Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 16

Inanna, vous transmet le 16ème chapitre de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 16 : Petit pont

 

Je glissai le sexe mollement assoupi de Gildas dans ma bouche, agaçant du bout de la langue la pointe du gland d’où s’écoulait les dernières gouttelettes de sa jouissance que je n’avais pas reçu dans le ventre. Claude, justement, agenouillé devant mon postérieur, semblait examiner ma matrice souillée par la copieuse émission de son ami.
Un pénis qui retrouvait une certaine vitalité en bouche, branlant un autre qui ne réagissait que peu à ma caresse en glissant comme une limace entre mes doigts, je me complaisais dans l’inspection en profondeur de ma vulve.
Tous les trois venaient d’éjaculer et je me demandais si je pourrais à nouveau déguster ce délicieux moment où l’homme se libère en connaissant le plaisir. J’aimais être le pôle d’attraction de leurs désirs ; le contact de leurs mains, de leur verge, le glissement de leur regard sur ma peau nue, tout contribuait à me faire pleinement ressentir ma nature d’objet érotique.
Là où d’autres femmes se seraient plus que raisonnablement vu abaissées, voire avilies ou humiliées, je ressentais à l’inverse un pouvoir de puissance – celui d’être convoitée – que seul donnait la constitution de mon sexe face à la virilité opposée. Je voulais tout connaître de ces authentiques plaisirs qui s’offraient à ma liberté nouvelle, et ma propre jouissance passait par ma possibilité de donner aux hommes ces plaisirs charnels pleinement partagés.
Ainsi, nue, offerte à toutes les fantaisies de ces trois individus en qui j’avais pleinement confiance, je m’enorgueillissais d’être l’objet de toute leur attention, d’autant que leurs envies respectives se trouvaient augmentées par un manque de sexualité avoué. Ils avaient l’expérience, et leur appétence maîtrisée savait calmer mon impatience.
Je m’attendais à être prise par Claude dans cette position dominante chez les animaux, de la manière où mes yeux encore purs avaient surpris une jument se faire monter par un glorieux étalon. Certes, l’organe de la génération des mâles de mon espèce ne rivalisaient pas avec l’épieu de ce fier reproducteur qui s’était cabré sous mes yeux ébahis pour faire disparaître sans coup férir son membre long comme un bras dans la croupe de sa femelle pour l’en ressortir presque aussi rapidement, rétrécissant à vue d’œil pour se « ranger » au bas de son abdomen. Énigme qui avait perturbé plusieurs de mes nuits d’enfance.
Pour l’heure, je me laissais aller à l’agréable sensation de deux doigts remuant dans mon vagin, fouille qui semblait vouloir concurrencer en bruit mon ardente succion.
Gildas stoppa les mouvements de ma bouche d’un index placé sous mon menton. Surprise, je relevai les yeux, pensant avoir manqué de délicatesse en pratiquant ma furieuse fellation. Je reculai mon visage, lâchant sa verge luisante de salive qui s’écroula avec mollesse sur sa hanche. Me croyant encore fautive, je voulus porter une langue consolatrice sur le fragile organe que je présumais avoir blessé d’une mordante quenotte.

« Argh ! Je n’arrive pas à bander ma pauvre. Occupe-toi de mes amis, pendant que je vais nous préparer le repas de ce soir. Ça me laissera du temps pour récupérer. »

Ce faisant, il se dégagea de mon étreinte, me laissant la bouche vide de sa sucette. Claude se releva à son tour et s’enquit auprès de son camarade :

« Tu veux un coup de main ? Je suis un peu ramolli aussi. Il faut que l’on reprenne des forces si l’on veut bien s’occuper de la petite en soirée. »

Il me donna quelques tapes amicales sur les fesses avant de rejoindre Gildas que l’on entendait déjà en train de s’affairer en cuisine.
Restée seule avec Charles, je m’interrogeai sur ma conduite à tenir. Je repris son petit sexe en main et me mis à choyer l’organe mâle. Retroussant la peau du prépuce qui avait recouvert le gland, j’approchai mon visage de son bas-ventre pour mieux admirer le plaisant mystère de son anatomie intime.
Charles gigota sur la souple assise de la banquette. Je crus qu’il voulait rectifier sa position pour que je puisse manipuler plus confortablement sa mignonnette cachotterie rétractée dans le renflement de la bourse. Se redressant, il tourna la tête en direction de la pièce où s’étaient réfugiés ses compagnons. La porte en était presque entièrement close, quelques bruits de conversation mêlés à ceux d’ustensiles vigoureusement maniés nous en parvenaient faiblement.
Charles me regarda, sembla hésiter avant de chuchoter :

« Tu me laisses lécher ? »

Je marquais un instant d’étonnement, m’interrogeant bêtement sur ce qu’il désirait lécher. L’expression de son visage se figea alors qu’il me fallut quelques secondes pour comprendre son souhait. J’hésitais encore quelques peu, me demandant s’il se souvenait que Gildas avait éjaculé en moi, mais comme il avait assisté à ma petite séance de « purification », je n’eus plus aucun doute sur son attente, bien qu’elle me déconcerta. Je ne m’attendais nullement à ce type de requête, étant persuadée qu’un homme n’aimerait pas mettre sa langue là où un autre venait de jouir.
Sans le faire plus attendre, sachant que le temps à consacrer à cette envie serait de courte durée – il ne souhaitait visiblement pas que l’acte soit connu de ses pairs – je m’allongeai en travers du canapé, jambes repliées sur la poitrine et largement écartées, pour lui présenter mon alléchante ouverture.
Il s’agenouilla, glissa hâtivement son visage devenu cramoisi entre mes cuisses. Il s’activa d’emblée à me donner de grands coups de langue sur ma fleur éclose, déploya ma corolle pour se désaltérer à la source, sans se préoccuper des larmes de rosée déposées.
Le tintement de verres qui s’entrechoquent, le son des voix qui s’amplifiaient dans l’office, nous obligèrent à cesser notre coupable activité avant le retour des cuisiniers. Charles se releva juste à temps pour nous permettre à tous deux de retrouver une position moins honteuse, au moment même où Claude faisait son entrée dans le salon, assiettes et couverts en main. Il ne nous prêta aucune attention, s’attachant à dresser la table, ignorant tout de notre état qui aurait pu être révélateur.
Il devait se douter que nous n’étions pas restés sans occupation durant notre isolement, d’autant que les joues rougies par l’émotion de Charles, qui ne cessait de s’humecter les lèvres, trahissaient son agitation. Certes, l’agréable odeur qui nous parvenait pouvait permettre une certaine méprise, si ce n’est que l’excroissance placée sous les replis de son ventre replet, et qui pointait d’un geste accusateur en ma direction, manifestait un allant accru.
Claude, empressé, retourna en cuisine. Charles, encore troublé, mais visiblement bien mis en appétit par sa fraîche dégustation, se pencha sur moi et se risqua à me susurrer une nouvelle sollicitation :

« Je pourrais le refaire cette nuit ? »

À voix aussi basse, je confirmai :

« Bien sûr, mais il faudra que tu viennes dans ma chambre…
— Oui, j’attendrais qu’ils…, il marqua une courte pose, qu’ils aient fini.
— Mais… tu aimes vraiment ? Je veux dire… je ne me suis pas lavée après… après que Gildas m’ait…
— Je sais, mais ne t’en fais pas, je t’expliquerai… seulement… tu ne dis rien, promis ? »

Sur ces entrefaites, les deux autres firent leur entrée, me laissant juste le temps de lui confirmer ma muette complicité.

« À table la marmaille, ce n’est plus l’heure de jouer ! , clama la voix tonitruante de Claude.
— Salade de pâtes avec surimi et melon au menu, ça vous va ? Vous prenez un petit apéro avant ? »

Une bouteille de vin blanc étant déjà bien en évidence sur la table, aucun de nous ne sembla surenchérir sur la nécessité d’augmenter notre exaltation du moment par une autre ivresse.
Gildas désigna nos chaises, nous incitant à prendre place. À ce moment, je perçus une sensation de gêne, non que la nudité me rebuta, mais je ne me voyais pas avaler un repas avec les fesses directement posées sur une chaise. Aussi, je prétextais de devoir me laver les mains pour m’éclipser dans la salle de bain. Finalement, j’y ressentis surtout le besoin de me passer le visage à l’eau froide sans plus me préoccuper de la mouillure gluante qui collait mes cuisses à chaque pas.
Ils étaient déjà tous trois attablés à mon retour et, me voyant récupérer mon bas de maillot qui traînait au sol, ils eurent un moment d’hésitation.

« Désolé Justine, ça te gêne pas que l’on reste avec le kiki à l’air pendant le repas ? , me demanda Gildas.
— Non, mentis-je à moitié, mais je préfère mettre une culotte pour passer à table.
— Pourquoi ? s’enquit Claude. Elle est pourtant appétissante ta petite chatte. Pas vrai, Charles ? »

Un sentiment de malaise se propagea autour de la tablée, le temps sembla s’arrêter. Ainsi, il n’avait rien manqué de notre récréation, et je me demandais s’il en avait porté la connaissance à Gildas. Ce dernier rompit le silence en nous passant le plat et nous intimant de nous servir…

– – –

La suite du repas se fit sans autre insinuation. La conversation, parfois entrecoupée de blagues un peu lestes, tourna essentiellement autour de banalités sur l’existence des uns et des autres, sans toutefois cibler ma propre personne. Le dessert fut l’occasion de vider la bouteille de vin blanc. Ne prisant guère l’alcool, je n’en avais bu qu’un fond de verre. Un peu absente, je me sentais gagner par un sentiment d’abandon.
Encore une fois, Gildas prit les devants :

— « Et si l’on desservait la table ?
— Laisse-nous faire ! Charles et moi on va se mettre à la plonge. Reste un peu avec ton invitée. »

Je me relevai, un peu confuse et me retrouvais seule avec notre hôte qui se rapprocha. Mes jambes ne m’obéissaient plus vraiment, tout tournait lentement autour de moi et je dus me tenir au bras de Gildas pour garder l’équilibre.
S’aperçut-il de mon trouble ? Se méprit-il sur son origine ? Peu importe, je m’étais engagée dans cette aventure en pleine connaissance du rôle que l’on m’y ferait tenir et, malgré ma raison qui s’égarait, je percevais clairement que ma nuit serait remplie autrement que par des rêves…
Gildas malaxa mes seins, sa bouche s’approcha d’un téton et il se mit à me téter comme s’il désirait prolonger son repas. Mais son envie de dessert était tout autre. Il tâta mon pubis au travers de ma culotte, se plaisant à la pousser du doigt dans l’évasure de mon sexe.
Puis, me montrant sa virilité retrouvée, il me désigna le canapé :

« Viens par là, j’ai envie de toi. »

Il s’assit au rebord de la banquette. Je me tenais debout face à lui, encore chancelante, bien que son pénis bien raide plaqué sur son ventre me fasse revenir une partie de mes facultés. M’agrippant par les hanches, il m’attira à lui puis, tapotant sa cuisse du plat d’une main il me fit comprendre ce qu’il attendait de moi :

« Viens sur moi Justine, j’ai une folle envie de te prendre. »

Je me plaçais à califourchon sur lui, un genou de chaque côté de ses jambes. Il s’adossa, écarta vivement mon vêtement à l’entrejambe et pointa le bout de son pénis à l’entrée de ma vulve. Je me laissais glisser avec passion sur sa raideur, remuant du bassin pour mieux la sentir coulisser dans la moiteur de mon ventre. Prenant fermement mes fesses à pleines mains, il m’imposa un rythme, s’attachant à me pénétrer au plus profond. Grisée par l’alcool, je me laissais embrocher par le puissant pieu, mes gémissements ne couvrant nullement le bruit de nos sexes.

Inanna

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