Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 5

Ayant parfaitement assimilé son attrait pour le fruit de mon bas-ventre, je lui facilitai la tâche en me positionnant de la manière la plus adaptée à sa pratique buccale. Les fesses au bord du lit, les genoux ramenés sur la poitrine, je lui exposais ma vulve ouverte dans laquelle il ne tarda pas à plonger la pointe de sa langue. Étirant mes lèvres pour mieux faire éclore ma fleur, il me butina longuement le bourgeon, se délectant du miel récolté.

Défaillante sous ses célestes lapements, je le laissais satisfaire sa pulsion pour mon plus grand plaisir. Suçant, léchant, aspirant, sa bouche avide parcourait chaque repli de mon ouverture béante, s’égarant parfois dans le sillon de mes fesses pour taquiner mon autre orifice. À l’écoute de la montée du plaisir, cherchant à en retarder l’aboutissement, je fus cependant très vite submergée par une déferlante de jouissance qui me fit lâcher un cri qui étonna mon partenaire.

Épuisée par cet excès de volupté, je restais sans énergie, le bas du corps pendant hors du lit. Après m’avoir aidé à me positionner plus confortablement, Philippe vint s’allonger contre moi. M’enlaçant avec tendresse, une jambe passée sur mon abdomen, il se mit à me lécher le cou, le lobe de l’oreille, ce qui ne contribuait nullement à calmer mes sens enflammés.

Les yeux fermés, m’abandonnant à ses caresses, ma main retrouva instinctivement l’objet convoité posé sur mon ventre. J’émis quelques gémissements en caressant la peau soyeuse de son organe. Entourant le membre lourd de mes doigts tremblotants, j’en testais la souplesse, devinant la forme de l’extrémité glissante qui se découvrait sous l’action encore maladroite de mon pouce.

Philippe émit un grognement plaintif lorsque ma main glissa pour soupeser le sac velouteux qui pendait à son entrejambe. J’en explorais du toucher la malléable texture, découvrant la présence des deux noyaux qu’il contenait ; son sexe, réagissant à mon toucher, reprit un peu de raideur.

J’ouvris les yeux lorsqu’il voulut s’accroupir à mon côté, me permettant de revoir furtivement ses attributs mâles avant qu’il ne me demande de m’agenouiller à mon tour.

Je m’empressais docilement, toute heureuse de lui exposer mon postérieur qu’il flatta avec un plaisir non dissimulé puis, écartant les renflements de ma motte avec le pouce et l’index, il se remit à me lécher. Le front sur les draps, mordant mes lèvres pour éviter de crier sous ses coups de langue, j’observais son pénis se balancer au rythme de ses bruyantes effusions buccales.

Dans la ferveur qu’il témoigna envers ma croupe, sa colonne de chair s’érigea, découvrant son extrémité bien lisse et violacée d’où pendait comme un long fil argenté. Essoufflé, il s’arrêta soudain pour déclarer :

— J’imagine que tu ne dois pas prendre un contraceptif ?

Sa question fut loin de m’affecter, car, certes de manière irréfléchie, je désirais intensément connaître la sensation que procure l’accouplement. Cependant, bien que peu au fait des choses de la sexualité, je connaissais parfaitement le risque d’une grossesse non désirée. Toutefois, jusqu’à présent frustrée de ne pas avoir profité de sa propre jouissance, refrénant toute réserve, je me risquais à lui confier :

— Non, pourtant j’aimerais bien !
— Tu aimerais bien ? Bien quoi ?
— Faire l’amour avec toi !

Sans attendre le moindre signe d’approbation, me prenant par les hanches, il attira ma croupe contre son ventre dont la chaleur m’étonna. Posant sa tige bien raide dans le sillon de mes fesses, il s’amusa à lui faire exercer de lentes oscillations. Lové contre moi, frottant continuellement sa verge durcie, ses mains empoignant avec vitalité mes seins, il acheva de me transporter.

— Rha ! Tu me mets vraiment en appétit Justine.

Malaxant énergiquement ma poitrine que la position mettait un peu en valeur, il accéléra la cadence de ses va-et-vient. Puis, me forçant à m’allonger, il se coucha sur moi, me mordilla le lobe de l’oreille, me permettant d’entendre le rythme accéléré de sa forte respiration.

— Tu m’excites vraiment, je ne peux plus me contenir ! parvint-il à prononcer dans un souffle.

Craignant qu’il me quitte une nouvelle fois pour assouvir son irrépressible envie, dans l’euphorie de mon emballement, je m’entendis lui dire :

— Fais sur moi !

Ses mouvements s’arrêtèrent nets. Après un court silence, il me demanda :

— Tu veux que j’éjacule sur toi ?
— Hum, hum…

Inanna

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