Mon meilleur ami, mon amant, mon futur…

Non je ne peux tout simplement pas y croire. Pourtant la preuve est là devant mes yeux…

Hier lorsque James, mon confident, mon ami, celui avec qui j’ai grandit, mon quasi frère comme j’aime le nommé, m’a invité à passer chez lui j’ai pensé que c’était pour discuter et délirer ensemble comme nous avons l’habitude de le faire.

Et oui Fiona et James, nous formons une équipe soudée devant tous, les plus grands amis du monde! Forcément nous avons traverser tant de galère ensemble. Nous nous connaissons depuis très longtemps, à l’époque nos parents étaient voisins et comme nous avons juste un an d’écart nous nous sommes vite lié d’amitié. En grandissant nous sommes devenu confident, c’est chez lui que je me réfugiais lors des scènes d’engueulade de mes parents.

A 18 ans nous sommes devenus colocataires pour poursuivre nos études. Nous sommes très très proche, c’est pourquoi lorsque nos hormones se sont éveillés nous avons lutté contre notre attirance. Inimaginable de gâcher une si belle complicité pour du sexe!

Puis il y a 3 ans j’ai quitté notre appartement pour m’installer avec mon copain, celui que j’aimais celui que j’espérais être mon âme soeur… Oui enfin j’ai appris il y a 6 mois que mon prince charmant n’était qu’un gougeas! Heureusement James est là pour m’aider à surmonter cette rupture.

Depuis cet événement, je lui raconte chaque semaine mes rencontres et depuis 2 mois ma vie sexuelle est très épanouie, chaque samedi je sors, je bois et je mets un mec dans mon lit! Et chaque dimanche je raconte tout à James, il m’écoute et ne juge pas, il s’amuse de ma folie.

 

Alors ce samedi après midi je pensais qu’il voulait planifier une soirée avec moi (il lui arrive de venir en boite avec moi quelque fois), sauf qu’après 10 minutes de discussion il vient de m’annoncer une catastrophe…

Il veux entrer dans les ordres religieux! Hallucinant mais si étonnant que cela quand j’y réfléchis, il a toujours été très croyant et très ouvert et à l’écoute des autres. Il vient de me montrer son ordre d’admission à vivre dans une communauté et dans la prière à compter de ce lundi.

 

Il justifie sa décision par de grande désillusion de la vie, mais je ne peux l’admettre je ne veux pas le perdre et j’éclate en sanglots.

Je n’ai pas beaucoup pleuré suite à ma rupture, mais la je craque, perdre cette relation unique avec James, non je ne peux pas le supporter.

James me prends dans ses bras pour tenter de me consoler et il ne câline gentillement.

Je préfère appeler ça de l’autopréservation, mais je m’écarte de lui, même si c’est la dernière chose dont j’ai envie. Et là lorsqu’il se tourne pour me cacher ses larmes, mon cœur se fend en deux et je lui avoue:

– Tu ne vas pas continuer à nier ce qu’il y a entre nous. C’est dommage de le voir maintenant alors que notre relation se terminera avant d’avoir vraiment commencée. Si c’est ça que tu veux, et bien désolée mais je ne peux pas.
– Je ne sais pas si je…

Il s’interrompt et prend une profonde inspiration. Puis il se retourne enfin pour me faire face. Ses yeux sont agités, les émotions les traversent sont intenses.

Il esquisse un sourire, confirmant qu’il lute lui aussi contre l’évidence.

– Mais, dit-il avec tendrement, en posant la main sur ma joue, je peux te montrer ce que c’est que d’avoir des rapports désirés. Peut-être, au final, cela sera-t-il moins douloureux pour toi, comme pour moi.

Il ne parle pas de douleur physique, mais affective. Sauf qu’il a tort pour les deux. Nous allons faire éclater une règle fondamental de notre entente et de son choix de vie, et moi j’ai toutes les chances d’avoir le cœur brisé, une fois de plus. Une relation entre nous, quelle qu’elle soit, ne peux être considérée comme exempte de douleur.

Et pourtant, je sais au plus profond de moi que le jeu en vaux la chandelle, mais cela revenait à prendre le risque de me retrouver avec le cœur en miettes.

-Je me moque des conséquences sur mon moral. Je te veux toi. Ici et maintenant.

Il fait alors glisser sa main derrière ma nuque, et m’attire délicatement à lui.

-Dans ce cas, dit-il, telle une chaude caresse m’électrisant les lèvres, je suppose que je n’ai plus le choix.

Puis il m’embrasse, ce baiser est plein de douceur, comme s’il s’agit pour lui d’un moment rare et précieux qu’il souhaite savourer le plus longtemps possible. C’est le cas puisque pour lui ce contact sensuel est le dernier.

Mais c’est bien plus qu’un simple baiser, à la seconde où nos lèvres se touchèrent une vague d’énergie déferla en moi éveillant mes sens comme jamais, et je me mis à trembler de désir. J’ai l’impression d’être en équilibre au bord d’un précipice.

Le baiser se fait alors plus intense, et j’enlace James afin de me coller contre lui, bien que nos vêtements nous couvrent encore, j’ai la sensation de sentir sa peau brûlante contre la mienne, ainsi que son désir qui se mêle au mien. Il fait courir sa main le long de mon dos dans une caresse aussi légère que dévastatrice.

Puis ses lèvres quittent les miennes, et il m’effleure le menton. Je bascule la tête soupirant de plaisir en sentant ses baisers descendre le long de mon cou. Quand il arrive au niveau de mon col de chemise, il défait le premier bouton, puis il embrasse la peau ainsi découverte. Je ferme les yeux et suis parcourue d’un frisson de volupté. Il répète l’opération avec le second bouton, dévoilant un peu plus de peau, qu’il embrasse encore, il savoure chaque parcelle de ma peau.

Trop lent, beaucoup trop lent pour mon désir sexuel.

Je fais courir mes mains sur ses pectoraux musclés, il me saisit les mains et les repousse.

-Cet instant est le tien, patience, susurre-t-il d’une voix douce.

Mais je vois dans ses yeux une détermination farouche, et autre chose, quelque chose qui me fait frémir d’une impatience très légèrement teintée de peur, la peur des conséquences, la peur de l’abandon.

-Je veux t’explorer, t’admirer, te découvrir. Laisse-toi aller, Fiona. Savoure les sensations.

-Je ne… sais pas si je pourrai survivre à ça, haletai-je.

C’est idiot, et pourtant je ne peux ignorer l’inquiétude qui brûle au cœur de mon désir.

Mais ma décision est prise, il est hors de question de me défiler. Et puis ce qui nous unit à cet instant et bien trop intense.

-S’il te plaît, murmure-t-il. Laisse-moi au moins te donner ça.

Ne trouvant rien à répondre et ne sachant que faire d’autre, j’acquiesce simplement.

Il défait le bouton suivant, le dernier et ouvre ma chemise tout en continuant à embrasser ma peau dénudée. Je frissonne à chaque fois que ses lèvres m’effleurent, j’ai l’impression de flotter dans un brouillard de désir mêlé d’excitation et d’impatience.

Le temps d’ôter complètement mon vêtement, il suit le chemin inverse et m’embrasse à pleine bouche avec passion. La chemise est à terre suivie de ma jupe, il fait un pas en arrière, parcourant mon corps de son regard brûlant, s’attardant sur mes seins et mon ventre, comme s’il me voyait nue pour la première fois (ce qui n’est pas le cas, je ne suis pas pudique alors j’ai déjà de nombreuse fois déambulé de la salle de bain à ma chambre totalement dénudée).

Les yeux brûlant d’envie il se déshabille devant moi, laissant sortir sa verge en érection.

Puis il se penche en avant et suce l’un de mes tétons durcis. Haletante, je m’agrippe à ses chevaux soyeux tandis qu’il me lèche et me mordille. Les sensations me submergent, et mes jambes m’abandonnent. Quand il s’attaque à l’autre téton, je gémis.

Être touchée ainsi sans rendre la pareille est une véritable torture, comme j’ai envie de la toucher, j’ai tellement envie que ma main descend vers son entre jambe…

-Non.

Le mot envahit mon esprit, il m’est impossible de désobéir à cette douce autorité.

Le délicieux supplice se poursuit je ne peux plus retenir mes cris, mélange de plaisir et de frustration.

James met enfin un terme au supplice et reprend un nouveau cheminement de baisers sur mon ventre. Je sens sa langue sur la couture de mon string. Je frémis, et ma respiration se bloque quand il passe deux doigts sous l’élastique afin de faire glisser la pièce de lingerie jusqu’à mes pieds. Il la jette au loin, puis se lève et me guide vers le lit.

Je m’allonge et il me gratifie une fois de plus d’un baiser brûlant et passionné, le baiser d’un homme ayant atteint ses limites.

Outre l’expression de notre désir et de la passion qui nous embrase, ce baiser éveille l’intensité de la rencontre de nos deux âmes, comme si à cet instant nous n’étions qu’un seul être, et non plus deux.

Il s’écarte brusquement, j’échappe alors un léger cri de surprise. Pendant un instant il prend le temps de me regarder, puis il ferme les yeux et inspire profondément, luttant lui aussi pour se contrôler.

Après quoi il reprend son interminable et insoutenable voyage le long de mon ventre toujours en me couvrant de ses baisers. Mon corps se consume et se convulse sous ses assauts. Je me demande comment en supporter davantage sans céder au besoin de prendre ce que je désire plus que tout: lui… en moi, me faisant l’amour, sauvagement.

C’est alors qu’il m’effleure le clitoris avec sa langue. Je suis submergée par une vague de volupté pure. Je grogne et me cambre pour mieux me presser contre lui, l’invitant à m’explorer plus profondément. Sa langue longe le bord de mes lèvres extérieures, il me taquine et me lèche jusqu’à ce que je ne puisse plus ni penser ni respirer, juste ressentir. J’ai l’impression d’être sur le point d’exploser et un subtil coup de langue sur mon clitoris, vient à bout de ma détermination, j’explose bel et bien et me transforme en une masse gémissante alors que mon corps se convulse sous les vagues de plaisir.

-Fiona, murmura-t-il, regarde-moi.

Une fois que les tremblements se sont calmés, j’ouvre les yeux. Il est à califourchon au-dessus de moi, vibrant de désir, son sexe dur délicieusement prêt. Et je suis plus que prête pour lui.

Je le contemple, alors que lentement, avec une douceur infinie, il me pénètre.

Un gémissement de satisfaction s’échappe de mes lèvres.

Une fois encore ce n’est pas que nos corps qui entrent en contact, c’est beaucoup plus intense, beaucoup plus effrayant. Ce sont des adieux…

Il commence à bouger en moi, et il toutes mes pensée et mes peurs disparaissent, seules subsistent les sensations, physiques et spirituelles, comme si ce moment et cet homme m’étaient destinés depuis toujours. Le va-et-vient se poursuit jusqu’à ce que tout mon être se mette à vibrer et que je sois sur le point de voler en éclats.

Enfin, l’orgasme me submerge, et je hurle de plaisir tandis que James se contracte tout entier et que son essence emplit mon corps et mon âme.

Pendant les minutes qui suivent, aucun de nous deux ne bouge.

Mais quand je pus de nouveau respirer normalement, je fondis en larmes. Sans un regard pour lui je me suis levée, habillée et je suis partie en lui murmurant:

-Ton choix et fait, le mien vient d’exploser aux lambeaux…

Le lundi je l’ai accompagné au bus, nous nous sommes embrassés amoureusement puis il est parti…

 

Mais cet échange nous a bien marqué tous les deux à jamais, et c’est pour cela que 3 mois plus tard il est revenu, et depuis nous sommes ensemble, en couple amoureux plus que vous ne pourriez le penser.

iris

Séductrice et coquine, Iris, une senteur aux saveurs piquantes aromatisée à l'essence naturelle du plaisir. Les mots, les sens, les photos, les relations, le plaisir de la vie et de la sexualité prennent sens.

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