Denis, après avoir allumé la lampe de bureau, s’étendit auprès de moi et guida ma main vers son bas-ventre. Au moelleux toucher d’une bourse généreuse, j’exprimai ma réjouissance par un long soupir langoureux. Puis, entourant fermement la tige qui les surmontait de mes doigts graciles, j’en entrepris une lente masturbation, prenant satisfaction à sentir la verge réagir sous ma caresse.
Au-dessus de moi, le visage en sueur, Serge se laissait emporter dans l’incandescence d’une longue privation. Voulant le sentir plonger encore plus profondément, je ceinturai ses fesses de mes jambes repliées, m’efforçant de donner plus d’ampleur à chacune de ses impulsions. Solidement retenu dans l’étau de mes cuisses, il s’agita de plus en plus vivement dans un bruit de ressac à la frontière de l’inconvenance.
Denis, le regard magnétisé sur notre bouillonnante copulation, avait acquit une raideur qui ne demandait plus qu’à être soulagée. Serge, dans un ultime transport, s’enfonça au plus profond de ma matrice. Aux multiples contractions sur les parois de mon vagin distendu, je compris qu’il se libérait de l’accumulation d’une longue disette.
À contrecœur, il se retira et libéra mollement la place, aussitôt occupée par son impatient comparse dont je vis les sourcils remonter, comme sous l’effet d’une surprise, lorsque son regard plongea à la jonction de mes jambes. Glissant ses mains sous mes fesses, il me souleva légèrement, écarta mes cuisses sans vergogne pour planter tout de go son épine d’un geste bien ajusté dans la corolle bien éclose.
Sous les secousses de sa vive empoignade, je savourai l’alternant contact de ses opulentes gonades sur la zone réceptive de mon périnée. Les yeux mi-clos, je devinais cependant la silhouette de Serge qui, idéalement placé à l’opposé du lit, ne devait rien perdre du lubrique spectacle offert par notre union.
Je lâchai de petits cris sous les coups de boutoir qui me pourfendaient. Mon effervescence, enrichie par les effluves de l’ancien locataire, eurent vite raison du nouvel occupant qui, profondément reconnaissant, me fit à son tour don d’une abondante jouissance.
Il resta longuement en moi, me mordillant la nuque et le lobe de l’oreille, jusqu’à ce que son pénis s’amenuisa pour retrouver sa taille de repos et quitte de lui-même le réceptacle saturé par la double possession.
Après un regard insistant sur ma vulve, il se laissa glisser auprès de moi, les bras en croix, épuisé. Également fourbue, je restai dans ma position : jambes repliées et les cuisses largement ouvertes. Un chatouillis s’insinua dans le sillon de mes fesses et je compris que c’était la sensation procurée par l’épanchement de ma trop riche récolte.
Denis m’arracha à ma pensée d’un léger coup de coude et me demanda :
— Elle te fait encore envie ?
Devant mon air ahuri, il crut bon de préciser :
— Sa queue ! Tu aimerais la sucer ? Il vient de tirer son coup, mais je pense qu’il a les burnes encore pleines de foutre…
Puis, s’adressant à son comparse qui semblait plongé dans la contemplation de mon entrejambe inondé de liqueur séminale :
— Pas vrai Serge ? Une bonne pipe avant de partir, ça te tente ? Justine est experte en fellation. Sa bouche te fera connaître le paradis.
Timidement, l’intéressé s’approcha, presque honteux de son petit appendice recroquevillé qui avait beaucoup perdu de sa superbe. Je m’assis au bord du lit, portant mon visage vers le membre désuet, résistant à l’envi de tourmenter ce burlesque hochet dont la tête vermillon sortait à moitié de son pédicule ratatiné.
L’organe déficient, par un heureux concours de circonstances, se trouva être à hauteur exacte de ma bouche insatiable. Soupesant sa double pendeloque, j’aspirai l’indolent pendentif et entrepris de lui redonner une vitalité ithyphallique. Suçant longuement l’outil de la génération avec toute ma jeune science, je ne parvenais cependant pas à m’en nourrir. Ayant pourtant retrouvé une rigidité honorable pour son usage le plus noble, le bel ustensile refusait absolument de me donner son ferment.
Denis s’était levé et, debout près de son ami, me regardait, amusé et admiratif, lui prodiguer ma caresse buccale. Il rompit le charme de ma céleste gâterie en annonçant sans ambages :
— Justine, tu as ta petite moule qui dégouline sur le couvre-lit.
Décontenancée par le propos quelque peu acerbe, je libérai ma bouche de son contenu, et me penchai en avant pour vérifier l’exacte vérité de mon méfait. Mon sexe m’offrit la vision crue d’un trou baillant d’où s’écoulait un liquide visqueux chargé de grumeaux blanchâtres se répandant en flaque sous mes fesses.
Par réflexe, je me relevai d’un bond et détalai en direction de la salle de bain, une main calée entre les jambes pour éviter tout autre malencontreux éparpillement. Assise sur le siège des toilettes, j’entendis quelques gloussements de la part de mes assaillants, visiblement égayés par l’incident.
Nullement offensée, voire satisfaite de m’exhiber ainsi, j’intériorisai le même amusement sur mon trône lorsque Denis se montra dans l’encadrement de la porte restée ouverte.
— On peut regarder ? me demanda-t-il, avec un petit sourire en coin.
Un sentiment de gêne n’ayant plus lieu d’être, il ne me venait même plus à l’idée de refuser. Aussi, résignée, j’indiquai mon approbation d’un haussement d’épaule. Denis, faisant un geste de la main pour encourager son comparse à le suivre, s’avança dans la pièce et s’accroupit face à moi. Serge, montrant une attitude plus réservée, se contenta de se tenir à mi-chemin.
Denis m’écarta les genoux, scruta mon entaille qui gouttait avec avidité et voulut me consoler de ce petit désagrément causé par l’abondance de leurs éruptions :
— Désolé ma chère Justine, mais on a vraiment pas mal de retard à combler. Pas vrai Serge ? Tiens rapproche-toi, elle va finir sa fellation.
Serge se rapprocha, je l’attirai vers moi en le tenant par le pénis redevenu mou. Puis, consultant l’heure sur sa montre et voyant ma difficulté à aboutir, Denis se manifesta à nouveau :
— Je ne veux pas te brusquer… mais il faudrait faire fissa !
Le protagoniste encore plus décontenancé, sembla définitivement perdre pied.
— Finis-toi à la main ou baise, mais fais vite.
Devinant le profond désarroi dans lequel l’ordre formel avait plongé mon « patient », j’entrepris moi-même de réamorcer manuellement la fragile mécanique. J’agitai de mon mieux la hampe dont la chaleur trahissait une forte activité interne. Pressé par le temps, et le désir de se libérer au plus vite de ces pressions cumulées, Serge empoigna son sexe et se mit à se masturber avec une frénésie d’adolescent.
Denis, toujours spectateur, regarda jusqu’au bout son camarade se satisfaire par lui-même, se contentant de me maintenir le visage au plus près de son sexe. Fixant avec intérêt la petite fente du méat, je vis une gerbe encore fournie m’asperger le visage. Prenant le gland tourmenté entre mes lèvres, Serge me laissa en aspirer les dernières gouttes.
Les deux hommes me laissèrent enfin seule. J’en profitai pour satisfaire une petite envie bien féminine après de tels traitements. Lorsque je les rejoignis, Serge s’était déjà revêtu et m’attendait pour me souhaiter le bonsoir. Devant mon visage qui devait porter la trace de sa souillure, il hésita encore entre la poignée de main et la bise sur la joue, il opta pour la seconde et, après une dernière accolade à son ami qui éteignait la lampe de bureau, s’engouffra dans la nuit noire en relevant le col de son blouson.
— Nous voilà seuls, ma chère Justine. Je t’avais bien dit que c’était un grand timide le Serge. J’aimerais bien remettre le couvert, mais je vais faire un petit somme avant.
J’avais la même envie de sommeil. Avec empressement, sans défaire les draps ni la moindre considération envers la tache humide, nos corps alanguis trouvèrent un refuge récupérateur dans la chaleur de la nuit.


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