Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 18 Observances

Inanna, vous transmet le 18ème volet de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 18 : Observances

 
Par comparaison avec mes réjouissances passées, mon premier challenge me paraissait ridiculement grotesque : je devais m’exhiber depuis l’intérieur de notre voiture lorsque nous doublerions des camions. L’idée me parut d’emblée peu attrayante, seule la perspective d’un échange plus excitant, surtout plus direct, avec un routier compatissant qui saurait assouvir ma convoitise, m’avait fait accepter.
Avant le départ, il m’avait été précisé que l’accès à ma personne se devrait d’être rapide et se faire avec facilité. Ce dernier point me confortait agréablement sur l’intention de mes accompagnateurs de ne pas se contenter de m’exposer à la vue des camionneurs. Aussi, mon sobre habillage consistait en des bas noirs, avec porte-jarretelles, encadrant une minuscule culotte de la même couleur sous une courte tunique.
En cette fin d’après-midi, nous étions à nouveau sur les routes et Claude, qui avait pris la conduite en main, étant l’instigateur de cette nouvelle forme d’« initiation », se devait d’en être également l’animateur. Gildas, encore plus dubitatif que moi, se tenait sagement à l’arrière du véhicule, tandis que j’avais pris la place du passager avant.
Pour le moment, ma seule certitude résidait dans mon accoutrement : une tenue dite « alléchante » m’avait été imposée pour l’étalage de mes charmes. Seule différence notable, pour accentuer ma confusion d’être exposée, je devais cette fois œuvrer sans bandeau sur les yeux.
À peine arrivés sur la nationale, Claude me donna ses directives :
« Dès que l’on voit un camion, je vais m’arranger pour le doubler quand il n’y aura plus personne qui nous suit. On pourra rester un peu à sa hauteur, arrange-toi pour lui montrer ta chatte. »
Par chance, en cette fin de semaine, les camions étaient assez nombreux à emprunter cet axe relativement fréquenté. Il ne nous fallut donc pas très longtemps pour en rattraper un ; Claude laissa les voitures suivantes nous dépasser.
« Baisse ta culotte ! Il faut vraiment qu’il puisse reluquer ta minette ! »
Me conformant sans réel enthousiasme à son instruction, je me retroussai suffisamment et fis glisser ma fine lingerie pour découvrir mon entrejambe. Claude se mit à remonter lentement la longue remorque du véhicule. Puis, arrivé à hauteur de la cabine, il calqua sa vitesse sur celle du camion, donnant ainsi la possibilité au chauffeur de profiter de l’exposition de la marque de ma féminité depuis sa position surélevée.
La respiration bloquée, je restai comme paralysée, n’osant affronter l’éventuel regard du routier. Notre voiture doubla le camion, Claude se rabattit sur la voie de droite, surveillant une possible réaction sur le rétroviseur intérieur.
« Bon, ben je crois que c’est loupé. »
Le chauffeur, concentré sur sa conduite, ne semblait pas avoir eu le moindre soupçon de ce qui pouvait se tramer dans notre voiture. Pas de coup de klaxon ou d’appel de phares qui auraient pu être la manifestation d’une certaine connivence.
«  On retente ! », rajouta Claude, qui ne semblait pas résigné à admettre l’échec de cette farce annoncée.
« Ce sera kif-kif », reprit Gildas, qui ne partageait nullement l’engouement de son complice.
« Mais si, tu vas voir qu’il y en aura un qui finira par remarquer que Justine lui montre sa chatte.
— Moi, je te dis qu’ils ne peuvent strictement rien voir depuis leur cabine. »
Claude pianota sur ma cuisse, et me conseilla :
« Recule ton siège, couche-toi un peu et pose tes pieds sur le tableau de bord pour lui donner une vue plongeante sur ton minou. »
Ce deuxième essai ne fut guère plus concluant. Le camionneur, bien qu’intrigué par notre ralentissement à sa hauteur, ne manifesta pas plus d’intérêt que le précédent.
« Bah, on aura au moins essayé, lâcha Claude dépité. On peut en tenter un autre ? Elle pourrait montrer ses nénés à la vitre, là au moins il sera certain de pouvoir profiter du spectacle.
— Arrête avec ça, ton plan a complètement foiré, avoue-le. Tu voudrais que je passe ma queue par la fenêtre aussi, tant qu’on y est ? »
Claude s’esclaffa et répondit :
« Méfie-toi, on pourrait tomber sur un routier gay, et tu devras aussi relever le challenge !
— Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! » répondit Gildas sur un ton mi-amusé, mi-offusqué.
Un troisième camion fut bientôt rejoint. La technique d’approche de mon quémandeur resta la même, seulement cette fois il se montra un peu plus exigeant à mon égard :
« Écarte bien les cuisses, et ouvre ta chatte avec les doigts, il faut vraiment qu’il puisse admirer le joli rose de ton intérieur. »
L’image était sympathique, mais largement insuffisante pour renforcer mon peu d’enthousiasme. Devenue insensible à l’image que je pouvais offrir, je me pliai sans contester à cette nouvelle tentative. À l’approche de la cabine surélevée, je m’affichai dans la position requise, les grandes lèvres de ma vulve soigneusement étirées, pour offrir une vision carnée de mon intimité.
Cette fois, le petit génie de la scoptophilie fut avec nous ! À peine avions nous dépassé le long véhicule qu’une sirène – qui n’était pas sans me rappeler le son d’une corne de brume – meugla à plusieurs reprises.

Bondissant de joie sur son siège, Claude exulta :
« Youpi ! Je vous l’avais bien dit que ça finirait par mordre. En voilà au moins un qui n’a pas ses yeux dans sa poche. »
Puis, se retournant vers Gildas, resté stoïque à l’arrière :
« On s’arrête à la prochaine aire ?
— Pour quoi faire ?
— Pour quoi faire ? En voilà une question ! Le type va sûrement vouloir nous suivre, tu ne crois pas ?
— Peut-être, mais qu’est-ce que ça change ?
— Qu’est-ce que ça change ? Tu ferais comment à sa place ? Tu ne crois pas qu’il a l’espoir de se faire ballonner la manche à air le mec, après avoir vu une nana qui lui montre sa chatte ? Un petit coup de baguette, ça ne se refuse pas, pas vrai Justine ? »
Paralysée par l’appréhension, je n’osai répliquer à cette interrogation qui avait le mérite d’être très explicite. Comme aucune réponse ne venait, Claude me jeta un coup d’œil et, devant mon manque de réaction, me prit la cuisse et s’inquiéta :
« Allez, ne fait pas la timorée, tu nous avais bien dit que tu étais démangée par la tentation de te faire un routier. »
Gildas s’offusqua de l’expression désobligeante de son ami et tenta de me réconforter :
« Tu sembles prendre plaisir à jouer la mère maquerelle, je te signale que Justine n’est pas ta pute !
— Ne prends pas la mouche, mais c’était bien convenu dans notre jeu, pas vrai Justine ? »
Effectivement, je ne pouvais le nier, notre accord avait été clair dès le départ. Dans le but d’être « éduquée », je devais me soumettre aux jeux érotiques de mes deux compères dont les principes avaient été fixés par consentement mutuel.
Ces règles, qui avaient le mérite d’être simples, stipulaient que j’avais l’obligation de me présenter nue (ou de me laisser dévêtir) devant (ou par) toute(s) personne(s) désignée(s) par mes partenaires. Ma seconde obligation était de satisfaire à toutes leurs exigences sexuelles, ainsi que celles des hommes et – éventuellement ! – femmes autorisés par eux.
Je ne pouvais donc me montrer offensée par la volonté de Claude de m’offrir à un inconnu… d’autant que cette conception d’une rencontre avec un camionneur était loin de me scandaliser !
« Justine ? Tu rêves ? »
En entendant mon prénom, je repris quelque peu le contrôle de mon intellect, mais insuffisamment pour saisir ce qui m’avait été demandé.
« Pardon ?
— Je te demandais si tu étais d’accord pour voir si notre conducteur des grands chemins va répondre à l’appel du sexe ? »
Voulant surtout rompre avec la monotonie de notre amusette peu réjouissante, je préférai me tourner vers cette offre bien plus jubilatoire. Mon acquiescement se fit donc en toute franchise :
« Je veux bien, mais je voudrais que tu trouves un coin assez tranquille pour le faire.
— Tu as la trouille ?
— C’est pas vraiment ça mais, pour une première fois, j’aimerais mieux avoir un peu de sécurité.
— Il est un peu loin, mais il nous suit toujours. Je vais faire en sorte qu’il nous voit sortir et tu l’accompagneras dans sa cabine… enfin, je suppose ! »
Claude ralentit sensiblement sa vitesse, laissant au camion la possibilité de nous garder facilement en point de mire. Un panneau nous annonça une aire à trois kilomètres, il nous fallut très peu de temps pour en parcourir la distance.
Claude prit soin de mettre son clignotant largement en avance pour signaler sa sortie à l’aire de repos mais, à notre stupéfaction – et à ma grande désillusion – le camion continua sa route, non sans nous avoir fait quelques appels de phare et fait retentir son avertisseur « corne de brume ».
Tous trois dépités par l’échec de notre plan, nous ne souhaitâmes pas nous attarder sur l’espace de stationnement. Notre sortie de la zone se fit donc aussi rapide que notre arrivée.
« Tant pis, pas si grave », déclara Claude d’un ton dépité qui ne faisait nullement illusion. Sans aucune discrétion, il se massa le bas-ventre au travers du pantalon et rajouta :
« Ça m’a sacrément excité cette histoire, je te mettrais bien un p’coup vite fait à l’orée d’un bois. »
Un indescriptible chatouillis s’insinua dans l’ouverture bien exposée de mon ventre, me faisant irrésistiblement onduler du bassin pour tenter d’en réduire l’effet. Effort vain qui n’échappa pas à la vigilance de mon chauffeur qui poursuivit :
« Pas toi Gildas ?
— Je te laisse profiter de l’aubaine, je verrai pour la suite… suivant mon inspiration. »
Puis, filant sur quelques kilomètres, Claude prit la première bretelle de sortie et roula encore au hasard, scrutant la moindre opportunité. Après quelques hésitations, il finit par jeter son dévolu sur un sentier ombragé qui semblait mener nulle part. La voiture s’y glissa au ralenti, tressautant sur la piste creusée par de larges ornières, m’obligeant à reprendre une position plus appropriée.
« Sûrement une voie agricole, on ne devrait pas être trop dérangé par le trafic par ici », remarqua Gildas qui semblait enfin trouver un regain d’intérêt à notre singulier périple.
Ayant stoppé la voiture sur une partie du chemin qui s’élargissait à la manière d’une clairière, Claude me signifia ses intentions en me désignant un endroit où la végétation était rase :
« Couche-toi dans l’herbe et laisse faire l’artiste !
— Woaw ! Quel vantard ! », railla Gildas qui ne semblait nullement vouloir profiter de la situation.
Sans attendre, je me glissai hors du véhicule et fis les quelques pas qui me séparaient de la zone du sacrifice. Je m’allongeai le plus confortablement possible sur la pelouse improvisée et, attendis stoïquement de recevoir l’estocade.
Claude sortit du véhicule pour me rejoindre, baissa son pantalon et son slip à mi-cuisses. Je ne pus réprimer un sourire en le voyant déambuler dans le pré, avec la pointe lisse et rose de son sexe qui dodelinait en pointant le ciel.
Nullement embarrassé par le ridicule de sa tenue, il se campa devant moi et, tout en entretenant sa raideur d’une main, m’aida à dégager une jambe de ma culotte pour présenter l’ope (note 1). Il s’agenouilla entre mes cuisses, écarta les lèvres de ma vulve de deux doigts experts et en vérifia l’humidité interne avant d’y engager son pénis bien raide d’une seule et vigoureuse impulsion bien ajustée.

Il engagea son pénis bien raide d’une seule impulsion
Il engagea son pénis bien raide d’une seule impulsion

« Mais c’est que tu mouilles, ça t’excite de te faire sauter en plein champ, pas vrai ? Tu entends le bruit de ta petite chatte ? Ça s’agite là-dedans. »
Il me besogna avec encore plus de vitalité que d’habitude, visiblement émoustillé de me prendre en extérieur. De mon côté, je n’y étais pas indifférente. Les filets d’air qui passaient sur mon entrejambe s’ajoutaient à ma fièvre de pouvoir être surprise à l’improviste en pleine copulation.
Mon plaisir grandissait sous les mouvements de la verge gonflée qui forait mes entrailles avec une vitalité qui ne faiblissait pas. Me retournant fugitivement vers la voiture, je vis Gildas qui fixait intensément nos ébats derrière la portière à la vitre baissée. Claude dut s’en apercevoir également, car il me murmura à l’oreille :
« Tourne tes fesses vers lui, qu’il nous voit bien emboîtés l’un dans l’autre. »
Je pivotai sur le dos pour présenter mes parties génitales dans le bon alignement. Claude m’accompagna dans mes mouvements, veillant à rester enfoncé, et me fit rapidement jouir par l’intime délice que me procurait la furieuse activité de son membre. Atteignant à son tour l’orgasme, il se retira lentement pour se répandre sur les parois de mon vagin lors de sa rétrogression.
Pantelante, je me relevai face aux deux hommes qui visaient mon entrecuisse avec la même avidité. Prenant la précaution de garder les jambes suffisamment écartées, je m’accroupis pour permettre le ruissellement de l’abondante émission dont Claude m’avait emplie, leur offrant l’alliciant spectacle d’une vulve juste après le coït.
Claude s’étant revêtu, avait déjà regagné sa place de conducteur. Par ma portière restée ouverte, il me regarda satisfaire ce petit besoin naturel qui me prenait invariablement après chaque copulation. Se retournant vers Gildas, il lui demanda :
« Toujours pas tenté par un p’tit coup vite fait ?
— Pas pour l’instant, mais c’était super excitant à regarder.
— Ha… c’est génial de baiser en pleine nature. »
Je remis mon cache-sexe avant de vouloir rejoindre ma place, lorsque Gildas me fit signe au travers de sa fenêtre :
« Viens près de moi Justine ! J’ai un petit problème : tu ne voudrais pas y remédier ? »
Je contournai la voiture, sachant déjà à quoi m’en tenir, et ouvris la portière pour prendre place auprès de celui qui sollicitait mes services. Il m’attendait, un sourire en coin, une main empoignant le renflement de son bas-ventre au travers du pantalon.
« Regarde dans quel état tu m’as mis ! »
Soulevant son bassin, Gildas dégrafa sa ceinture, fit glisser son blue-jean à mi-cuisses et extirpa habilement son sexe par l’ouverture de son boxer. Appâtée par la promesse d’un sapide entremets que j’affectionne plus que tout, il ne fallut pas me supplier pour m’agenouiller sur la banquette pour l’aspirer entre mes lèvres insatiables.
Toute à ma distraction de sentir le pénis gonfler et s’étirer sous les savants léchages et mes habiles succions, Claude n’arrêta pas de nous soumettre ses idées et commentaires. Affairée sur le membre turgescent, je l’entendis ressortir de la voiture et sentis sa main rabaisser ma culotte et se plaquer sur ma motte gonflée. Puis, écartant les hémisphères de mes fesses et les lèvres à peine refermées de ma vulve encore imbibée, il poursuivit son monologue :
« Miam, miam ! Tu sais que ce serait super de t’exhiber comme ça ? Agenouillée, la croupe visible, tu devrais attirer bien des convoitises… »
Absorbée par ma noble activité, je ne me laissai nullement distraire, m’appliquant à me chatouiller le palais avec la tête du membre distendu pour provoquer l’éruption libératrice. Discernant les prémices de l’orgasme, je me mis à agacer le gland de la pointe de la langue pour goûter le plaisir de me faire éclabousser lèvres et menton de jets tièdes et replongeai le pénis dans ma bouche pour me repaître de ses derniers filets de sève.
Mon ventre était également en émoi, l’idée insufflée ayant exalté ma libido. Je m’exaltais, me trémoussais, léchant mes doigts et m’abreuvant de ce philtre jaillissant en rêvant d’être prise sur le champ, retournée, partagée sous des corps entremêlés, pénétrée, gavée de sécrétion masculine…
Loin d’être rassasiée, je regardai Gildas remiser sa verge ramollie devenue trop inoffensive pour apaiser ma chair. Je m’extirpai du véhicule à reculons, obligeant mon peloteur à délaisser mes parties charnues. Je vis mon visage souillé dans le reflet de la vitre. Avec un doigt, je ramenai à ma bouche quelques grumeaux lactescents qui paraient ma face radieuse.
Pensive, l’esprit encore absorbé par l’image d’être exhibée suivant l’imagination de Claude, je sursautai en l’entendant parler près de moi :
« Qu’en penses-tu de mon idée Gildas ?
— Comment ça ?
— De l’obliger à montrer son beau postérieur à des inconnus, il est super bandant son popotin… surtout quand elle fait une fellation ! »
S’approchant, il coula une main dans ma culotte tombante et inséra quelques phalanges dans l’encoche évasée qu’elle recouvrait insuffisamment pour arguer :
« Hum ! Ne me dis surtout pas le contraire, je sens que tu voudrais prolonger notre excursion. »
Renonçant à me sonder davantage, après m’avoir donné ses doigts englués à nettoyer de la langue, il regagna son siège et m’ordonna :
« On y va, grimpe à l’arrière si tu veux… et remet bien ta couche, sinon tu vas me tacher le siège ! »
Tout juste installée, il manœuvra pour effectuer un demi-tour sur le lieu de notre libidineuse inconduite. Secoués par les cahots, nous rejoignîmes la route principale qui nous donna l’impression de rouler sur un tapis de velours.
Claude me dicta aussitôt ses intentions :
« Il faut que l’on arrive à t’offrir de belles bites bien juteuses, alors on va t’en trouver. Tu devras entièrement te soumettre à ce que l’on voudra de toi, c’est bien entendu ? »
N’ayant nulle intention de m’opposer à ce genre d’aventure, j’acceptai sa proposition sans protester. Indolente sur mon siège, je me laissai une nouvelle fois gouverner par celui qui m’avait pris sous sa coupe et décidé de me donner l’éducation qui ferait de moi la plus accomplie des libertines.

Note 1 : Emplacement réservé dans une maçonnerie pour recevoir l’extrémité d’une poutre ou d’un madrier d’échafaudage, plus communément appelé « trou de boulin ».

Inanna

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