Excitation sous l’orage

La journée avait été chaude et humide. C´était une de ces journées où la seule chose que l´on a envie de faire c´est de se relaxer et de se prélasser au soleil. C´est ce que j´avais fait, accompagnée d´un bon livre et d´un pichet de sangria bien fraîche. Plongée dans ma lecture, je ne vis pas le ciel s´assombrir. D´épais nuages noirs envahirent sournoisement le ciel. Je sentis soudain une brise chaude se lever, cette brise chargée des effluves annonciateurs de l´orage.

Je respirais à pleins poumons pour me gaver de cet air si parfumé. J´aime les orages. J´aime cette énergie qui s´en dégage. J´admire la beauté du ciel sombre qui se déchire en un éclair blanc, montrant ainsi toute la force de la nature… C´est pourquoi même si je savais que l´orage allait venir, je décidai de rester à l´extérieur.

La brise était maintenant plus forte et les nuages menaçants étaient de plus en plus gonflés. Les premières gouttes de pluie se mirent à tomber et bien vite, il plut réellement. Cette pluie rafraîchissait l´air et mouillait mes vêtements, mes cheveux, ma peau. Les pointes de mes seins, réveillées par ce changement, se durcirent.

Lorsque le premier éclair fendit le ciel, j´étais complètement trempée. Mes vêtements légers me collaient à la peau. À l´odeur de la pluie se mélangeaient maintenant celles de l´herbe et de la terre humides.

Les éclairs s´enchaînaient dans le ciel qui semblait être constamment illuminé. Je me laissai soudain glisser au sol, attirée par cette odeur envoûtante. D´un geste brusque, je me défis de mes vêtements trempés. L´herbe humide piquait ma peau. Mon excitation se faisait grandissante. Je me roulai dans l´herbe puis m´étendis sur le dos, exposant mon corps nu et vulnérable à cette pluie qui tombait de plus en plus vite.

L´orage gagnait de la force et toute cette énergie qui circulait s´empara de moi. Mes mains se mirent à parcourir mon corps, avide de caresses et de douces tortures. Mes doigts s´arrêtèrent sur mes seins, pinçant leurs pointes dressées. Mais ces caresses ne suffisaient pas à nourrir mon envie maintenant presque intolérable. N´y tenant plus, je laissai mes mains s´aventurer jusqu´à mon sexe avide.

Mon excitation était si grande que le simple fait d´effleurer mes lèvres humides me fit vibrer. Mes caresses se firent de plus en plus insistantes, mes doigts fouillant mon sexe humide et torturant mon clitoris. Je fus soudain envahie par une vague de plaisir, un plaisir fort mais si court, qui me laissa trop peu satisfaite.

Un frisson me ramena à la réalité. J´étais trempée et j´avais froid. Mon corps était maculé de boue et mes cheveux étaient emmêlés. Je me redressai et attrapai rapidement mes vêtements.

Je courus à l´intérieur. C´est alors que je t´aperçus, debout à la fenêtre. Sous ton regard, je sentis toute ma vulnérabilité, debout toute nue et trempée. Je tentai d´expliquer la situation en bredouillant des phrases incohérentes. Mais tu me coupas :

» Mon petit animal… Allez, ne reste pas là, tu trembles de froid.  »

Je me laissai entraîner vers la salle de bains. Tu ouvris le robinet de la douche et m´y poussa doucement. Le contact de cette eau chaude me fit un grand bien. Tu ne tardas pas à venir me rejoindre.

» Tu es sale à faire peur ma petite… Laisse-moi arranger ça…  »

Avec des gestes doux et aimants, tu lavas mes corps et mes cheveux. Ces caresses réveillèrent mon excitation toujours présente et mon sexe était de plus en plus humide. Apparemment, ce petit rituel ne te laissait pas indifférent toi non plus.

J´entrepris alors de te laver à mon tour. Après t´avoir savonné et rincé, je parcourus ton corps de mes lèvres et de ma langue. Ton sexe dressé semblait appeler ma bouche chaude et douce. M´agenouillant à tes pieds, j´agaçai le bout de ton sexe avec ma langue, ce qui te fit frémir. Coquine, j´arrêtai mes caresses.

» Tu es cruelle avec moi, me dis-tu, surtout après le spectacle que tu m´as offert sous l´orage…  »

Ainsi, tu avais réellement tout vu. Je rougis un instant puis ressentis un frisson de plaisir, sachant bien que ce  » spectacle  » t´avait excité. Je repris alors mes caresses, prenant cette fois ton sexe à pleine bouche. Je le fis aller et venir entre mes lèvres, le caressant en même temps avec ma langue et m´aidant de ma main. Alors que ton souffle s´accélérait et que ton excitation montait, tu caressais doucement mes cheveux.

Sentant que ton excitation était sur le point d´être à son comble, je m´arrêtai encore une fois, te laissant sur ta faim. Je fermai les robinets et te tendis une serviette en te demandant de m´essuyer, ce que tu fis. Après que tu te sois séché à ton tour, je t´entraînai vers la chambre. Par la fenêtre, on pouvait entendre l´orage qui avait repris de plus belle.

Je te poussai sur le lit et étendis mon corps nu sur le tien. Je t´embrassai avec gourmandise, léchant et mordant doucement tes lèvres. Doucement, mon bassin ondulait… Toujours allongée sur toi, je fis lentement entrer ton sexe en moi, prenant conscience de cette présence qui emplissait mon ventre affamé.

Me redressant, j´accélérai le mouvement de va et vient de mon sexe autour du tien. Tes mains enserraient ma taille, dirigeant mon bassin. Égoïste, je me concentrai sur mon plaisir personnel, plaisir qui montait de plus en plus vite. Toi, tu observais mon visage sur lequel les expressions se succédaient. Je gémis de plaisir et m´effondrai sur toi, le corps parcouru de frissons…

Tu m´embrassas doucement, pour me calmer. Puis, après quelques secondes de répit, tu me retourna sur le ventre et me plaça à quatre pattes. Tu me fis l´amour avec force, comme tu sais que je l´aime… Tes mains parcouraient mon corps, caressant mes seins et mes fesses. Nos souffles s´accélérèrent, suivant une même progression. Le plaisir m´arracha un petit cri lorsque tu vins en moi.

Épuisée, je retombai sur le lit. Tu me pris dans tes bras et, comme une enfant, je m´endormis, en rêvant au plaisir que tu allais m´offrir à mon réveil…

Chandelle cokufi

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