Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 12

— Installe-toi, Justine ! Veux-tu un petit café ?
— Non, merci, je n’en prends jamais le soir.

Devinant mon désarroi, il voulut plaisanter :

— Au moins, il ne pleut pas aujourd’hui. As-tu passé une bonne journée ?
— Bof, couci-couça…
— Pas plus que ça ?

Je ne pris nullement la peine de répondre, mais il lut mon inquiétude sur mon visage.

— Tu m’as l’air tendue, n’aie aucune crainte, mon ami n’est guère plus méchant que moi. Au contraire, il est plutôt timide… surtout avec les femmes.

Il se porta à ma hauteur, m’aida galamment à enlever mon manteau qu’il fixa à l’une des patères murales, se débarrassa également de sa veste qu’il jeta plus négligemment sur la couche après en avoir extirpé un téléphone portable de l’une des poches.

— Il ne devrait plus trop tarder. Il est souvent en déplacement et m’a prévenu qu’il serait en retard.

Il déplaça une chaise glissée sous un massif panneau de bois qui s’étendait généreusement devant la large fenêtre, installation qui n’était pas sans rappeler celle de ma propre chambre. Faisant également office de bureau, il supportait un petit téléviseur, un luminaire au style résolument futuriste, ainsi que l’incontournable percolateur.
S’asseyant, il me tendit la main :

— Approche ! Autant attendre tranquillement.

Légèrement tremblante, je m’approchai, sachant que j’allais vivre les prémices d’une soirée qui s’annonçait mémorable.

— Alors, voyons voir, as-tu remis cette charmante petite culotte transparente ?

Ne voulant pas attendre ma réponse, il releva ma jupe et émit un sifflement admiratif en découvrant le petit sous-vêtement qui moulait à la perfection le renflement de ma motte.

— Hé ben ! Il ne va pas regretter le voyage le Serge, c’est mignon tout plein !

Sa main caressa le doux tissu, son index s’attardant particulièrement à l’endroit de la coupure médiane qui semblait l’aspirer. D’une dextre conquérante il fit bailler le mince vêtement par la ceinture et se pencha au-dessus de la vision offerte.

— Hum, fit-il, émettant un petit claquement de langue en contemplant l’intérieur de ma culotte. Tu as vraiment une belle chatte, toute lisse, Serge saura apprécier. Tu me fais déjà bander !

Il accompagna sa remarque en empoignant son bas-ventre, me révélant un renflement qui manifestement résultait de sa dernière vision.

— Tu veux bien me sucer un peu en attendant Serge ? Je garde le portable à portée de main, au cas où il appelle.

Il se releva et ouvrit sa braguette d’où il extirpa les éléments de sa virilité. Agenouillée devant lui, je pris en bouche la hampe gonflée par l’afflux de sang et la fis coulisser dans le resserrement de mes lèvres appâtées par un alléchant breuvage.
L’appel attendu vibra alors que je suçotais avec ferveur son gland décalotté d’où suintait déjà un écoulement d’une saveur finement salée.

— Salut Serge !… oui, oui, elle est là… ouch ! t’es où ?… continu tout droit, deuxième rond-point à droite, puis encore à droite et c’est tout au bout de la rue… ouch ! devine ?… elle me tète… hum… chambre 106… dépêche-toi, gare-toi tout au fond du parking, tu reconnaîtras ma caisse… oui, tu passes par l’arrière, on t’attend avec impatience.

Bien que ne prêtant qu’une attention secondaire au monologue de mon approvisionneur en friandise, je fus admirative de sa maîtrise alors que je croquais ma mignardise. Il me la retira subitement de la bouche pour se placer face à la fenêtre.

— Serge devrait être là dans cinq minutes, je vais surveiller son arrivée.

Tout en tripotant sa tumescence bien exposée, il scruta l’extérieur dans l’attente de son ami. Frustrée et impatiente à son côté, il fallut attendre une poignée de minutes pour que je distingue une silhouette masculine au travers des rideaux. Denis, ne lui laissa pas le temps de manifester sa présence.
Masqué par la porte entrouverte, il accueillit son ami en le saluant au passage d’une tape amicale sur l’épaule. L’homme, de grande taille, le crâne légèrement dégarni, entra dans la pièce et me tendit la main, hésita, puis approcha son visage pour me baiser la joue.
Derrière lui, Denis referma précautionneusement les portes, tira les doubles-rideaux et s’assura qu’ils occultaient parfaitement, puis se retourna vers son camarade pour faire les présentations :

— Serge, je te présente donc Justine. Comme tu vois, je ne t’avais pas menti en te disant qu’elle est plutôt bien faite de sa personne.

Le visiteur, croyant halluciner à la vision du vibrant objet qui sortait par l’ouverture du pantalon, perdit un peu de sa contenance et bafouilla :

— Je vois… hum… donc… c’est toujours d’accord pour… euh…
— Et comment ! Ne prends donc pas cet air embarrassé, fais connaissance avec la demoiselle.

Exhibant fièrement son sexe qui ne cachait pas sa joie, il s’approcha de moi et, sans rencontrer la moindre opposition, releva ma jupe au-dessus de mon nombril de sa main libre.

Inanna

1 réflexion sur “Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 12”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *