je ne te considère pas comme un pervers !
— Je plaisante ! Mais un vieux comme moi qui couche avec une jeunette, avoue qu’il y a de quoi se poser la question. Surtout que je t’entraîne dans des situations… cocasses.
— De toute façon, je suis largement majeure, je fais comme bon me semble !
— Justement, es-tu tentée par ma proposition ?
— Faut voir ! Dis-moi un peu plus sur ton idée.
— C’est simple, on organise un rendez-vous avec une bande d’hommes dans un coin discret, un peu à la manière de ce que tu as connu avec les routiers. Seulement, cette fois il faudra les satisfaire en groupe. Et pour pimenter un peu la chose, tu devras avoir les yeux bandés.

Je pouffai, la vision du défi avait de quoi m’égayer.
Un filet de lumière filtrant par la jointure des rideaux nous fit sortir de l’endormissement dans lequel nous avions plongé en pleine causerie. Un plaisant mélange d’effluve de café et de pain grillé nous pressa à sortir de notre torpeur.
Gildas regagna sa chambre. Je le retrouvai dans le couloir où il ajustait à la hâte un caleçon avant de gagner la cuisine où Claude prenait déjà son petit déjeuner. Pour ma part, j’avais tout aussi prestement enfilé un short et un chandail.

— Alors les tourtereaux, on a passé une bonne nuit ? Perso, j’ai dormi comme une souche, nous déclara-t-il entre deux bouchées. Désolé de ne pas vous avoir attendus, mais j’avais une faim de loup. Le café est encore chaud.

Il n’avait manifestement pas perdu son temps en nous attendant, des tasses et couverts étaient disposés aux places qui nous étaient préparées. Il affichait un air malicieux et lourd de sous-entendus envers son camarade qui se dirigea avec empressement vers la cafetière fumante.
Gildas, grattant son ventre gargouillant, me fit signe de m’asseoir. Je pris la place qui faisait face à son camarade qui s’intéressait plus que de raison à ses tartines grassement beurrées, mais son œil investigateur trahissait un examen minutieux de notre commune contenance. Il ne faisait aucun doute qu’il brûlait d’envie de connaître quelques détails croustillants sur la fin de notre nuit.
Il en fut pour ses frais. Gildas, bien trop préoccupé à nous servir, ne semblait nullement se rendre compte de l’insatisfaction de son partenaire. Pour ma part, j’observais Claude, sans oser croiser son regard.
La dernière bouchée avalée, l’estomac calé, il se releva de table d’un vigoureux mouvement de rein. Dans le geste, le fier emblème de sa masculinité nous révéla une reprise de vigueur en se déployant par l’ouverture mal ficelée de son pantalon de pyjama.

— Hé bien, en voilà une façon de saluer les gens dès l’aurore ! lança Gildas qui n’avait rien manqué du tableau.
— Désolé ! La gaule du matin, s’excusa faussement le trouble-fête en remisant paresseusement sa verdeur matinale.
— Ne me dis pas que tu ne l’as pas fait de manière explicite ? railla Gildas franchement rigolard.
— Ben non ! Je sais que c’est inconvenant au p’tit déj, mais j’ai encore de l’appétit et…
— Et tu aimerais l’apaiser avant de partir ?
— Tu dis bien !
— Justement, j’en ai un peu discuté avec Justine, elle n’est pas contre le fait que l’on poursuive son éducation.

Il me donna un léger coup de coude, voulant me faire réagir sur sa proposition.

— Qu’en penses-tu ?
— Je n’ai rien contre, mais j’imagine que vous avez déjà manigancé un plan ?
— Rien de précis, mais je lui ai soumis l’idée d’une petite sortie… particulière.
— Rien de nouveau alors ?
— Non, ce que je lui ai soumis, c’est d’organiser une rencontre avec des inconnus, du genre de celles qu’elle a déjà connues…
— Je n’en vois pas réellement l’intérêt, elle a déjà expérimenté ça. C’est vraiment ton désir Justine ?

Bien que n’étant pas réellement mienne, je lui confirmais cette déclaration. Voyant l’air incrédule de son compère, Gildas s’empressa d’apporter quelques éclaircissements :

— Tu as pu constater qu’elle adore se montrer et être manipulée. J’ai songé que l’on pourrait lui organiser un rendez-vous dans un coin tranquille où elle se laisserait aller en toute tranquillité à une nouvelle expérience : satisfaire un groupe d’hommes en ayant les yeux bandés.
— À propos de bander, j’ai toujours une petite gêne ! me destina ouvertement Claude en se massant délibérément le bourrelet qui distendait son pantalon.

Gildas me frotta le dos, puis se tournant vers moi, il m’adressa :

— Allez Justine, puisque tu vas devoir apprendre à te soumettre de plus en plus à notre volonté, autant commencer de suite la leçon.

Il se leva à son tour, écarta l’ouverture avant de son caleçon pour m’exhiber un placide pénis. Claude s’avança pour se placer sur mon côté libre, extirpa un sexe plus vaillant et me le plaça juste sous le nez en le manipulant comme s’il voulait tout arroser à la ronde.

— Viens me sucer sur le canapé, m’ordonna Gildas en me saisissant par une épaule pour m’obliger à le suivre.

Appâtée par ce double mets improvisé, je me relevais sans tergiverser, déjà acclimatée à un certain relâchement de ma réserve naturelle, et suivis docilement Gildas qui s’installa confortablement à l’une des extrémités du siège. Saisissant d’emblée la plaisante activité à laquelle on voulait me mener, je m’accroupis sur les deux places vacantes et me penchais sans tarder vers le membre déjà dressé tout en cambrant mes reins de façon éhontée pour que Claude puisse manœuvrer aisément.
C’est avec une perverse satisfaction que je le sentis baisser mon short d’un mouvement brusque jusqu’à mi-cuisses. D’une manière toute aussi rude, l’extrémité de sa tige durcie se frotta dans le sillon de ma motte, trouva l’ouverture du sexe et s’y engouffra d’un seul élan.
La vigueur de mes deux compères n’avait d’égale que mon désir de me laisser posséder par eux. Il ne me fallut peu de temps pour m’abreuver de la jouissance du premier, tandis que le second se vidait entre mes flancs.
Ayant apaisé tous trois notre ferveur matinale commune, je me laissais couler entre mes explosifs étalons. Me complaisant dans l’immoralité, la culotte mal ajustée, je passais ma langue à la commissure de mes lèvres pour me repaître encore du breuvage fraîchement déposé.
Claude releva mes jambes et écarta les bords de mon sexe ruisselant de deux doigts agiles. Puis, tout en contemplant la corolle qui se recollait lentement, il m’adressa :

— J’ai l’impression d’avoir retrouvé mes vingt ans avec toi. Mais il faut vraiment que l’on trouve d’autres personnes pour te contenter, pas vrai Gildas.
— Et comment ? Je commence à être sur les rotules. Tu es vraiment insatiable Justine !
— Je dirais même que c’est une « vraie bête de sexe » cette petite. Je sens que l’on va aller loin avec toi. Tu aimes vraiment la bite. Pas vrai ?

Bien qu’étant encore sous l’excitation, je restais d’un mutisme total. Mais je prenais conscience que cette dernière démonstration prouvait ma prédisposition aux rapports sans retenu. J’aimais de plus en plus m’exhiber ouvertement, être vue en pleine copulation, m’exposer ouvertement, laissant voir les traces de souillures laissées sur moi et en moi.
S’impatientant devant mon silence, Claude reprit :

— Tu aimes la bite ! Dis-le !

Comme je me contentais de lui envoyer un sourire accompagné d’une mimique grivoise, il me secoua gentiment en me saisissant un genou. Il insista par un geste plus équivoque, faisant glisser sa main sur ma vulve où il inséra son index tout entier.

— Dis-le vraiment, on veut t’entendre dire les mots.
— Dire quoi ?
— Dis-nous : j’aime la bite !

Je ne parvenais à me résoudre à prononcer un mot que je considérais comme ordurier. Il persista :

— On veut t’entendre le dire. Il faut que tu oses Justine ! Je sais que ça t’écorche sûrement les lèvres, mais tu dois nous le dire.

Me ramassant un peu plus en position fœtale, un doigt sur la bouche comme pour étouffer la sentence, la vile phrase fut dite :

— J’aime la bite.

Mes deux éducateurs s’esclaffèrent presque en cœur :

— À la bonne heure ! On va t’en trouver !

Inanna

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