Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 7

Inanna, vous transmet le septième volet de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 7 : Lingam et Yoni

Seule dans ma chambre, j’eus la possibilité de revenir sur les événements de ces dernières journées où ma vie intime, voire au-delà, avait changé de cap. La fille très prude, et pleine de retenue, que j’étais encore quelques jours auparavant se sentait « pousser des ailes ».
En seulement deux semaines j’avais découvert – et fortement apprécié ! – les plaisirs de la chair. Philippe m’avait accordé tant d’attention et fait connaître des plaisirs encore insoupçonnés, les chatouillis de sa langue sur mon clitoris me manquaient particulièrement. Je voulais encore le sentir en moi, éprouver cette douce sensation que me procurait son pénis lorsqu’il me fouillait le ventre avec lenteur, suivi de ces emballements torrides qui nous amenaient au bord de l’extase en de tumultueux clapotages.
Je me remémorai surtout ces moments où j’avais, pour la première fois, vu le mystérieux organe de Philippe, puis osé y porter la main. Je n’en revenais pas encore d’avoir eu l’esprit suffisamment égrillard pour vouloir en observer le vif jaillissement de sa blanche liqueur ; encore moins d’avoir eu ce geste insensé, qui m’aurait paru improbable l’instant d’avant, de désirer en connaître la saveur.
Il me vint ce qui était bien plus qu’une évidence : recommencer dès le lendemain, revivre avec lui ces moments d’intenses émotions. Il ne m’était permis de le revoir qu’une seule et dernière fois, et j’étais plus que jamais décidé de profiter pleinement de cette ultime rencontre. C’est avec cette motivation fortement ancrée que je glissai dans les bras de Morphée, sommeil assurément animé de quelques langoureux soupirs.

– – –

Tôt levée, je pus admirer un ciel d’un bleu insolent, signe annonciateur d’une superbe journée, la plus belle de la saison. C’est sous l’œil soupçonneux de ma mère que je repris le chemin de la plage. Être accompagnée de mon allié canin sembla quelque peu adoucir sa suspicion, elle qui trouvait fort inopportun de vouloir exposer ma peau si réactive aux rayons ardents d’un soleil en plein midi.
Philippe m’attendait, s’impatientait même !
Dès l’abord de sa terrasse, embrasée par l’astre du jour au zénith, je fus recueilli par le propriétaire des lieux. Le fait qu’il soit simplement vêtu d’un slip de bain ne me troubla nullement, je lui étais plutôt reconnaissant de me laisser deviner le modelé de son attrayant contenu.
S’apercevant de mon regard appuyé sur sa partie noble, il ne se montra pas plus gêné que je ne l’étais, mon intérêt pour sa différence anatomique n’étant pas pour lui déplaire. M’abordant avec cette sûreté que lui octroyait l’expérience de la vie, il vint me poser un chaste baiser sur mes lèvres déjà avides de tendresses, avant de se saisir de Granite que je portais dans mes bras.

— Tu ne laisses pas ton chien gambader librement ? me demanda-t-il.
— Si, je l’ai juste porté pour éviter de marcher sur les gravillons. Parfois il a des petites pierres qui restent dans ses coussinets, c’est arrivé que ça le blesse et qu’il boite.
— Superbe journée ! Ça doit bien te plaire ce temps, non ?

Sans attendre ma réponse, déposant avec délicatesse mon chien sur l’un des nombreux fauteuils meublant l’accueillant salon de jardin, il poursuivit :

— Mets-toi à l’aise… personnellement je ne supporte rien avec cette chaleur ! Peut-être préfères-tu que l’on se mette à l’intérieur ? Il y fait plus frais !
— C’est comme tu veux, moi la chaleur ne me dérange pas vraiment.
— Alors ce sera pour l’intérieur, on reviendra sur la terrasse quand le soleil aura un peu décliné, on y aura un peu plus d’ombre.

Appelant mon chien qui bondit de sa place douillette et nous suivi docilement, il me laissa rentrer dans son vaste séjour où la température était, il est vrai, plus supportable. Granite sautilla en retrouvant son panier que le maître de maison avait gentiment replacé pour lui – sans oublier la gamelle d’eau fraîche ! – et s’y jeta avec un naturel qui nous amusa.
Puis, refermant la baie vitrée pour lui éviter la possibilité de toute escapade, il porta son attention sur moi et me questionna :

— Comment fais-tu pour supporter cette cuisson ? Je pensais que les peaux claires ne supportaient pas l’exposition au soleil ?
— Je ne bronze pas vraiment, mais je fais aussi attention de ne pas trop m’exposer, sinon je pèle.

Inanna

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