Charles s’était couché de biais devant moi et, tenant son sexe entre les doigts, attendait que je lui pratique une cajolerie buccale pendant que je me faisais lutiner l’arrière-train. Je dégageai à nouveau le gland de son fourreau de chair plissée et me mis à l’aspirer avec ardeur. Sa nature d’angelot reprit rapidement des proportions plus humaines.
Un index s’agitait bruyamment dans mon vagin, écartant mes parois abondamment humidifiées. Prenant soin de ne pas relâcher le pénis de Charles, je compris que Claude cherchait à se placer sous mon ventre lorsqu’il me fit écarter les jambes afin de pouvoir y glisser sa tête.
Un moelleux contact se nicha au bas de ma motte, mordilla ma chair tendre et élastique, lécha avec avidité l’intérieur du sillon à la recherche de l’ouverture secrète. Puis, d’une pression lente, mais vigoureuse, sa langue s’enfonça dans l’orifice bien préparé pour y laper ma sève intime.
Je ne me souciais plus de ceux qui m’entouraient, profitant pleinement de cette double possession de mon corps. Consciente de m’abandonner à une totale immoralité, je goûtais ce moment avec une perversité croissante, ne recherchant plus que surabondance d’émotions fortes et de stupre.
Sous un soleil à la chaleur adoucie par une légère brise discontinue, assise cuisses bien ouvertes sur le visage d’un homme qui me fouillait profondément, je me grisais aux sons de nos divers débordements.
Agrippant fermement Charles par le gras des fesses, je le tétais avec une voracité devenue incontrôlée, lui arrachant quelques plaintes qui se mélangeaient à mes gémissements. Plus Claude plongeait sa remuante langue dans mon ventre, plus je suçais avec une avidité croissante la verge turgide qui se noyait dans ma bouche salivante et me laissait espérer une émission proche.
Lorsque Claude stimula mon clitoris, j’eus le plus violent orgasme encore jamais reçu. Respiration bloquée, me sentant devenir presque immatérielle par la montée de la jouissance qui envahissait tout mon bassin, je perçus au même instant un faible jet liquoreux sur mon palais. Un second s’épancha mollement sur ma langue ; Charles jouissait dans ma bouche, sensation confirmée par les convulsions de tout son bas-ventre au moment où il se libérait, garrotté entre mes lèvres. Son sperme était à l’image de son accessoire, peu abondant, mais d’une onctuosité subtilement sucrée que je sus apprécier.
Au moment où je déglutissais la doucereuse semence, Claude remua vivement son nez enfoui dans les replis de ma fente trempée avant d’en aspirer une nouvelle fois le suc. S’étant repu de ma mouille abondante, désireux de goûter au même plaisir que je venais de prodiguer à son ami, il me tapota le popotin avant de se dégager d’entre mes cuisses et vint me présenter son sexe bandé.
Sans m’attarder en politesse, je me précipitais sur le phallus raide comme un piquet et le glissais entre les commissures de ma bouche baveuse. Je sombrais dans une incontrôlable lubricité, présentant mon lubrique derrière d’une manière sans équivoque vers le seul mâle qui possédait encore la vigueur nécessaire à mon contentement.
La verge de Claude butant sur l’intérieur de ma joue, je vis Gildas s’approcher et s’agenouiller contre mon postérieur pour me palper fermement la motte. Écartant mes fesses sans ménagement, il frotta la tête de son sexe dans ma fente humide et il n’eut aucune peine à le rentrer dans l’ouverture béante. Me tenant fermement par les hanches, il se planta de plus en plus profondément, malmenant ma matrice à coups de reins répétés. Son ventre tapa de plus en plus fort, plus rapidement, rebondissant sur ma croupe.
Gildas mettait à profit ces secousses communiquées à mon corps pour remuer de concert entre mes lèvres horizontales. Accordant parfaitement leurs mouvements, ils me ballottèrent sur leurs rigides épieux. Embrochée par chaque extrémité, je ne pouvais que subir ce double assaut sans pouvoir rien maîtriser. J’éprouvais cependant un véritable délice d’être ainsi bestialement possédée, la bouche pleine du sexe qui m’empêchait de respirer suffisamment et étouffait mes petits cris de perdition.
Gildas se prit à me secouer avec une vigueur inattendue, écrasant ses opulents testicules sur mes muqueuses dépliées à chacune de ses viriles charges. Ses mains glissèrent sous mon ventre, remontèrent vers ma poitrine pour empoigner fermement mes seins, puis il s’enfonça d’un vigoureux coup de reins au plus profond de ma matrice pour y jouir en émettant quelques râles d’agonisant.
Il garda un moment sa position, me permettant de ressentir l’infime sensation de chaleur qui accompagnait les dilatations – parfaitement perceptibles, elles – de son pénis qui éjaculait en moi. Prenant bien soin de rester intimement soudé, son visage s’approcha de ma bouche tout aussi unie à la verge inactive de son ami ; il me mordilla le lobe d’une oreille.
Il se retira lentement, épuisé.
Je me gardais résolument de quitter la pose, que je voulais audacieusement obscène, pour qu’il puisse admirer sa liquoreuse souillure s’écouler de mon ventre assouvi. Reprenant ma fellation, je tentais de garder mon souffle pour recevoir une éjaculation buccale que je pressentais abondante. Lorgnant entre les ballantes éminences de mon buste, je devinais un cordon grumeleux pendu à ma faille béante auquel le soleil donnait des reflets nacrés.
La respiration de Claude se fit plus forte, il arqua son corps en arrière, me permettant d’engager ma bouche plus loin sur sa tige agitée d’irrépressibles soubresauts. Ne voulant pas la perdre, je la guidais plus précisément de mes doigts l’entourant en anneau. L’autre main enveloppa la bourse bien pleine également mieux présentée.
Plusieurs gémissements plaintifs accompagna la puissante projection de son sperme. Bloquant ma respiration, je recevais sans broncher l’épaisse émission de semence, me laissant calmement remplir la gorge de sa jouissance. La pression sur mes lèvres diminua. D’un ample et lent mouvement du bassin, il extirpa sa verge poisseuse.
Un fin cordon d’argent la reliait encore à ma bouche nourrie de liqueur séminale. J’avalai par petites gorgées le délectable don de son orgasme mélangé à ma salive. Devenue espiègle par l’apparence de la flasque quéquette qui ramollissait sous mes yeux, je dardai insidieusement la pointe de ma langue sur le gland sensible qui se recouvrait de son capuchon de chair et aspirai la délicate attache qui filait du méat bien ouvert.
Repue, alors que je retrouvais mes facultés, je ressentis une envie d’uriner. Je me dirigeai en trottinant vers les toilettes pour satisfaire ce petit besoin qui se faisant pressant. Le picotement de l’herbe, la fraîcheur du carrelage du sol sous la plante des pieds, augmentèrent ma sensation d’urgence. Me croyant seule à l’intérieur de la maison, je m’accroupissais directement sur le siège avec soulagement, portant toute ma curiosité entre mes jambes.
Une ombre me fit tressaillir. Je resserrais instinctivement les cuisses et bloquais l’écoulement de ma miction, lorsque je vis Charles dans l’encadrement de la porte. Il m’observait, hésitant, semblant chercher le pardon en m’adressant son plus désarmant sourire.
« Excuse-moi, je ressortais, et je ne savais pas que tu étais là »
, avança-t-il comme excuse pour tenter d’expliquer sa présence incongrue devant la porte restée grande ouverte.
Sur l’instant, je n’en crus pas un mot, et me rendis compte que je ne l’avais effectivement plus aperçu lorsque je me faisais agréablement lutiner après sa délicieuse offrande.
Après un rapide coup d’œil en direction du jardin, comme pour s’assurer que Gildas ou Claude ne pouvait se douter de notre inconvenante situation, il hasarda :
« Ils… ils t’ont… ils ont fait l’amour avec toi ? »
La question m’amusa plus qu’elle ne m’indisposa, aussi je répliquai du tac au tac sur un ton espiègle :
« Tu veux voir ? »
Pleine d’assurance, je me positionnai plus en avant sur la lunette et me présentais dans une attitude sans équivoque en écartant les cuisses, lui dévoilant ma nature dans toute sa crudité. Nullement stupéfait, il n’en détourna pas le regard et y fixa toute son attention.
Décollant les replis humides de ma vulve, j’en fis bailler l’ouverture, permettant au trop plein de la sève de vie fraîchement déposée de s’en écouler. En même temps, contrôlant le débit de ma vessie, je libérais le reste de mon urine qui se répandait chaudement par petits jets jusqu’au sillon de mes fesses.
Sans plus de pudeur, je me relevai, me secouai au-dessus de la lunette pour faire descendre le filet de semence mâle qui s’accrochait obstinément à l’ouverture dépliée de ma matrice, démontrant ainsi à mon fervent admirateur la vérité sur son intime questionnement. Je déroulai un ruban de papier hygiénique et, après l’avoir froissé en boule, me tamponnai soigneusement pour m’assécher correctement.
Au moment où je me retournai après avoir paisiblement rabattu le couvercle et tiré la chasse d’eau, je retrouvais Charles, sans réaction, comme prostré dans la même position. Je m’avançai vers lui, lorsque Gildas fit également son entrée dans le couloir. Il sembla marquer un léger étonnement en nous voyant face à face devant les toilettes dont l’immédiate utilisation était trahie par le ronflement de l’eau qui remplissait le réservoir.
« Tiens, vous êtes là ? »
Il s’approcha sans nous demander d’explication inutile, il n’y avait aucun doute qu’il se faisait une bonne idée de ce qui s’était tramé avec Charles dont le court pénis bien raide en dehors de sa gangue trahissait l’émoi de notre petit moment d’isolement.
L’agitation créée par la salacité de cet instant ne s’était également pas encore dissipée sur ma propre personne. La vue de ces hommes déambulant nus, leurs émoustillants appareillages si distinctifs pleinement exposés, ne pouvaient suffire à calmer l’emportement de ma nature.
Sans même m’en rendre compte, je me laissais guider vers le large canapé du salon, tripotant un zizi infantile d’une main, contrastant singulièrement avec le membre lourd que je soupesais de l’autre.
Alors que je m’agenouillai entre mes amants du jour, au moment même où je goûtai à ma douceur préférée, une voix égrillarde clama son impatience dans mon dos :
« Et moi ? On ne me laisse pas une petite place ? »
D’une manière tout aussi irréfléchie, je tendis mon derrière en guise de dédommagement au troisième larron qui sut immédiatement en tirer le meilleur usage.
La soirée, et la nuit, semblaient pleines de promesses…