Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 17 Attraits et hésitations

Inanna, vous transmet le 17ème volet de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 17 : Attraits et hésitations

 

Mi-amusée, mi-perplexe, je quittai la pièce avec un certain empressement, le laissant fredonner ce qui n’était pour moi qu’une sibylline ritournelle. Ayant regagné le couloir, je ne savais déjà plus quelle attitude adopter : rejoindre Gildas et Claude, ou regagner directement ma chambre pour me préparer pour la nuit ? Trouvant cette dernière solution quelque peu cavalière, j’optai pour retrouver les deux compères que j’entendais plaisanter dans le salon. Ayant perdu de ma contenance, je longeai le corridor de mes pas entravés par l’intérieur de mes cuisses gluantes et mes fesses collantes.
Passant devant la porte des toilettes ouverte, je m’assis calmement sur le siège après en avoir maladroitement relevé la lunette. La tête reposée sur les mains, pensive, je tentais de reprendre le contrôle de mes idées. Je devinai l’épaisse silhouette de Charles, plus que je ne la vis, passer devant moi. À ce moment, respirant profondément pour m’aider à chasser les quelques larmes impromptues qui voilèrent ma vision, je me sentis pleinement désorientée. Pour la première fois, l’inquiétude me gagnait.
Après quelques minutes passées sur le trône d’aisance, où je ne parvins à me libérer que de quelques gouttes d’urine, contrite, je pris la résolution de prendre une douche. Sous l’effet revitalisant de la douce chaleur de la nuée d’eau, mes mains caressantes me débarrassèrent de mes impuretés, éloignant au même rythme mes turpitudes. Pimpante, je passai dans ma chambre pour revêtir une brassière ainsi qu’une culotte aussi inconvenante que mes nouvelles pensées et c’est avec un audacieux allant que je retournai auprès du surprenant trio.
La pénombre et la fraîcheur du soir avait pris place dans la demeure. Les trois hommes, qui avaient également revêtus leurs habits de nuit, semblaient en grande discussion. Ils se turent à mon arrivée et leur attention se porta de manière soutenue sur ma tenue minimaliste qui, je le savais pertinemment, me donnait une apparence bien plus égrillarde que si j’étais nue.
Gildas s’avança en ma direction. Me saisissant par une main, il me fit exécuter un tour sur moi-même, effleurant de sa paume libre les rondeurs de mon provocant popotin. Me plaçant face à ses deux amis, il baissa son regard concupiscent sur mon micro-shorty dont la couture centrale me mettait admirablement en valeur et semblait avoir régénéré sa libido, j’en avais pour preuve l’intumescence sous le tissu de son pantalon de pyjama.

« Hum… c’est vraiment mignon tout plein. Vous ne trouvez pas ? » se plut-il à prendre à témoin la petite assistance médusée.

Les trois regards se portaient à présent sur le modelé de mon petit abricot. Claude, un large sourire barrant son visage malicieux, s’avança et s’accroupit à mes pieds. Les yeux étincelants, s’humidifiant les lèvres, il fit glisser un index dans le léger enfoncement qui marquait la position de mon sexe. En se baissant, l’ouverture sans bouton de son pyjama s’était mise à bailler, me laissant deviner quelques boucles de sa toison intime. Un frisson dû à mon effervescence parcouru toute mon échine. Son visage vint jusqu’à effleurer ma cuisse, comme s’il avait cherché à mieux percevoir le bombement de ma motte… à moins qu’il n’est recherché à humer l’effet de mon excitation.

« Fichtre ! Cette gamine me rend dingue ! (Son doigt caressa une nouvelle fois le moulage de mon pubis). J’ai le pressentiment que je ne vais pas pouvoir beaucoup récupérer cette nuit.
— Pourquoi ? l’interrogea Gildas.
— Pourquoi ? Quelle question ! C’est que je ne vais pas vouloir dormir seul, pardi ! Enfin… quand je dis dormir, c’est une façon de parler… car je pense que ce sera tout sauf du repos. Et ne me dites pas que vous ne partagez pas mon avis.
— Demandons d’abord à Justine si elle veut bien partager sa chambre…
— Ou venir dans la nôtre ! » le coupa Claude.

Je n’osai répondre, mais il était évident que sur mon visage devait se lire l’expression de mon acquiescement pour l’une ou l’autre de ces formes de réjouissances.
Charles, qui était le seul à ne pas m’avoir honorée par la « méthode classique », paraissait déjà sommeiller. Claude et Gildas, dont la flamme semblait ravivée, cherchèrent à s’enquérir de quelle manière allait ma préférence. J’optai finalement pour celle qui me parut la plus simple : disposer de ma chambre !
Avant de les quitter, je leur spécifiai toutefois que j’en garderai la porte entrouverte. Me retournant une dernière fois, prenant toujours plus d’aisance, je leur précisai malicieusement que je dormais nue. Je les vis se masser l’organe de la copulation sans le moindre embarras, une main passée au travers de la fente de leur pantalon de pyjama.
Habits prestement ôtés, je me glissai sous un simple drap, bien suffisant en cette soirée suffocante à bien des égards. Bouillonnante sur ma couche, je résistais difficilement à la tentation de l’onanisme pour calmer la fièvre qui s’ajoutait à la moiteur de la nuit.
Voulant lutter contre le sommeil, je cherchais à distinguer les mouvements de chacun de mes fervents adorateurs. Lequel viendrait me solliciter le premier ? Qui me demanderait telle ou telle « faveur » ? Viendraient-ils seuls, ou désireraient-ils s’amuser ensemble ? De mon côté, cette dernière solution avait de loin ma préférence…

——

J’étais nue dans la chambre sans autre ornement qu’un immense lit placé au beau milieu de la pièce. Envahie par une sourde angoisse, je vis une silhouette se découper dans la pénombre. En se rapprochant, elle dessina le contour d’une forme vaguement simiesque. Une femme se révéla comme par enchantement à mon côté et m’obligea à me présenter face à la forme qui avait à présent une allure plus humaine.
Impassible, elle chercha à me rassurer :

« Ce n’est rien, susurra-t-elle, il faut juste que tu le laisses faire. »

La large carrure s’approcha encore. Elle se pencha pour observer mon entrejambe et, après avoir émis un grognement sourd, me poussa sans plus de délicatesse pour me forcer à m’allonger sur la couche. Me surmontant de sa forte stature, seuls, ses attributs mâles émergeaient de la couche de poils qui recouvraient tout son corps. Une généreuse paire de testicules glabres faisait le pendant d’un pénis indécemment dilaté.
Des mains invisibles ouvrirent délicatement, mais fermement, les ourlets de ma féminité pour l’exposer pleinement à l’anthropoforme grimaçante. À la vue de ma chair intérieure, son pénis se cabra et le gland d’un rose incarnat qui le chapeautait cracha une écume blanche qui se répandit en gouttes tièdes sur ma nudité.
Le robuste géniteur se plaça entre mes cuisses, son sexe lançant toujours une abondante série de jets. Goûtant son odorant flux qui retombait jusqu’à mon visage, je le laissais me posséder sans autre appréhension que d’être fendue par son démesuré phallus. S’enfonçant au plus profond de mon ventre, il émit une autre série de grommellements, me remplissant de sa semence épaisse dont le débordement giclait par saccades hors de ma matrice au rythme de ses mouvements.
Il se retira avec la même vivacité, me laissant béante, ruisselante, puis s’en retourna, le pénis toujours raide éjectant encore de l’écume blanche. Cherchant à réveiller son appétence rassasiée, certaines femmes prirent des positions plus que suggestives à son passage, allant jusqu’à présenter indécemment leur croupe pour être virilement saillie.
Des rires amusés me parvinrent. D’autres créatures, une main portée devant la bouche, pouffaient de me voir en une telle situation ; d’autres encore, agitant un bras en signe d’assentiment, semblaient plutôt envieuses de ma position. La plupart se permettaient des remarques singulièrement osées.
L’une d’entre elles s’approcha, c’était la même qui m’avait abordée à mon arrivée, et me livra un commentaire entrecoupé :

« Tu vois… c’est pas si terrible… juste le laisser faire… une nouvelle arrive, il la lui faut de suite… on y passe toutes… »

Tout en me dictant sa pensée, elle me plaça sur le côté et écarta les lèvres de mon vagin de ses doigts pour constater la manière dont j’avais été fertilisée par la lugubre créature. Incapable de la moindre résistance, je ne pouvais émettre que quelques gargouillis, tout en me sentant remuée par les épaules.

« Justine, ça ne va pas ? »

Qu’elle pouvait donc être cette voix qui me susurrait à l’oreille et semblait s’inquiéter de ma flétrissure ?

« Oh, oh ! Justine ! Tu cauchemardes ? »

Le timbre me sembla familier et plus réel, tout comme le contact sur mon épaule. Reprenant progressivement mes esprits, je me rendis compte que je ne délirais pas…

« Gildas ?
— Oui, ce n’est que moi. Je t’ai entendue depuis le salon, je voulais juste m’assurer que tu allais bien… »

Je me redressais sur mes coudes, puis me frottais un œil nerveusement, cherchant à sortir de mon engourdissement.

« Pourquoi ? J’ai crié ? »

Me saisissant le bras, il me secoua légèrement et s’évertua à me réveiller tout à fait. Puis, se rendant compte que nous parlions haut, il me chuchota :

« Crié, non. J’ai aussi gardé la porte du couloir entrouverte. Il m’avait semblé t’entendre pleurer ou gémir, j’ai pensé que tu n’allais pas bien et…
— Je crois que j’ai dû faire un rêve, le coupai-je.
— Un cauchemar ?
— Je ne sais plus, non, je ne crois pas…
— Tu m’as pourtant donné l’impression de… de délirer. »

Inanna

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