Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 11

Puis reprenant sa conduite à deux mains, préférable sur cette chaussée désormais détrempée, il m’assura :

— Finalement cette pluie va devenir notre alliée, je t’emmène aux abords d’un petit stade, c’est à l’écart des passages en dehors des heures d’utilisation… et avec ce temps pourri, je serais étonné qu’il y ait du monde dans le coin ! De plus, comme on pourra voir tout ce qui arrive bien à l’avance, ça ne devrait pas nous poser de problème.
— Très bien, je te fais confiance, je ne connais pas du tout par ici.

Nous avancions sous une pluie de plus en plus battante, la vision de la route en devenait même difficile, d’autant qu’une légère buée commençait à recouvrir les vitres de l’intérieur. Comme s’il avait deviné ma pensée, il mit la ventilation en route, le pare-brise retrouva vite une transparence virginale.

— Nous y sommes enfin ! me dit-il en actionnant le clignotant.

Effectivement, au moment où il sortait de l’axe principal pour s’engager à vitesse réduite sur une route devenue étroite, je pus voir sur ma droite ce qui pouvait ressembler à un complexe sportif : mains courantes blanches, poteaux d’éclairages…

— Voila le parking, on va s’installer au fond, on ne devrait pas être gênés par les autochtones, non ? me dit-il en manœuvrant pour positionner sa voiture face à l’entrée.

Les battements de mon cœur s’étaient accélérés, ma gorge se noua au point que je ne pus lui répondre. J’étais parvenue à ce moment tant souhaité, et que maintenant je redoutais. J’eus du mal à comprimer un soupir, tiraillée par mes réflexions internes. Mais le temps n’était plus à la méditation…
Sur le toit de la voiture à l’arrêt, le bruit des gouttes de pluies nous fit prendre conscience de l’ampleur de l’averse. Nous scrutions ensemble les alentours, la visibilité semblait encore plus réduite, d’autant que la buée envahissait à nouveau les vitres. Sur la route, pourtant toute proche, la silhouette d’un véhicule fut à peine discernable, tout juste identifiable par la lumière de ses phares.

— Tu disais que nous serions tranquilles par ici, tu as raison au-delà de mes espérances !
— Effectivement, me répondit-il, l’endroit risque d’être désert pendant un bon moment, voilà qui arrange plutôt nos affaires, non ? Alors, ai-je mérité le droit de savoir ce qui se cache sous cette petite jupe ? J’avoue que mon désir d’explorer ta charmante anatomie me hante depuis que tu m’as confirmé ton intention de me rencontrer.
— Je crois que oui, mais avant je voudrais me mettre un peu à l’aise, dis-je en retirant ma ceinture de sécurité ! J’enlève mon manteau, rajoutais-je d’un air faussement assuré, pour tenter de me donner un peu de contenance.
— Tu as raison, je fais de même, car avec les vitres fermées la température va vite monter, m’assura-t-il en m’adressant un petit clin d’œil de connivence.

Débarrassée de mon effet le plus encombrant, plus libre de mes mouvements, je me plaçais plus en avant sur mon siège et le poussais dans sa position la plus reculée. Glissant mes fesses vers le rebord du fauteuil, je me positionnais face à lui, jambe gauche repliée, le dos en appui sur la portière. Dans le mouvement ma jupe remonta et, la posture m’obligeant à garder les cuisses légèrement ouvertes, j’offrais à sa concupiscence un accès facile à l’objet de toute sa convoitise.
Sans plus attendre, il caressa avec délicatesse mon genou d’une dextre mal assurée. Puis, après avoir contourné le modelé du mollet, il remonta en frôlant du bout des doigts l’intérieur de la cuisse. Me livrant toute entière à ce contact, je sentis une onde de désir se propager jusqu’aux tréfonds de mon ventre. Les pointes de mes seins s’étaient durcies sur ma poitrine haletante. Guettant ma réaction, il écarta les pans de ma jupe qu’il remonta à hauteur de mon pubis.

— Hum ! Mais il est presque transparent ce petit « cache foufoune », me dit-il, alors que son visage prenait une teinte écarlate.

S’enhardissant toujours plus, encouragé par mon total abandon, il palpa le renflement de ma motte au travers du mince vêtement, s’attardant au creux du sillon voué à l’hyménée.
Les yeux mi-clos, je cédais à ses attouchements toujours plus précis. Je sentis un doigt fureteur s’immiscer par l’entrebâillement du fragile rempart de mon sous-vêtement à la recherche du repli secret de ma féminité.
Voyant sa difficulté pour accéder à mon temple des plaisirs, je soulevais mon bassin pour lui permettre de retirer cet accessoire devenu superflu. Comprenant mon geste, il baissa ma culotte à mi-cuisses, attardant son regard sur mon ventre qu’il caressa d’une main délicate.
Puis, relevant mes jambes, il fit lentement glisser l’attrayante parure jusqu’à m’en délivrer totalement. Me tenant toujours les gambettes en l’air, il profita de la situation, sans que je n’y oppose aucune contrainte, pour palper ma vulve rebondie et le sillon de mes fesses. Tout en le voyant humer les effluences de mes dentelles, je sentis un doigt inquisiteur s’introduire dans ma fente qui s’humidifiait déjà.

— Hum ! Tu mouilles ! fit-il, en observant ce qui m’était comme une évidence. J’ai envie de la manger ta petite chatte !

Visiblement enivré par mes exhalaisons intimes, il ouvrit le compas de mes jambes et s’y glissa avec délectation. La position n’étant guère idéale pour ce genre de volupté, il me demanda :

— Tu ne voudrais pas changer de position ? J’ai vraiment envie de te titiller le clito !

J’obtempérais sur l’instant, et me retrouvais agenouillée, la jupe remontée sur les reins, lui présentant ma croupe dans toute sa crudité. Ce faisant, nous eûmes le temps d’observer brièvement les alentours.
Entièrement accaparés par nos grivoiseries, nous n’avions plus porté la moindre attention à ce qui nous entourait. La pluie avait redoublé en intensité, et comme pour nous enlever toute inquiétude, un flash zébra le ciel, bientôt suivi de quelques autres moins lumineux ; le tout accompagné du fracas caractéristique d’un violent orage.
Rassurés sur notre isolement au milieu de cette bourrasque, nous reportions notre intérêt sur la tempête qui se profilait aussi dans notre intérieur feutré. Bien que dans une position guère confortable, je me pâmais déjà sous l’introduction d’une langue agile qui fouillait mes replis intimes et aspirait mon bourgeon turgescent avec une gourmandise accrue.
L’organe buccal fouraillait mon entrejambe, dardant mes trous jumeaux à tour de rôle. Passant ses mains sous mon buste, il remonta mon pull-over, libérant ma gorge de son carcan à bretelles pour pétrir mes seins aux creux de ses mains tièdes.
Augmentée par l’excitation du lieu, la stimulation atteignit bien vite son apogée, me faisant la victime consentante de sa lubricité. La jouissance me fit perdre mon fragile équilibre, ma tête porta contre l’accoudoir de la portière, ce qui nous amena encore plus à nous amuser de la situation.
Me remettant avec difficulté dans la position assise, le souffle court, je ne prenais même pas la peine de me réajuster. Lui aussi avait rejoint son siège, et déboutonnant sa ceinture, il me dit :

— Tu m’as dit aimer les fellations, alors montre-moi vite ce que tu sais faire ! Je bande comme un âne en rut là-dessous !

Dans l’attente de ce plaisir à venir, je me pourléchais les babines en le voyant baisser son pantalon. Son caleçon, distendu par une forte érection, glissa sans plus tarder au niveau de ses chevilles. Inclinant le dossier de son fauteuil, il me demanda :

— Elle t’inspire ma queue ?

Inanna

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