Soirée chez Martine

Martine était une cliente de notre entreprise depuis fort longtemps quand nous avons réellement fait connaissance. Elle avait 27 ans et deux grands yeux noirs très beaux. Elle m´avait tout de suite plu mais sa froideur m´avait dissuadé de tenter quoique ce soit. Je l´appelait toujours Madame L., même si j´avais appris qu´elle était encore demoiselle.

Aujourd´hui encore, je ne sais pas comment notre histoire a commencé. Je me souviens cependant d´un rendez-vous professionnel il y a quelques mois de cela, et qui m´avait laisser une drôle d´impression. Elle était alors vêtue d´un ensemble très comme il faut, mais assez moulant. Je me souviens bien d´avoir été très troublé par ses talons aiguille, et ses bas noirs. Tout cela lui donnait l´apparence d´une femme mûre qui jurait avec la jeunesse et la fraîcheur de son visage.

Le trouble que j´avais ressenti alors ne lui avait pas échappé. J´étais lancé dans une démonstration sur l´usage de nos instruments de mesure physique, et soudain, j´ai perdu le fil de mon discours. Elle a eu un très léger sourire amusé… Mais, je m´étais repris très vivement et notre échange s´est poursuivi sur un terrain strictement professionnel. Lorsque nous nous sommes quittés, elle m´a raccompagné jusqu´à la porte de sa société et m´a promis de me rappeler très bientôt.

Les cartes étaient dans ses mains… Je ne pouvais pas l´appeler sans me discréditer, moi et ma société. Je rongeais mon frein pendant quelques jours, espérant vaguement son appel. C´est là une situation que je déteste dans mes relations avec les femmes. J´aime prendre l´initiative. Cependant l´ambigüité de notre dernière rencontre, me faisait douter de la réalité de mes impressions. Après tout, il ne s´était rien passé ! Un échange de regard un peu appuyé, quelques postures, ne constituaient pas même l´ébauche d´une rencontre amoureuse.

C´est dans cet état d´esprit, et avec un grand sentiment de soulagement que je reçu son appel cinq jours plus tard. Elle voulait m´apprendre que ma proposition commerciale avait été acceptée par sa direction. Je prenais prétexte de son appel pour lui souhaiter meilleurs vœux. Cela me permettait de déplacer le sujet de notre conversation sur le plan personnel. Je lui souhaitais le même bonheur en amour qu´en affaires. Elle me répondit que l´amour était de loin plus important que les affaires. Je risquais un compliment ambigu et lui dit que l´amour était si important qu´il fallait en avoir plusieurs. En riant, elle me répondit que j´avais l´air de savoir de quoi je parlais. Sur le même ton, je lui renvoyais le compliment.

Notre échange, de professionnel, était devenu un peu scabreux, ce qui ne semblait pas gêner Martine outre mesure. J´entendais son sourire à sa voix. Une sorte de complicité s´était instaurée entre nous qui nous permettait de nous confier peu à peu. Avant de conclure notre entretien, je l´invitais à déjeuner, au nom de notre société, bien entendu. Elle accepta, également au nom de sa société, un déjeuner le surlendemain dans un restaurant de la place Saint Michel.

Le jour venu, j´étais arrivé cinq minute en avance, et je guettais son entrée. Elle se pointa 15 minutes en retard, et j´étais un peu anxieux. Je craignais qu´elle se décommande au dernier moment. A ma surprise, cependant, elle n´était pas toute seule. Elle était accompagné d´une collègue, de dix ans plus âgée qu´elle, Sandrine. Je ne pu retenir une légère moue de dépit… Mais cela ne lui échappa sans doute pas, car elle fit tout de suite des efforts pour me mettre à l´aise. Après tout, Sandrine n´était pas mal. Elle avait un regard étrangement profond et intense, qui contrastait avec la modestie de sa tenue. Elle était même un peu grosse. Elle avait vraiment de gros seins, même si son ensemble bourgeois estompait ses formes. Martine était superbe. Elle avait coiffé ses cheveux en chignon, ce qui mettait bien en évidence l´ovale de son visage.

Durant le repas, et à l´initiative de Martine, nous nous sommes mis à aborder le sujet des plaisirs et du couple. Cela faisait du bien de ne plus parler de boulot. Je demandais aux deux femmes si elle avait un, ou des hommes dans leur vie. Sandrine répondit du tac au tac qu´elle n´en avait pas assez. De surprise, je bandais et rougissais. Martine souriait bizarrement. Elle dit en plaisantant que, sans doute, Christophe se ferait un plaisir de la satisfaire. Avec un aplomb retrouvé, je lui confirmais que j´étais d´accord. Nous étions à la limite de l´humour grivois et de la franchise crue. Je plongeais un regard assuré dans celui de Sandrine, qu´elle soutint avec la même assurance. Elle demanda : « Quand ? ».

Je lui répondais immédiatement par une autre question : « Où ? ». Mais c´est Martine qui reprit l´initiative et nous proposa de la rejoindre le soir même chez elle, « pour prendre un pot… ». Elle souligna sa dernière phrase d´un sourire charmant et évocateur. Sa voix cependant, était étrangement différente. Elle avait comme un chat dans la gorge. Son trouble était palpable, mais elle faisait des efforts pour garder contenance.

Le soir chez Martine

Comme convenu, j´arrivais chez Martine à 20 heures. Sandrine était déjà là, et c´est elle qui ouvrit la porte. Elle avait une tenue très différente du midi, et ses formes rondes, sa poitrine et ses fesses, m´apparurent comme très voluptueux. Son regard était plus chaleureux, plus enjoué. Elle me fit deux bises très appuyées.

Martine nous appela de la cuisine et nous demanda de l´attendre car elle préparait les hors d´œuvres. Sandrine me conduisit vers le salon. Je la suivais, ne manquant rien de la courbe mouvante de sa silhouette. Elle était vraiment sensuelle. Ce qui confortait mon intuition du déjeuner. Elle avait vraiment une croupe rebondit. Dans un flash, je me mis à faire mon petit cinéma. Je devais apprendre plus tard que les deux filles s´étaient concertées pour me faire une incroyable mise en scène.

Assis autour de la table du salon, Sandrine et moi avons alors commencé à parler de tout et de rien. Soudain, sans s´être annoncée, Martine entra dans la pièce…Complètement NUE. Un instant interdit, je jetais un rapide regard sur Sandrine. Celle-ci, très détendue, me demanda si le spectacle lui plaisait. Reprenant un semblant de maîtrise de moi, je donnais un aval admiratif. Sur ce, Sandrine se leva et, sans prévenir, entrepris de se déshabiller à son tour.

En moins de trente seconde, elle fut également à poil. Avec un sourire qui se voulait calme et professionnel, sur le ton de nos échanges de cet après-midi, elle me demanda mon avis : « Est-ce que je vous plais, Christophe. ? Laquelle de nous deux vous plaît le plus ? ». Devant mon air perplexe, les deux femmes se mirent à rire aux éclats.

A mon tour, je fus pris d´un fou rire, et me levais pour me déshabiller à mon tour. Je bandais ferme !!

LuneSoleil asiexy

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