Itinéraire d’une dévergondée Chapitre 10

Inanna, vous transmet le dixième chapitre de son histoire érotique

N’oubliez pas de lire le premier chapitre d’Indécences – Itinéraire d’une dévergondée

Chapitre 10 : Inanna

Je restai pensive une bonne partie de la nuit. C’était donc « ça » cette apothéose que j’avais si souvent imaginée ? En réalité, je n’étais pas réellement déçue, mais ma désillusion était à la hauteur de mes attentes. J’avais bien trop idéalisé ce moment, j’espérais sentir la chaleur et la force des jets fluides sur la paroi de mon vagin, de la même façon que lorsque je recevais la jouissance en bouche.
Mon logeur me quitta aussitôt la « chose » faite, se contentant d’un regard penaud sur mon pubis. Je gardai ma position après son départ, me caressant pour combler ce manque de sensation qui monopolisait mon étonnement. En cajolant mon clitoris d’un doigt presque rageur, je sentis que la fente de ma vulve était inhabituellement trempée, bien plus que par ma seule cyprine.
Je me penchai en avant, observant le trou béant de mon vagin d’où s’écoulaient les abondantes bavures du passage de mon vieil amant. Il me plut de me voir ainsi, sa semence visqueuse s’écoulant dans le sillon de mes fesses… et je ne pus résister d’y porter mon index pour en goûter la saveur.
Le goût ne différait guère de celui que j’avais déjà dégusté, un peu plus accentué peut-être mais toujours plaisant au palais. Je mis donc toute ma ferveur à extraire ce sperme récolté, allant même jusqu’à m’accroupir pour recueillir le miel dans ma main placée en coupe sous ma matrice.

– – –

L’homme, toujours tôt levé, prenait son petit-déjeuner lorsque je me présentai dans la cuisine. Il se retourna en entendant mon entrée dans la pièce et s’inquiéta d’emblée de mon état :

— Comment vas-tu ?

Étouffant un bâillement, je le rassurai :

— Merveilleusement bien, et toi ?
— Hum, hum… tu as bien dormi ?
— Moyennement, j’ai dû trop penser à toi.

Je vis son visage se rembrunir, me faisant aussitôt regretter ma malice.

— Ne t’inquiète pas, je blague !
— Tu m’en veux pas ?
— T’en vouloir ? Pourquoi donc ?
— Ben, pour hier soir… ce qu’on a fait…
— Alors, primo : j’étais d’accord, et même demandeuse ; deusio : j’y ai pris du plaisir. Satisfait ?
— Mais… heu… tu prends vraiment la pilule ?
— Tu crains de me mettre enceinte ?

Je vis son regard inquiet peser sur moi. Voyant qu’il fallait réellement tranquilliser le bonhomme, je m’assis près de lui, lui pris amicalement le bras, et le sécurisai :

— Très régulièrement, tu n’as aucune crainte à avoir… si tu veux continuer à me faire l’amour ?

Un sourire espiègle dérida son visage.
Selon un rituel immuable, notre relation hebdomadaire se prolongea tout l’hiver. Chaque samedi soir, mon logeur me rejoignait dans ma chambre, déjà débarrassé de ses vêtements, le sexe en érection. Je l’accueillais également nue, cuisses ouvertes, aimant le recevoir sur moi pour sentir son pénis trapu étirer mes muqueuses et se glisser en moi.
L’état de santé de mon hospitalier hébergeur s’améliorait perceptiblement au fil des semaines. Cependant, notre sexualité se maintenait sur un égal registre : après m’avoir préparée de quelques coups de langue, nous copulions sans trop de fantaisie, et il me quittait aussitôt après s’être répandu.

010 Nous copulions sans trop de fantaisie…

Une seule fois, vers la fin de nos « échanges de services », l’habituel batifolage prit une direction moins attendue. Nous étions en plein après-midi, et je débarrassais la table après le goûter. Sa main, bizarrement plus leste ce jour-là, se glissa éhontément sous ma courte jupe, ne se privant pas de flatter mes fesses au travers de ma fine culotte.
Puisque je ne lui exposais aucune difficulté, comme un gamin espiègle fier de sa farce, il la releva sur mon ventre et me palpa sur l’autre face avec le même toupet. Il s’excita encore davantage en contemplant l’arrondi de ma motte et son entaille verticale que le cache-sexe laissait découvrir, plus qu’il ne cachait, en épousant parfaitement leur conformation.
Je compris son désir, qui valait autant que le mien, lorsqu’il se releva de sa chaise et me retourna, les reins appuyés sur le rebord de la table. Le jupon retroussé au-dessus de la ceinture, il me pelota avec une vitalité que je ne lui connaissais pas encore, tentant d’écarter un pan de ma culotte pour mettre ma vulve à nu.
Son appétence redoublée le rendait incapable de se concentrer sur le simple retrait de mon affriolant dessous, son autre main massant dans le même temps son bas-ventre pour en calmer l’impatience. Victime d’une semblable rage, je m’allongeai, les fesses au bord de l’autel où j’allais être sacrifiée.
Relevant les jambes, voulant l’aider dans son œuvre, je me débarrassai prestement du gênant vêtement, le laissant extraire de sa braguette la grosse cheville qui comblerait ma brèche. M’étant ouvertement disposée, je lui offris un accès des plus faciles pour assouvir sa pulsion.
C’était sans compter sur la trop courte taille du pauvre bougre qui, associée à celle de son instrument, ne parvenait à se mettre à la hauteur nécessaire pour atteindre sa cible. La tête bien dégagée de son outil sonda inutilement le sillon placé plus bas, cherchant vainement à s’introduire dans l’encoche qui lui procurerait le refuge velouté qu’il convoitait. Je tentais tout aussi infructueusement de l’introduire en moi, mais nos dispositions respectives s’y opposèrent formellement.
Dans l’élan de mon dérèglement, je descendis de la table et lui présentai indécemment mon fessier en retenant fermement ma courte jupe entre mes poings. Je sentis aussitôt sa main glisser dans mon entrecuisse pour m’obliger à m’écarter davantage, et séparer les ourlets de l’orifice convoité.
Après quelques tortillements et fléchissant mes jambes, je parvins cette fois à m’aligner à la bonne hauteur pour un parfait alliage de notre dispositif d’emboîtement et, par crainte de quitter la place si chèrement conquise, il me besogna à petits coups de reins. Appréciant particulièrement les secousses de ses lourdes génitoires, je passai une main sous mon ventre pour les flatter et en soupeser le contenu qui se libéra très vite en un abondant débordement grumeleux qui ruissela en partie au sol.

Inanna

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