Retours vers la passion

Je me souviens, au début, tout était pour le mieux. Je ne saurai dire le moment, l’acte, l’élément qui a déclencher ce manque de désir ou de passion l’un pour l’autre. Nous sommes toujours mariés, mais la passion n’y est plus. Sur une année, il n’y a guère que 6 ou 7 fois où nos corps s’entremêlent. Ce n’est guère normal et pourtant, aucun de nous deux n’en parle.

Plus le temps passe, plus l’envie de dépasser l’interdit me ronge, me hante, m’obsède. Un beau matin, alors que je vois ma femme, Patricia, partir pour son travail, je n’y tiens plus.

Patricia est pourtant le genre de femme dont tous les hommes rêvent, plus ou moins secrètement d’ailleurs. Certains de mes amis ne se gênent pas de me le faire remarquer. J’ai de la chance d’avoir une femme si attirante, si serviable et attentionnée, etc. et pourtant, non. S’ils savaient que nous ne nous touchons plus…

La décision est prise, je vais passer à l’acte.

Je m’installe au comptoir de la cuisine. Je presse le bouton pour me faire couler un nespresso et allume le smartphone.

Je compose le mail qui sera l’élément déclencheur de ma nouvelle vie.

Je contact Sylvie par mail pour lui dire que je suis d’accord.

Sylvie n’est pas tout l’inverse de Patricia, mais physiquement, elle est bien différente mais peut être encore plus attirante car mystérieuse. Petite, brune, un peu ronde, mais toujours habillée sexy sans provoquer, juste un soupçon d’érotisme dans la tenue et les gestes.

Ave Sylvie, ça a été fusionnel dès notre première rencontre. On s’entendait bien, on se sentait bien ensemble. Petit à petit, nous nous sommes rapprochés pour ne pas uniquement parlés de nos conjoints et de notre vie quotidienne. Il y a 3 mois, Sylvie m’a avoué avoir une attirance de moins en moins contrôlable envers moi. En me disant cela, je me souviens avoir vu une étincelle, ou peut être même un brasier s’allumer dans son regard.

Ses yeux verts en amandes se sont illuminés comme jamais je n’avais pu le voir jusque lors.

Maintenant, lorsque nous nous ne promenions dans le jardin Lecoq de Clermont-Ferrand, nous nous arrêtions souvent à l’abri des regards indiscrets. Nous ne faisons rien de mal, mais un homme et une femme qui se retrouvent, ce n’est pas toujours anodin. Après cette déclaration et cette invitation à franchir l’interdit, rien n’était plus pareil. Le jardin Lecoq c’est vraiment le paradis pour les amoureux avec son plan d’eau et les canards, les cygnes, mais aussi les chemins tortueux bordés par les arbres, sans parler de cette roseraie romantique à souhait.

L’obstacle du mariage à franchir devenait une évidence en ce jour.

« Bonjour Sylvie. J’ai cherché pendant 30 minutes comment te l’écrire. Je n’ai pas trouvé de formule adaptée aux circonstances. Je vais donc faire court. Je suis d’accord. Retrouvons nous comme d’habitude. Je t’embrasse tendrement. Eric.»

Le rendez vous, le premier rencard, véritable, allait donc avoir lieu dans ce parc que nous connaissons comme notre poche maintenant et à la même heure que d’habitude.

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12h30.

Je vois Sylvie arriver vers moi avec ces escarpins noirs très brillants, sa petite jupe remuant à chaque courant d’air, son chemisier blanc boutonné jusqu’au second bouton et se cheveux bruns tirés en arrière pour souligner encore un peu plus son regard en amande.

Nous discutons de ce mail. Elle étonnée, moi encore plus de ma décision. C’est donc sans regret et sans gêne que je l’embrasse tendrement sur la bouche au moment de retourner à notre travail. Je désire lui donner un baiser tendre, mais aussi lui faire comprendre que je me sens prêt à aller plus loin. Je veux juste toucher ses lèvres avec les miennes. Au moment de l’impact, j’ouvre la bouche. Elle entrouvre la bouche également. Nos langues s’entremêlent pour la première fois. Ses lèvres sont douces, sucrées, chaudes, gourmandes. Sa langue est dotant plus chaude et humide. Ce baiser devient érotique. Nos yeux s’ouvrent sous le plaisir. Plongé dans le regard de l’autre, nous nous embrassons ainsi durant un temps interminable.

Nous décidons par la suite de nous revoir le soir même à l’hôtel Dav non loin de la place de Jaude.

17 heures, je sors du travail énervé comme un puceau au moment de son premier rendez-vous amoureux. Je n’ai rien fait de l’après midi si ce n’est penser à Sylvie et à l’interdit, mais également à ma femme. J’arrive à l’hôtel le premier. Je dépose mon smartphone sur le petit bureau en prenant soin de l’éteindre, ma besace posée sur la chaise. Je file sous la douche et me rhabille comme si de rien n’était. Sylvie arrive à ma suite.

Nous nous embrassons avec autant de fougue que le midi, à la différence près que cette fois, personne ne peut nous surprendre et nous gâcher notre plaisir. Nos langues s’emmêlent, nos bouches sont soudées l’une à l’autre, nos mains commencent à découvrir le corps de l’autre.

Sylvie s’assoit sur le lit, les pieds bien au sol, les épaules redressées, le dos droit. Elle me caresse le pantalon, sur les hanches, en me regardant droit dans les yeux. Je pose mes mains sur les siennes comme pour signifier stop alors qu’il n’en n’est rien.

Je me mets à genoux devant elle. Mes mains s’emparent d’une de ses chaussures que je retire délicatement pour la poser sur le sol à quelques centimètres de là ; la seconde chaussure rejoint la première rapidement. Mes mains remontent de ses orteils à ses chevilles lui procurant un petit massage au passage. Mes mains continuent leur chemin pour passer sur ses mollets. Je sens la chaleur de sa peau à travers ses bas ou son collant, je ne le sais pas. J’arrive sur les cuisses, musclées, fermes, douces et chaudes. Mes mains vont pour passer sous la jupe noire de Sylvie quand elle m’arrête.

-Attends. Tu es sûr Eric ? Après il sera vraiment trop tard. Rien ne sera plus pareil.

Comme réponse, je l’embrasse à pleine bouche et pose ma main sur un de ses seins.

Je me remets à genoux et reprends l’ascension de ses cuisses. Ma main retourne sous sa jupe pour découvrir qu’il s’agit d’une paire de collant. J’adore les bas, je préfère voir une femme en bas, et en plus, c’est tellement plus pratique. Les cuisses de Sylvie s’écartent rapidement pour me laisser passer plus facilement.

Je sens la chaleur de son sexe à travers le collant et la culotte. Mon membre se réveil et commence à vibrer en moi.

Sylvie commence à ouvrir ma chemise en retour. Je me laisse volontiers faire. Ses mains douces et chaudes passent sur mes pectoraux légèrement velus. Un petit sourire en coin me fait comprendre qu’elle apprécie ce contact. Sa main descend petit à petit vers mon nombril mais je doute que ce soit pour toucher mon nombril. Quand sa main atteint ma ceinture, je lui fais comprendre que c’est à son tour de mon montrer ce qui se cache sous ce chemisier.

Un bouton après l’autre, j’ouvre son chemisier qui me gratifient d’une magnifique vue sur un soutien gorge blanc en dentelle. Ses seins sont bien posés dans ce soutien gorge pigeonnant. Je ne les voyais, ni les imaginais pas si ronds et fermes. Le chemisier, ma chemise, nous commençons à entreposer tout cela sur les chaussures.

Sylvie se lève, s’écarte et retire ses collants devant moi sans me quitter du regard. Quand elle a fini elle revient s’assoir en face de moi et écarte franchement les jambes.

Il ne reste plus que sa jupe pour découvrir ce qui se cache dessous. J’explore avec la main avant d’explorer avec les yeux. Jambes écartées, elle s’allonge sur le lit.

-Fait moi un cunnilingus. J’adore cela mais mon homme n’aime pas me le faire. Fais le moi, je ne tiens plus. Je veux ta langue en moi.

Je m’exécute avec grand plaisir. Le cunnilingus est certainement la meilleure pratique pour donner du plaisir à une femme.

Ma langue commence à décrire des cercles autour de ses petites lèvres. Je me rapproche petit à petit de son bouton d’amour mais sans jamais n’y aller. Sylvie en devient agacée, c’est tout ce que j’aime. Quand je passe ma langue vers la gauche, son bassin essaie de se déplacer pour que ma langue s’occupe de son clitoris. Je finis tout de même par lui donner ce qu’elle attend tant. Ma langue humidifiée encore un peu plus décrit des cercles sur son clitoris allant de temps en temps à le presser contre son périnée. Des petites tapes, des petites lapes, doucement, plus vite, tout y passe. Je ne sais pas combien de temps je lui mange l’abricot, toujours est il qu’elle jouit à en crier de plaisir en m’écrasant la tête sur sa motte. Son sexe sent bon, il est chaud et en plus, elle le rase presque intégralement. Cette femme a vraiment tout pour me plaire.

Après son premier orgasme, Sylvie veut que je ralentisse.

-à mon tour Eric. Installe-toi sur le lit.

Elle me baisse le pantalon, me le retire complètement.

-humm, je sens que je vais me régaler avec un si beau bâton d’amour.

J’ai la chance d’avoir un sexe de 17 centimètres avec un gland bien rond et gonflé délimité par un frein épais qui donne comme une seconde ouverture au vagin lors de la pénétration. Cette forme est également une bonne source de plaisir pour moi, très sensible et érogène.

Sylvie me prend le gland en bouche, elle joue avec sa langue sur mon urètre. Moment de pure plaisir. Je n’avais jamais connu cela avant. Je manque de gicler tellement c’est une caresse appréciable. Sylvie a du le sentir également car elle s’empresse de me serrer les couilles.

Pour me laisser retomber un peu, elle me gobe les testicules l’une après l’autre, tendrement mais avec une bonne pression. L’un disparait dans a bouche, puis l’autre et enfin les deux sont absorbées dans a bouche pendant que sa main gauche parcoure ma hampe de haut en bas et que sa main droite me fait un massage du gland avec la paume.

Cette femme est fantastique.

Je ne peux pas rester plus longtemps comme cela, il faut que je trouve le moyen de me concentrer sur autre chose et ne pas éjaculer trop vite.

Je me redresse. D’un geste, je la redresse, en oubliant que mes testicules sont encore dans sa bouche ce qui me vaut un bon gros coup de dent sur celles-ci. Je retourne Sylvie tout aussi rapidement pour venir mettre son sexe sur mon visage et la laisser reprendre son activité.

Ce 69 nous donne énormément de plaisir à tous les deux. Sylvie jouit de plus en plus fort et de plus en plus vite. J’ai un mal fou à ne pas éjaculer.

Je retire par la suite son soutien gorge en dentelle et lui attache les mains avec. Il faut que je me calme, mais je n’ai pas la moindre envie d’arrêter de lui faire l’amour.

Ses mains attachées sommairement avec le soutien gorge, au dessus de sa tête, je lui palpe les seins, je joue avec ses tétons et ses aréoles. Sa peau fine est si douce, si chaude qu’elle en est un aphrodisiaque à elle toute seule. Ses seins ronds, blancs, fermes ; ses tétons sombres, ses grosses aréoles ; tout m’excite.

Je donne un orgasme à ma maitresse en ne jouant qu’avec ses seins.

Nous ne parlons plus, il n’y a plus que nos corps et nos respirations pour nous guider vers le plaisir. Ce plaisir que nous n’avons plus avec nos conjoints respectifs.

– Prends-moi maintenant. Je n’en peu plus.

Le temps d’enfiler un préservatif moi-même. Je me repositionne au dessus d’elle et recommence à lui titiller les bouts de seins. Je suis en appuie sur une main, l’autre se glisse entre nos bas ventre à la recherche de mon gland et de l’ouverture de sa matrice. Avec cette petite toison, je sais parfaitement me repérer. Excité comme je le suis mon gland doit être énorme, il faut que je me glisse en elle délicatement.

Non seulement un gros gland comme celui-ci peut faire mal si je rentre trop fort, c’est déjà arrivé, mais en plus, je peux éjaculer trop rapidement dans l’état où je me trouve.

J’écarte ses lèvres avec deux doigts. Je positionne mon gland sur cette ouverture étroite et humide. Une première poussé pour arriver au plus gros du diamètre. Je reste ainsi quelques secondes et laisse Sylvie décider de la suite.

-Viens ! Ne me laisse pas comme cela.

Je passe mon gland en elle. Un petit cri s’échappe de sa bouche. Je vais de plus en plus dans le fond de sa matrice en ressortant presque intégralement entre chaque aller retour. Si bien que mon gland est à la limite de ses petites lèvres et va de plus en plus elle pour cogner à chaque fois. Je sais bien que je ne cogne pas vraiment, mais comme je ne vais jamais au « fond », le vagin n’est pas encore habitué à ce nouveau visiteur.

Un énième orgasme ne tarde pas à sortir de la bouche de Sylvie. Bouche ouverte que je m’empresse de refermer par un baiser avec la langue.

Maintenant je la besogne. Finit la tendresse et les précautions.

Toujours en appuie sur un bras, nos bouches emmêlées, je remonte sa cuisse sur mon épaule et la pénètre sans ménagement.

Elle crie, remue, s’essouffle. Je  sens nos corps couverts de transpiration. Je sens que je vais bientôt partir. Je me redresse et éjacule à grands jets dans le fond de mon préservatif.

Etalés tous les deux sur le lit, nous reprenons doucement nos esprits et notre respiration.

Je suis impressionné intérieurement par ma prouesse du jour. Je ne pensais vraiment pas pouvoir tenir aussi longtemps un jour et être excité par une femme comme au premier jour.

Nous sommes tous les deux enlacés, comme un couple ; Sylvie a posé sa tête dans le creux de mon épaule, une de ses mains caresse mon torse. Quand à moi, je laisse ma main parcourir ses cheveux bruns. Nous sommes bien.

Le lendemain nous nous revoyons dans le parc et nous nous embrassons comme un jeune couple d’époux, avec passion, envie, désir surtout. Au lieu de s’arrêter au parc, nous allons discuter de tout cela, d’hier et de demain dans un café non loin de là.

Depuis nous nous revoyons tous les jours. Patricia n’est plus là, son mari non plus. Nous ne vivons pas ensemble pour conserver cette flamme et ce désir que l’on ressent seulement lors de retrouvailles. Mais qui sait, un jour nous vivrons peut être ensemble comme un véritable couple.

Aurelien

Coquin amoureux de la plume et des belles photos, Erosto, m' est comme un petit boudoir coquin permettant de mettre par écrit les plaisirs sexuels, les histoires érotiques et les nombreux conseils coquins pour les couples, les hommes et les femmes qui aiment comme moi pimenter leur vie sexuelle et agrémenter les soirées torrides pour le seul plaisir du partenaire

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